SPACE COWBOYS, le film

L' espace une nouvelle fois au cinéma, après Apollo 13 en 1995, Armagedon en 1998, Mission to Mars au printemps dernier, voici "Space Cowboys de et avec Clint eastwood. L' espace et le cinéma associés maintenant à la toute puissante NASA font décidément bon ménage depuis quelques temps, chacun essayant de tirer profit de l' aubaine pour embellir son chiffre d' affaire et son image. Sorti le 4 août 2000 chez nos voisins Américains, le film n' a pas fait unanimité chez les spotter de l' espace, mais apparemment à enthousiasmé les foules avec en trois semaines une recette de 54,2 millions de $ (sur 2835 salles) devançant les films "The cells" et "Original king of comedy". (source:Ecran noir).    

Depuis le 6 septembre 2000, "Spacecowboys" est sur les écrans de France. Si le film a bien marché la première semaine avec 250 000 entrées, il s' essouffle dès la seconde avec une chute de 50%. La raison est double. Tout d' abord la fréquentation des salles obscures est en nette régression cette année, comparée à 1999, les gens ne vont plus au cinéma. Ensuite, le film n' est pas aussi spectaculaire que Armagédon ou Apollo 13, c' est vrai, bien que quelques scènes soient "terribles" comme le lancement (en Dolby, c' est top!) ou le plan séquence de la fin (surprise!). Le bouche à oreille dans ce cas là n' est pas bon et les gens n' y vont pas. Le spectaculaire dans "Spacecowboys" est presque à la fin, au 2/3 du film à l' arrivé en orbite pour réparer le satellite. Mais contrairement à "Armagédon", à ce moment çà ne part pas "en vrille" avec une navette faisant des slaloms dans l' espace, de la lumière, du gros son. "Spacecowboys" reste réaliste (dans certaines limites) avec comme dans tous films US, pas mal de clichés nationaux, les anciens héros, le traître, ces "blaireaux" de russes, le sacrifié, la petite amourette, le tout arrosé d' humour. Et de l' humour, il y en a dans le film, porté par le trio Eastwood, Lee Jones et Sutherland, qui toujours en grande forme nous offre une grande performance d' acteur.    

Personnellement, j' ai aimé mais sans trop, je m' attendait peut être à autre chose, comme toujours, (même cas de conscience avec Armagédon, ou tout va bien dans la première partie jusqu' au lancement, après c' est l' épisode 200 de "Starwars"!). C' est vrai qu' Apollo 13 avec T Hanks reste une référence pour moi. Pour ceux désirant connaître comment çà se passe la haut et avant en bas, c' est un bon film.     

 

BOX OFFICE semaine du 12 septembre (Le film français)

Spacecowboys 321 513 entrées la première semaine devant "60 seconde chrono" (250 579 entrées soit 1 618 371 en 3 semaines), O brother (244 054 entrées soit 687 000 en 2 semaines) et "Harry, un ami qui vous veut du bien" (165 122 entrées soit 1 245 050 en 4 semaines). Spacecowboys devance "U 571 sorti le même jour mais ne totalisant que 175 832 entrées.  

Au USA, après plus d' un mois de programmation, le film est 5 eme au box office totalisant 78 800 000 $. 

Titre : Space cowboys • 

Titre original : Space Cowboys • Pays : Etats-Unis • Durée : 2 h 08 • Sortie : 6 septembre 2000 • Distributeur : Warner Bros. • Réalisateur : Clint Eastwood •

Avec Clint Eastwood, Donald Sutherland, James Garner, James Cromwell, Tommy Lee Jones, William Devane, Loren Dean, Courtney B. Vance, Chris Wylde, Renee Olstead, Georgia Emelin, Alksandr Kuznetsov, Marcia Gay Harden... •

Scénario : Ken Kaufman, Howard Klausner • Producteurs : Clint Eastwood, Andrew Lazar • Directeur de la photographie : Jack N. Green • Chef décorateur : Henry Bumstead • Compositeur : Lennie Niehaus

L' histoire....

 

En 1958, les membres de l'équipe Daedalus, un groupement de pilotes d'essais de l'Air Force, s'apprête à servir son pays en devenant les premiers Américains à aller dans l'espace. C'était compter sans la Nasa qui, à la dernière minute, décide de remplacer l'équipe Daedalus par un… chimpanzé ! A la retraite, l'équipe rêve, aujourd'hui encore, de sortir dans l'espace. Quarante ans plus tard, un satellite russe, Ikon, tombe en panne. Un incident susceptible, selon les autorités russes, de couper leur pays de tous moyens de communication. Charge à Bob Gerson (James Cromwell), bureaucrate de la Nasa, de trouver la solution. Parti du principe qu'Ikon possède le même système de guidage que le premier satellite américain Skylab, les concepteurs de ce dernier devraient donc être en mesure de faire le boulot. Or, le seul homme encore en vie et capable d'effectuer les réparations idoines est Frank Corvin (Clint Eastwood), retraité, etancien membre de Daedalus. Corvin accepte la mission, mais à une condition : que Hawk Hawkins (Tommy Lee Jones), Jerry O'Neil (Donald Sutherland) et Tank Sullivan (James Garner) soient de la partie. L'équipe Daedalus est de retour !

 

Les premiers plans du film sont tournés à la mi juillet de l' année dernière et ses poursuivent jusqu' en octobre dans de nombreux lieus comme Los Angeles (Saugus, Agua Dulce, Canyon Country, March Air Force Base and Victorville) pour les scènes de fond se passant au début de l' histoire et le NASA's Johnson Space Center à Houston, Texas, et le Kennedy Space Center au Cape Canaveral, Floride. Le reste du film s' est tourné dans les studios de la Warner à Burbank Californie, où des bâtiments et studio ont servit pour la construction de réplique de la cabine intérieure du Shuttle, le satellite russe " Ikon " et divers avions comme le bombardier B1 et les premiers jets expérimentaux. Au centre Johnson, les scènes ont été tournées dans le nouveau MCC, en utilisant les grands écrans haute définition comme pour une véritable mission. Dans certaines scènes, les acteurs ont utilisés les mêmes installations d' entraînement des astronautes comme le Shuttle Simulator, le Shuttle Simulator Control Booth, la salle de réalité virtuelle et la fameuse piscine. Afin d' être au mieux avec la réalité, l' équipe du film s' est rendue au KSC, en Floride, dans le bâtiment d' assemblage VAB, les pad 39 et la piste d' atterrissage SLF. Comme pour un vrai départ, les acteurs astronautes ont été filmés sortant de l' O & C Building vêtu de la combinaison orange et montant dans le van jusqu' au pad de tir.

           

          

" Je voulais faire le film aussi croyable que possible, " explique Eastwood. " Pour le faire, nous avons eu besoin de l' aide aussi proche que possible de la NASA pour sentir les circonstances qui entourent un lancement. C'est un processus compliqué et il a exigé une organisation prudente et une collaboration sur tous les niveaux. Amener une équipe de cinéma pour simuler un lancement était probablement un grand casse tête pour NASA, mais l'agence s'est vraiment " cassé " pour nous".

Pour les scènes d' apesanteur, toute une série de technique a été utilisé, gants pendus au plafond, gens cachés dans les murs chargés de les faire bouger, objets suspendus à des filaments, acteurs sur des petits sièges. Les effets spéciaux du film sont signés ILM. 

             

 

 

Clint Eastwood FILMOGRAPHIE