| L'homme est fait pour
vivre sur la terre au niveau du sol entouré d'une atmosphère le
protégeant des rayons nocifs et l'espace et du vide. Notre respiration
produit de l'oxyde de carbone et de vapeur d'eau à pression constante
et notre inspiration amène de l'air à pression extérieure. En montant
en altitude la pression de l'air diminue, l'oxyde de carbone et la
vapeur d'eau occupe alors plus de place dans notre corps, laissant moins
de place à l'air inspiré. A 9000 m, les fluides de notre corps se
transforment en gaz à cause de la faible pression, c'est l'embolie.
Avec un équipement à oxygène, on limite ce manque d'air et jusqu'à
12000 m. Au delà, une tenue pressurisée est obligatoire.
La température du corps humain est de 37°C. A 19000 d'altitude, la pression de l'air est telle (47 mm de Hg) que nos liquides présent dans le corps se mettent à bouillir. La cabine Mercury est donc pressurisée avec 100% d'oxygène à une pression de 351 g par cm2. Sa tenue le protége d'une éventuelle chute de pression en vol. Elle comporte quatre parties majeures: le torse, le casque, les gants et les bottes. En dessous, l'astronautes a scotcher sur sa peau des capteurs bio-métriques et un sous vêtement. International Latex Cie, BF Goodrich et David Clark Cie terminent le développement de la tenue des astronautes. Le premier contrat est passé en juillet 1959 et porte sur 21 tenues, trois pour chaque astronautes, d'un montant de 98 000 $. BF Goodrich développe des tenues pressurisées dérivées des Mark 4 des aviateurs de la Navy. Mais plusieurs essais, ces tenues sont considérablement modifiées et qualifiées pour Mercury en 1959. Trois tenues sont fabriquées pour chaque astronaute, une de vol, une pour l'entrainement et une de secours. La tenue Mercury est constituée de 6 couches dont le rôle est de protéger l'astronaute de l'environnement du vide spatial, d'enregistrer et envoyer des données sur sa condition physique au stations de poursuite au sol. Après l'examen de pré-lancement, l'astronaute est équipé de senseurs bio-médicaux qui transmettront au sol des données sur sa santé. Ils sont regroupés dans un connecteur sur la partie torse de la tenue. Un autre connecteur sert à transmettre ses données aux vaisseau. Un thermomètre rectal permet d'enregistrer la température du corps. Le sous vêtement d'une seule pièce a de longue jambes et des douilles. La partie torse recouvre tout le corps sauf les mains et la tête. Elle est constituée d' une couche intérieure de néoprène avec du nylon par dessus et une couche extérieure de nylon aluminé. Un zip en diagonale permet de mettre la tenue. Le casque en fibre de verre est protéger par une visière en plexiglas. Lorsqu'elle est abaissée, un contact gonfle un joint assurant l'étanchéité. Chaque casque est moulé à l'intérieur pour chaque astronaute. Deux micro et deux écouteurs indépendant assurent les communications avec le sol. Les bottes sont à lacet et recouvert de film d'aluminium. Les gants sont constitués de deux couches de nylon et d'estane. Ils sont attaché au torse par des bagues vérrouillables. Les joints mobiles du coude et des genoux ont été réalisé par de simple morceaux de tissus cousus dans la tenue. Mais même avec ces morceaux de tissus, il était difficile pour le pilote de plier le bras ou lutter contre les forces de pression du costume. Comme les articulations étaient serrées, les joints de la tenue se plient sur eux même réduisant le volume interne et augmentant la pression.
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