L' HYDRAULIQUE DE L' ORBITER
Le système hydraulique de la navette relève de techniques éprouvées en aéronautique et il est fiable. A ce système vaut la commande, lors du retour des élevons, le dégagement du train d’ atterrissage et au lancement l’ orientation des tuyères des moteurs SSME. Le système hydraulique est connu sous le nom de APU, Auxilary Power Units. Ces APU construits par Singer Kearfott ne pèsent que 39 kg, mais fournissent 103 kW, 138 CV de puissance. L’ énergie provient d’ une turbine de 103 kW alimentée par des gaz provenant d’ une décomposition catalytique d’ hydrazine. Ce liquide étant conservé dans un réservoir de 134 kg, pressurisé à l’ Hélium sous 27 bars. Sa décomposition intervient dans un générateur de gaz dont la température atteint 927°C, les gaz effectuant deux passages dans la turbine (vitesse de 72 000 t/ mn), avec un subtil système d’ échangeur autorisant la perte d’ énergie minimale. Cette turbine entraîne une pompe capable d’ un débit de quelques 4 litres par seconde, sous une pression de 211 kg par m2. Grâce à cette pompe peuvent être actionné les différents organes de la navette exigeant une commande hydraulique. Les canalisations sont en titane avec pour assurer le refroidissement du système, un échangeur de chaleur sur chaque ligne de retour. Trois APU se trouvent sur l’ Orbiter. Ils sont disposés à l’ arrière près des moteurs.
Scan Dennis Jenkins
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