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Centre Spatial Guyanais E.L.A. 1
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LES MOYENS COMPLEMENTAIRES ARIANE Les Moyens Complémentaires Ariane (MCA) regroupent tous les moyens non spécifiques du lanceur qui assurent le support indispensable pour réaliser la coordination de la préparation et de l'exécution des opérations de lancement. Ces moyens fournissent notamment les mesures relatives au déroulement du lancement et aux expériences embarquées et assurent la sauvegarde des personnes et des biens pendant les opérations. Il s'agit essentiellement, d'une part des moyens de mesure du CSG et, d'autre part des stations aval (NATAL au Brésil et NASA-Dod). Après la pause forcée entre 1975 et 1977, suite à l'arrêt des lancements de fusées sondes et Diamant, le CSG s'est modernisé. La qualification technique du champ de tir, en particulier des moyens du CSG, à Kourou et des 3 stations aval; s'est terminée fin novembre 1978. La recette des équipements du CSG a lieu le 21 décembre et celle des stations aval le 1er février 1979. Le matériel, datant de 10 ans (Europa) a du être modernisé, amélioré ou changé comme les moyens informatiques du système de localisation (ordinateurs, logiciels, pupitres). La matériel de télémesure a du être complètement remplacés pour s'adapter aux nouvelles normes (bande E). En attendant le premier lancement de 1979, le CSG a du réaliser de nombreuses simulations pour tester et valider les moyens complémentaires, simulateurs câblés, enregistrements sur bandes et moyens mobiles (avions. fusée sondes équipés de répondeur radar, émetteur-récepteur TM et sauvegarde). 4 fuses sondes ont été lancé pour valider les installations, dont celle du 7 février 1979 pour valider la configuration "Ariane". 2 satellites US GEOS ont aussi été utilisés pour qualifier les liaisons entre le CSG et les stations aval de Natal et Ascension. Ces dernier passant à 7 km-s dans le ciel simule le lanceur Ariane durant les 840 secondes de son vol. Le tir d'une fusée sonde "Eridan" le 14 novembre 1979 qualifiait la base et ses moyens complémentaires. MOYENS TECHNIQUES Les moyens techniques sont répartis sur une zone longue de 60 km sur 20 au centre de laquelle se trouve le centre technique. Coeur du système Ariane, il abrite le centre de contrôle "Jupiter" d'où est assuré en temps réel la direction opérationnelle des lancements , la DO et la salle de sauvegarde. Dans ce lieu sont reçus, affichés et exploités toutes les informations en provenance des systèmes de localisation. Le lieu abrite de puissants ordinateurs pilotant en "temps réel" les équipements de localisation
La "salle Autorité de Conception" au Centre Technique, la salle "Jupiter"
Salle Sauvegarde, au Centre Technique. Elle est responsable de la sauvegarde des personnes et des biens contre les dangers que pourrait présenter les opérations de lancement. La sauvegarde en vol utilise les informations des caméras Tv durant les quelques centaines de mètres de vol, puis les informations de la localisation présentée sur les tables traçantes. Pour la dernière phase de vol, elle doit calculer en permanence le point d'impact du lanceur en cas d'arrêt de propulsion grâce aux données de localisation. La salle de sauvegarde exploite ses informations et le responsable peut à tout moment envoyer le signal de destruction sur la fréquence 405-450 MHz grâce à 2 systèmes d'antennes indépendantes. Au sol, le réseau Tv permet de vérifier pour chaque lancement que l'ensemble des règles de sécurité est respecté à tout instant sur l'ensemble du site. LOCALISATION La trajectoire précise du lanceur est
établie grâce à un ensemble de 9 senseurs (7 radars et 12 cinéthéodolites)
et 9 ordinateurs (6 aux pieds des radars, un ordinateur relais et deux
ordinateurs principaux) répartis sur 5 stations et le centre de contrôle: Interconnection du système de localisation. Les calculateurs principaux CP1 et CP2 alimentent les neuf tables traçantes de la salle de contrôle qui permettent la visualisation en temps réel de la trajectoire. TELEMESURE Les moyens de télémesure
collectent les données émises par les instruments de mesure embarqués entre
la mise à feu et l' injection sur orbite du satellite. 5 stations composent cet
ensemble de télémesure:
Trajectoire d'Ariane et les stations de poursuite terrestre avec leur visibilité, à Kourou (Galliot et Montabo jusqu'à 520 s), au Brésil (Natal entre 380 et 800 s) et dans l'Atlantique (Ascension dès 730 s à l'injection sur orbite à 840 s). La station de Belem, au Brésil voit le lanceur de 190 à 470 s.
Les différentes stations et radars qui suivent les vols Ariane
Vue générale de la montagne des Pères (152 m) près de Kourou et à 20 km de l' ELA 1. Au premier plan la station de poursuite Leblond équipé du radar Bretagne. Au second plan, un des deux cinéthéodolites IR du CSG. Au fond sur le second sommet, la station de télémesure Galliot.
Le radar Bretagne de poursuite lointaine, couplé à un ordinateur, il indique en temps réel la position du lanceur qui est retranscrite sur table traçante.
La station de télémesure de Galliot sur la montagne des pères. Seule l'antenne à l'arrière plan sert pour Ariane (2,2-2,3 Ghz) et permet de recueillir les signaux émis par le lanceur durant les 8 premières minutes du vol.
La salle de visualisation Telemesures à la Montagne des Pères (dite Salle CVI Arianespace) au milieu des années 1980. "Le bruit des stylets sur les "brushs" à partir de H0 moins 30 secondes: l'adrénaline coulait à flots à partir de ce moment. Plus un bruit dans la salle (comme au CDL ou à Jupiter)
Antenne de télémesure Stella de la station de Montabo près de Cayenne. La parabole de cette antenne de 10 m de diamètre permet d' obtenir un gain de 20 000
Station de l'île de l'Ascension au milieu de l'Atlantique.
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