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| Le conteneur abritant l'
étage EPC est amené dans le hall de déstockage. L' intérieur du
container est pressurisé, afin d'assurer un environnement parfaitement
contrôlé, en attendant la mise en oeuvre pour une mission donnée. L'
étage est sortie du conteneur à l' horizontale.
Cette phase initiale des opérations est menée à bien par une équipe
commune Arianespace/EADS. |
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L' EPC libéré est placé
sur un basculeur afin d'être redressé dans le hall d' érection. Cette opération est suivie par
le retrait des divers systèmes d'arrimage qui assuraient un rigoureux
maintien de l'étage principal pendant son transport depuis l'Europe. L'étage
principal est ensuite transféré vers le hall d'intégration proprement
dit, où il est positionné au dessus de la table de lancement. Des bras de fixation
spéciaux sont venus l'enserrer, lui assurant ainsi une parfaite
position, avant de passer à la phase suivante : l'intégration
avec les moteurs à propergol solide. En raison de sa conception même,
l'étage principal n'entre jamais en contact direct avec la table de
lancement, dans la mesure où il est " suspendu " entre les
deux propulseurs d'appoint. |
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Fixés sur des palettes
séparées, les deux EAP sont acheminés dans le BIL. Les palettes utilisées
pour cette opération sont elles-mêmes transbordées, par voie ferrée, depuis
leur propre hall d'assemblage, distant de plusieurs kilomètres. Dans le BIP,
les palettes sont acheminées jusqu'à la plate-forme de lancement, dont elles
vont désormais faire partie intégrante jusqu'au décollage. Ces palettes sont
placées de manière à positionner chaque propulseur d'appoint à 60 mm de
l'étage principal cryotechnique, en prévision de leur raccordement ultérieur.
Cette dernière opération venant alors compléter le bi-étage inférieur
d'Ariane 5. A noter que l' EPC arrive d' un coté du bâtiment et les EAP de l'
autre par une ouverture latérale.
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L' EPC est mis en place
entre les deux propulseurs à propergol solide. Ces trois segments qui
assurent la propulsion du lanceur sont positionnés aux fins de
raccordement ultérieur, l'alignement correct étant vérifié à l'aide
d'un système vidéo. Les techniciens profitent de cette opération pour
accéder à la baie des équipements électriques, sur la cloison intérieure
de la jupe avant, en partie supérieure de l'étage principal. Cette
baie comprend notamment des systèmes de mesure et d'alimentation, et
divers autres équipements électriques nécessaires au bon
fonctionnement du lanceur pendant le vol. |
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Le sommet de l' étage EPC, un épaulement
amovible a été installé à son niveau, assurant ainsi un espace de
travail approprié en vue de la prochaine installation de la case à équipements,
tout en haut de l'étage principal cryotechnique.
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L'étage EPC toujours
suspendu au-dessus de la table de lancement par deux bras de soutien,
est abaissé de 150 mm afin de porter ses points de fixation à la
hauteur de ceux des propulseurs d'appoint. Le positionnement final des
points avant (ou supérieurs) est réalisé à l'aide d'obus de guidage
qui seront ensuite retirées, afin de permettre l'installation des
boulons de fixation. Des plates-formes de travail sont en cours de
montage autour du lanceur, en vue des opérations d'intégration et de vérification
qui suivront le raccordement de l'étage principal cryotechnique et des
propulseurs à propergol solide. |
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Le raccordement final de
l'étage principal cryotechnique (EPC) et de l'étage d'accélération
à poudre (EAP) est réalisée à l'aide de bielles assurant le
raccordement EPC-EAP au niveau de leurs points de fixation arrière.
Trois bielles de liaison sont utilisées sur chaque propulseur de l'EAP,
deux bielles parallèles d'égale longueur, pesant chacune 200 kg, et
une troisième, plus courte, installée obliquement et pesant 100 kg.
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Les techniciens de l'équipe
de lancement poursuivent l'installation de la case à équipements
d'Ariane 5, au sommet de l'étage principal cryotechnique. La case à équipements
est le premier élément de la section supérieure d'Ariane 5, qui
inclura :
- l'étage à propergol stockable,
- la charge utile avec sa structure porteuse,
- la coiffe.
La case à équipements est une structure circulaire de 5,40 m de diamètre,
haute de 1,60 m, et pesant environ 1,5 tonnes au décollage. Elle est équipée
de centrales inertielles à gyrolasers et de calculateurs de bord. La
case à équipements assure le guidage du lanceur et le séquentiel des
différentes phases du vol, ainsi que les télémesures et la
distribution d'énergie électrique. Elle accueille également le système
de contrôle d'attitude, qui utilise l'hydrazine contenue dans des réservoirs
en titane pressurisés à l'azote. les techniciens ont également préparé
les systèmes pyrotechniques/électriques des bielles de liaison arrière,
qui assureront la séparation entre l'étage principal cryotechnique et
les propulseurs à poudre, dès lors que ceux-ci auront accompli la
mission qui leur incombe. Ils ont également chevés les ultimes opérations
de liaison de l'étage principal cryotechnique et de l'étage d'accélération
à poudre
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les techniciens réalisent
les raccordements électriques entre l'étage principal et l'étage
d'accélération à poudre. Cette opération permet d'assurer les
liaisons requises pour le guidage-pilotage et les ordres séquentiels
des différentes phases du vol. Les techniciens réalisent également
les opérations d'isolation de la bouteille sphérique de pressurisation
qui dessert le réservoir d'oxygène liquide (LOX) de l'étage
principal. Cette bouteille contient de l'hélium liquide pressurisé à
très faible température (4 degrés kelvins), destiné à alimenter le
réservoir LOX et à assurer la fluidité de l'alimentation en oxygène
liquide vers le moteur Vulcain qui équipe l'étage principal
cryotechnique.
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Les techniciens réalisent
l'installation de l'étage supérieur du lanceur. Cet étage à
propergol stockable (EPS) utilise du carburant MMH et du comburant N2O4.
Il vient se loger dans la case à équipements, au sommet de l'étage
principal cryotechnique. Le moteur réallumable Aestus de l'EPS est
alimenté à l'aide de 9,7 tonnes d'ergols, stockés dans quatre réservoirs
pressurisés. Les techniciens ont également compléter les
raccordements électriques entre l'étage principal cryotechnique et le
second propulseur de l'étage d'accélération à poudre.
Le moteur réallumable
Aestus (à gauche).
L'étage supérieur EPS du lanceur (dessous à gauche).
Le haut de l' étage supérieur (ci dessous) |
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Les techniciens poursuivent
la mise en configuration de l'étage à propergol stockable d'Ariane 5.
Ils complètent également les raccordements électriques
notamment entre la case à équipements et l'étage principal
cryotechnique, entre l'étage principal et le sol, et entre l'étage à
propergol stockable et la case à équipements.
Les capotages et les protections thermiques de haut en bas du lanceur
sont installés. Les Prises Ombilicales Electriques sont raccordées
au niveau de l'EPC et de la case à équipements. Les équipes procèdent
à l'intégration des batteries d'essais dans la case, ainsi que dans l'étage
principal cryotechnique et dans l'étage d'accélération à poudre.
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Mise sous tension du
lanceur. Cette opération permet de vérifier les différents systèmes
électriques et de support, ainsi que les mesures du lanceur. Les
techniciens contrôlent la mise sous tension depuis leurs consoles
informatiques situées dans le Centre de contrôle de lancement Ariane 5
CDL 3, à quelques centaines de mètres du Bâtiment d'Intégration
Lanceur.
Les techniciens de Daimler Chrysler Aerospace procèdent aux contrôles
d'étanchéité du moteur Aestus et des sphères d'hélium qui servent
à pressuriser les réservoirs de carburant et de comburant. Les
techniciens d'Arianespace sont plus spécialement portée sur la
validation électrique des dispositifs pyrotechniques de sécurité/destruction
d'Ariane 5. Les autres membres d'Arianespace, d'Aerospatiale et de la
SEP sont quant à eux occupés à raccorder les lignes d'alimentation en
ergols, gaz et fluides entre l'étage principal cryotechnique (EPC) et
l'étage d'accélération à poudre (EAP). |
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Les deux répondeurs
radars du lanceur, qui font partie du système de suivi d'Ariane 5, ont
été mis en fonction par les techniciens de l'équipe de lancement afin
d'effectuer les essais de réception avec le réseau de la station sol
du Centre spatial guyanais. Les techniciens de l'équipe de lancement
ont réalisés les essais d'étanchéité et fonctionnels sur le système
de pressurisation de l'étage supérieur. Les deux sphères d'hélium
qui permettent de pressuriser les réservoirs de carburant de l'étage
à propergol stockable ont été testées à leur niveau de pression de
400 bar.
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Les équipes d'électriciens
procèdent à l'analyse des données du lanceur, à la suite de sa mise
sous tension, intervenue la semaine dernière. Les 700 mesures de bord
transmises par le système de télémesure d'Ariane 5 ont fait l'objet
d'une attention particulière. En effet, ces mesures fournissent des
données fondamentales pendant le compte à rebours final, avant le
lancement, et pendant le vol lui-même, avec notamment une évaluation détaillée
du comportement du lanceur avant, et pendant, la mission. les
techniciens de l'équipe de lancement ont achevé le raccordement des
lignes d'alimentation en ergols sur l'étage principal cryotechnique et
les essais fonctionnels ont été réalisés sur le circuit de contrôle
des réservoirs en ergols du moteur Vulcain.
23 avril, V119, les techniciens de l'équipe de lancement ont réalisés
les essais du circuit d'alimentation en hélium pour le système de
commande de l'étage principal cryotechnique. Les sphères d'hélium
pressurisées, à l'extérieur du bâti-moteur de l'étage principal,
ont été validées, ainsi que le régulateur de pression du circuit d'hélium
gazeux. Afin de préparer l'arrivée d'Ariane 504 dans le Bâtiment
d'Assemblage Final, les activités de cette journée ont inclus la vérification
de la coiffe de la charge utile. Cette coiffe, fournie par la firme
suisse Oerlikon-Contraves, comprend deux demi-coiffes qui ont été
assemblées dans le hall d'encapsulation du BAF. |
Les essais fonctionnels du Système
de Contrôle d'Attitude, dans la case à équipements du lanceur, sont menés
par le personnel d'Arianespace et de Matra Marconi Space. Le Système de Contrôle
d'Attitude permet d'assurer le contrôle en roulis, pendant le vol, de l'étage
principal cryotechnique, après largage des deux fusées constituant l'étage
d'accélération à poudre. Il assure également le contrôle en roulis de l'étage
à propergol stockable d'Ariane 5, ainsi que le contrôle trois axes pour
l'ensemble des manoeuvres de mise à poste des charges utiles. L'étage
principal cryotechnique d'Ariane 5 est également l'objet des soins de l'équipe
de lancement, qui a achevé la première phase des essais d'étanchéité sur le
moteur Vulcain de la SEP/Snecma.
Les techniciens procèdent à l'inspection finale de l'étage à propergol
stockable d'Ariane 5, avant l'installation des isolations et des protections de
vol. La vérification du moteur Vulcain de l'étage principal est réalisé. Le
remplissage en huile du groupe d'activation du moteur Vulcain est notamment réalisé.
Les quelques 50 kg d'huile qui seront emportés dans un réservoir extérieur
sur le bâti-moteur de l'étage principal seront utilisés au fur et à mesure
de l'activation mécanique de la tuyère qui assurera le pilotage pendant la
montée.
Les techniciens de l'équipe de lancement réalisent la pose des isolations et
protections sur l'étage à propergol stockable du lanceur, ainsi que le contrôle
d'alignement du moteur réallumable Aestus qui équipe cet étage. Les essais
fonctionnels et les derniers essais d'étanchéité de l'étage principal
cryotechnique d'Ariane 5 sont achevés, et le groupe d'activation du moteur
Vulcain est préparé pour la suite de la campagne.
La répétition technique qui a pour but de simuler électroniquement la
mission, depuis le compte à rebours jusqu'au terme des vingt-cinq minutes de
vol d'Ariane 5 permet de valider
l'assemblage et l'intégration d'Ariane 5. Dans le Bâtiment d'Intégration
Lanceur, Ariane 5 se présente maintenant pratiquement en configuration de vol,
à l'exception de sa charge utile.
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Le transfert d'Ariane 5
vers le Bâtiment d'Assemblage Final est imminent. Les divers échafaudages
et plates-formes de travail qui entouraient Ariane 5 pendant son séjour
dans le Bâtiment d'Intégration Lanceur, commencent à être démontés.
Un capot de protection temporaire est posé sur la case à équipements,
en partie haute du lanceur, afin d'éviter les inconvénients d'éventuelles
intempéries pendant les 60 à 90 minutes que nécessitera le transfert
d'un Bâtiment à l'autre
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A noter que le lanceur Ariane n'
est pas boulonné sur la table de lancement contrairement à Ariane 4 (système
de crochet sur l' étage L220). C 'est son propre poids qui la maintient droite,
les EAP sont "juste" posés sur les palettes et sur la table de
lancement. Il n' y a que les LBS (liaisons bord-sol) entre la table et l'EPC
(rien sur les EAP). Ces LBS sont les tuyaux de remplissage/vidange
des ergols cryogénique de l'EPC. Il se trouve
dans des "caissons" qui sont automatiquement recouverts par des
plaques
au décollage (pour protéger les installations).
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