La lavande on s'y connait !! HISTOIRE DE MISSILES...
LE 1er GMS DU PLATEAU D'ALBION

 

LE PLATEAU D'ALBION AUJOURD'HUI

VISITE DES ZL

Les 18 zone de lancement ZL sont restés dans l'état prête pour une éventuelle reconversion, d'autres ont été recouverte de remblais après avoir fermés les silos. Il était prévu de raser les bâtiments de surface des ZL mais le manque de financement a retardé puis annulé l'échéance. Seules deux ZL ont vu leur BDS rasé, la ZL 1-4 et la 2-4 à coté de la BA 200.  L'Armée a essayer de revendre toutes les ZL, soit à leur ancien propriétaire lorsqu'il était encore vivant soit à des particuliers et laissés tel quel servant de parc à animaux, de stockage pour le foin ou le bois, soit rachetés par des mairies pour des projets quelquefois originaux (l'observatoire SIRENE, la  déchèterie de Sault...). Une ZL sert de station de mesures sismiques, une autre abrite une antenne de l'ONERA. Presque 10 ans après, l'Armée reste propriétaire de quelques ZL dont elle a du mal à se séparer, tant leur système de bureaucratie est complexe. Néanmoins pour environ 7500 euro, vous pouvez espérer en devenir "l'heureux propriétaire".  

Eté 2004, à l'occasion d'une série de conférences sur la conquête de la lune donnée par l'équipe de l'observatoire SIRENE à Lagarde d'Apt sur une ancienne ZL reconvertie, je décide de passer la zone au peigne fin et de photographier ce qui restent des ZL depuis 1999.

Mon parcours commence par le Nord. Venant de Sisteron, je remonte la vallée du Jabron pour atterrir au col de l'homme mort  sur la montagne d'Albion par la D63 après Les Omergues. Du col de l'Homme mort, la vue est fantastique: d'un seul coup d'oeil, l'ensemble du plateau d'Albion. 

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Panoramas depuis le col de l'homme mort. La ZL 2.1 est visible en bas à droite

La descente vers le village de Ferrassières permet de découvrir la ZL 2-9, une des plus hautes à 1100 m d'altitude. Etrangement, la porte du bâtiment extérieur est ouverte ! Après vérification, son nouveau propriétaire s'en sert pour stocker du fumier et du bois. On y trouve même une remorque de 38 tonnes ! En 2010, la ZL2-9 a été reconverties en parc de panneaux solaire.

De chaque coté du village, deux sites, la ZL 2.1 au milieu d'un champ ( sur la D189) et la ZL 2.8 au lieu dit "La Gabelle" au bord de la D518. La ZL 2-1 a elle aussi été reconvertit en parc de panneau solaire en 2010. La ZL 2-8 abrite depuis 2007-2008 une unité de concassage de graviers. En descendant vers St Trinit au Sud, on découvre la ZL 2.2 au bord de la D198 avec une petite ferme à coté. Depuis fin 2009, la ZL 2.2 abrite une centrale solaire photovoltaïque (16 400 panneaux sur 3 hectares fabriqués par First Solar et déployée en partenariat avec la société française Ciel et Terre) capable de produire 1,2 MWc pour les besoins de 600 foyers soit 3 000 kWh par an et par foyer. C'est la première centrale construite par AES Solar en France pour un cout de 5 millions d'euro. La centrale a été financé par le Crédit Coopératif et construite dans le cadre d'un contrat "clé en main" par GES Global Energy Services (Espagne).
L'électricité produite sur cette centrale est vendue à EDF dans le cadre d'un contrat de rachat d'électricité sur 20 ans.

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Ferrassières

De St Trinit, direction Revest du Bion pour rencontrer les ZL 2.5 et 2.7. La ZL 2.5 est sur la D950 à droite en descendant une route dans la forêt. La ZL 2.7 est juste après le croisement avec la D518 qui remonte à Ferrassières sur la gauche en montant. Depuis 2008, elle accueille SCOP (SoCiété Ouvrière de Production) TOFOUILIE, une unité agro-alimentaire pour Revest du Bion. Les travaux ont permit de "déterrer" la porte blindée du silo, maintenant visible. Tofouillie a cédé la place à Tossalia, produit issue de l'agriculture biologique. La ZL a été partagé en deux en 2010, et abrite un parc de panneau solaire.

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Revest du Bion

La D950 m'amène à Revest du Bion. Deux routes en partent vers le Sud pour rejoindre St Christol et Simiane. Le long de la première (D218), deux sites, la ZL 2.6 et la ZL 1.4. La ZL 2.6 en face la chapelle Notre Dame de l'Ortiguière a été reconvertit en septembre 1997 et accueille les antennes radar GRAVES (Grand Réseau Adapté à la VEille Spatiale) pour la surveillance de l'espace de l'ONERA développées avec Thomson-CSF. II s'agit d'un système bistatique dont l'émetteur se trouve dans la région de Dijon à Broyes-les-Pesnes et le récepteur sur le plateau d'Albion. II permet de détecter des objets volants jusqu'a 1.000 km d'altitude. Dans un second temps, il s'agira de développer les techniques d'identification. Pour cela, l'Onera étudie un instrument a optique adaptative, tandis que le FGAN allemand étudie un radar. L'Onera a acquis dans ce domaine une expérience avec le télescope VLT du Chili. Par ailleurs, le radar trans-horizon Nostradamus, qui utilise la réflexion sur l'ionosphère pour détecter les missiles de croisière a basse altitude possède déjà deux branches des quatre éléments du radar de 400 m de diamètre. Dans ce cas, l'émission et la réception s'opèrent au même endroit. Actuellement, I'Onera termine la troisième branche. Le réseau GRAVES scrute l'espace et après détection d'un objet adresse ce dernier à un module d'imagerie pour identification. Ce projet a été développé sur financement de la Direction des Missiles et de l'Espace de la Délégation Générale de l'Armement. A noter que sur cette ZL, la porte du silo est toujours intacte et visible.  
La ZL 1.4 n'a plus son bâtiment extérieur. Elle fut une des premières à être détruite. A son centre une construction en parpaings en forme de rectangle remplie de pierres. Elle appartiendrait toujours à l'Armée.

LES RADARS SECRETS DE L'ONERA 

Depuis plusieurs années déjà l'Onera, Office national d'études et de recherches aérospatiales, a entame l'étude de nouveaux concepts de radars et conduit d'importants travaux sur la furtivité. Si certains systèmes comme le premier radar basse fréquence a impulsion et antenne synthétique (RIAAS) ont fait l'objet d'un transfert industriel, vers Thomson Airsys, d'autres bénéficient depuis quelques mois d'une indiscutable montée en puissance du rythme de leur développement. C'est le cas du radar de surveillance de l'espace "Graves".

Dans le domaine de la détection a longue distance, le programme radar Graves de surveillance de l'espace (Grand Réseau Adapte a la VEMe Spatiale) va entrer dans une toute nouvelle phase de son développement. Celle-ci associe dorénavant l'Allemagne (F-GAN) a travers le couplage d'un radar capable d'effectuer de l'imagerie satellitaire avec pouvoir de résolution de 25 cm a 1.000 km de distance. 

Développé sur financement de la Direction des missiles et de l'espace de la Délégation générale pour l'armement, le réseau Graves s'appuie sur une architecture radar bistatique a balayage électronique. Les premiers essais du système prévu pour être opérationnel au début des années 2000 se sont déroulé en décembre 2004 après de nombreux retards. Il s'agissait de vérifier la capacité de ces outils à établir un catalogue d'éléments orbitaux à partir du traitement des mesures angulaires et de vitesse radiale collectées par le radar a partir d'un signal émis d'un site implanté au Nord de l'aérodrome de Broyes Aubigney Montseugny (70140) à 30 km à l'Est de Dijon (45° 20' 54" N et 5° 30' 54" E), et dont la réception s'effectue sur l'ancienne ZL 26 du plateau d'Albion.

Destiné a détecter en moins de 24 heures les satellites d'orbite circulaire dont l'altitude sera comprise entre 250 km et 1.000 km, le réseau Graves est conçu, précise-t-on a l'Onera, autour d'un certain nombre de compromis, Positionné en France métropolitaine, il verra par exemple ses capacités de détection limitées vis a vis d'objets gravitant sur des orbites faiblement inclinées sur l'équateur. Mais l'on fait observer que ces dernières sont assez peu utilisées et que dans tous les cas le radar Graves sera en mesure de poursuivre 60 % des satellites. A titre indicatif une portée en altitude de 2000 kilomètres aurait permis d'élargir a 85 % le potentiel de détection du réseau Graves, mais un tel choix aurait conduit a l'installation d'émetteurs seize fois plus puissants.

Graves en revanche aura une très grande promptitude de détection. La détermination d'orbite s'effectuera des le premier passage du satellite. Quant a la zone de surveillance, elle aura la forme d'une couronne conique dont le site sera compris entre 10 degré et 30 degré, et sera couverte par un ensemble de huit faisceaux de 20 degré d'ouverture en site et 8 degré en gisement. Chaque faisceau balaye de façon continue a une vitesse parfaitement ajustée un secteur de 45 degré en azimut.

S'agissant du réseau de réception, il est constitue d'une couronne sur laquelle sont implantées 200 antennes élémentaires. Omnidirectionnelles en gisement, chacune de ces antennes peut assurer un recueil de signal en site de 10 a 50 degrés. Les satellites ne pouvant en fait être différencies que par leur position angulaire, leur vitesse radiale et plus particulièrement leur accélération, le radar Graves, précise-t-on a la direction de programme, nécessitera de colossaux moyens de calcul pour traiter l'important volume d'informations que nécessite la surveillance spatiale.

Centre émetteur de Dijon

Antenne réceptrice du plateau d'Albion

Depuis 1992, Jacques Bouchard travaille à plein temps au développement de Graves en tant que spécialiste de mécanique spatiale. Il a commencé, dans le cadre de l'étude de définition de ce projet, par définir la zone que devait scruter le radar pour assurer les objectifs de la mission, c'est-à-dire fournir aux utilisateurs, c'est-à-dire les militaires, un catalogue d'éléments orbitaux régulièrement mis à jour. Ensuite, il a conçu des logiciels de simulation de cet instrument pour vérifier que celui-ci était capable de satisfaire les objectifs. Enfin, Jacques Bouchard a développé les logiciels d'exploitation orbitographique des mesures, un travail qui vient de se terminer par la campagne de test des systèmes orbitographiques en décembre 2004. Cette campagne, il l'a effectuée notamment avec sa femme, Aline Bouchard, également ingénieur de recherche au sein du DPRS, qui a assuré les tests de ces logiciels. "Il s'agissait notamment de vérifier que nous étions capables d'établir un catalogue d'éléments orbitaux à partir du traitement des mesures fournies par le radar." L'objectif de cette campagne était également de vérifier la quantité et la qualité des mesures produites par le radar qui avait subi des modifications profondes par rapport au prototype testé en 2001 (doublement de la puissance d'émission, nouveau calculateur de traitement du signal six fois plus puissant).

Afin d'être compatible avec les catalogues existants, notamment le catalogue américain, le catalogue d'éléments orbitaux français est au format de diffusion dit "two lines". "Les données diffusées par Graves ne concerneront qu'une fraction de ce que le système américain peut observer. Il faut savoir que le catalogue américain répertorie des objets dont l'apogée est proche de la Lune, c'est-à-dire à une distance d'environ 300 000 km", souligne Jacques Bouchard qui précise que le système américain est incroyablement plus riche en capteurs de mesure. Cela dit, avec un capteur unique, Graves est capable d'observer presque le quart de la totalité des objets répertoriés par le catalogue américain. "Nous avons sans doute une cohérence de traitement bien supérieure à ce dont disposent les Américains", estime-t-il.

Au cours de cette première campagne, Graves a permis de répertorier quelques satellites qui n'apparaissent pas dans le catalogue d'éléments orbitaux diffusé par les Américains... Par ailleurs, les Américains limitent volontairement la production de ces données à 24 heures alors que la fréquence de rafraîchissement des éléments fournis par Graves est de 12 heures dans 70% des cas. "C'est donc tout l'intérêt de disposer de son propre système de surveillance spatiale et de se garantir ainsi contre un éventuel arrêt de la distribution de ces données", constate Jacques Bouchard.

Dans le courant de l'été 2005 sera menée une seconde campagne d'essai visant à tester le système orbitographique de Graves. Une nouvelle fois, Jacques Bouchard et sa femme Aline feront équipe pour exploiter les mesures collectées par le radar, piloté depuis l'Onera. Ensuite, le système orbitographique sera livré aux militaires et connecté au radar via le réseau de l'armée de l'air. Il restera alors à effectuer quelques réglages plus fins du système, et notamment des logiciels, au cours de l'année 2006. "L'activité solaire a une influence, en particulier sur la réfraction ionosphérique et donc sur la qualité des mesures. Par conséquent, il se peut que le système connaisse certaines fluctuations", déclare l'ingénieur de Châtillon. Cela dit, les données fournies par ce système de veille spatiale seront disponibles et utilisables dès l'automne 2005. Pour Jacques Bouchard, ce sera l'aboutissement d'un travail de treize ans, treize années dont une bonne partie durant laquelle il a réalisé du développement logiciel "à haute dose", un travail particulièrement prenant. "C'est assez rare de voir l'aboutissement d'un tel projet", reconnaît-il.

D'après un document de l'ONERA , juillet 2005

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Fin mars 2006, c'est par hasard que je passe devant la ZL 2.6 pour rejoindre l'équipe de Sirene à Lagarde d'Apt. La ZL est ouverte, des voitures, un cars sont garés sur le parking intérieur. Ni une ni deux, je me lance, je rentre sur le site !

Dans l'été 2007, après 16 mois d'opération, on apprend que le système GRAVES aurait détecté 20 à 30 satellites non répertoriés dans le catalogue du DoD Américain. Cette découverte de "satellites qui n'existent pas" dixit le DoD pourrait faire balance dans les négociations que la France compte ouvrir avec les américains quand à la publication de données concernant ces propres satellites militaires en orbite au grand public, alors qu'ils boycottent les données de leurs propres satellites "classifiés". Le programme de détection Graves (300 millions d'euros) devrait être approuvé par l'Europe spatiale en 2008 si un accord est trouvé avec les partenaires.

 

Une rumeur prétend que la ZL 1-4 servirait de laboratoire d'essai des technologies électromagnétiques, cela expliquerait peut être le crash récent et inexpliqué d'un appareil militaire sur le plateau. Le vendredi 19 septembre 2003 vers 09h30, au cours d'une mission d'entraînement, un avion biplace de type Tucano, de la base aérienne de Salon de Provence, s'est écrasé au sud-ouest de la commune de Saint Christol. Le pilote, un élève qui était seul à bord est décédé. L'avion s'est écrasé sur les hauteurs, sur une zone non habitée sans causer de dommages aux tiers. L'enquête a conclu que les causes de l'accident étaient dues à une perte de connaissance du pilote.

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St Christol d'Albion

Après St Christol, on monte vers le petit village de Lagarde d'Apt, 30 habitants qui accueille deux sites. Au passage au sommet du col, à l'intersection de la D34/ D224, la ZL 1.3 abandonnée. La commune de Lagarde a deux zones de lancement qu'elle a su reconvertir après le départ des militaires. La ZL 1.2 est la plus célèbre. Elle abrite l'observatoire astronomique SIRENE depuis mai 2001. A 1000 m d'altitude dans une atmosphère presque pure, les amateurs comme les professionnels peuvent 300 jours par an observer le ciel et les étoiles. A la sortie de village, en bordure de la route, la ZL 1.1 (en face se trouvait le restaurant des Lavandes) qui depuis 2003 est en travaux grâce à l'ONF et la commune. 144500 euro de travaux va permettre la création d'un  lieu de repos et le BDS un bistrot de pays. La première tranche des travaux d'un coût de 144500 euro est terminée, le bâtiment de surface ayant été entièrement "habillé" de pierre. La seconde tranche a permit d'aménager l'intérieur. Le bistrot de pays est inauguré en avril 2006. En 2010, la partie au nord de cette ZL est aménagé pour recevoir elle aussi un parc de panneau solaire.
A noter que ces ont sur les ZL 1-2 et 1-3 que furent réalisés des essais du système de protection aux impulsions électromagnétiques IEM. La ZL 1.1 reçu la première le missile S3.

Descente vers Rustrel et remonté vers Simiane la Rotonde par le Sud, on trouve deux sites, la ZL 1.9 et 1.8. Situé au bord de la route D51 à la frontière du Vaucluse dans un virage en descente, la ZL 1.9 qui a servit notamment pour le déploiement d'une maquette de missile S2 en 1970. Après Siminane, en allant sur Montsalier, la ZL 1.8. Le site est une station sismique du réseau national d'alerte aux tremblement de terre. Un panneau sur la grille du Département analyse surveillance environnement me signale de ne pas perturber le site !  Une particularité, une partie du bâtiment extérieur a été détruite et la tour de guet enlevée. C'est la seule ZL sans sa tour de guet. Cette tour a été vu dans un champ vers Revest du Bion !! 

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Simiane la Rotonde

En remontant vers St Christol, à quelques centaines de mètres de la base 200, la ZL 2.4, sur une colline du plateau. Difficilement observable depuis la grille d'entrée, il n'en reste rien, même pas le bâtiment extérieur, juste sa trace au sol comme la ZL 1.4. Au Sud de la base, sur la D18, en bordure de route la ZL 1.6 avec ses deux portails d'accès et la ZL 1.5 noyée dans une épaisse forêt de chênes et de châtaignais. 

Sur la D30 en allant sur Rustrel, la ZL 1.7, curieusement barré par un câble dans une gaine électrique orange ! Le propriétaire ne veut pas qu'on dérange !

La reconversion la plus insolite et la plus originale est la ZL 2.3 sur la route de Sault en bordure de la D244. Situé à 900 m d'altitude, la ZL 2.3 est maintenant depuis début 2003, la déchèterie du SIRTOM d'Apt. Le site a été racheté pour une bouchée de pain, 50 000 F à l'époque par la mairie de Sault. Il était prévu un déchèterie vers Revest du Bion sur la ZL 2.2, mais le terrain racheté par un paysan qu'on avait exproprié n'a jamais pu être racheté par la mairie. Sur la ZL 2.3, la dalle bétonnée sert pour le déchargement dans les différents containers installé où logeait il y a 10 ans les 140 tonnes de la porte refermant le silo. 

Sur la BA 200, deux ZL avaient été aménagé en 1977 pour l'entraînement et la formation des équipes quand est arrivé le missile S3. Apparemment, elle n'ont pas été démantelées et sont restées intactes. Seuls les missiles ont été enlevés, le reste du matériel étant maintenant laissé sous la surveillance d'équipes de la base aérienne d'Orange (26) qui tous les 3 ans viennent contrôler le vieillissement des matériaux.

 

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Les 18 Zones de Lancement sont situées entre Montbrun au Nord dans la Drôme et Rustrel au Sud dans le Vaucluse sur une zone de 800 km2. Les 9 ZL gérées par le PCT 1 sont au Sud de St Christol, les 9 autres gérées par le PCT 2 sont au Nord. Elles sont "dissimulées" à 3 km d'intervalle au minimum.
ZL 1.1 (bistrot de pays en 2006 et centrale solaire photovoltaïque en 2010) albion ZL 11 02.JPG (331395 octets) albion ZL 11 04.JPG (326644 octets) albion ZL 11 2006.JPG (1093766 octets)
ZL 1.2
(observatoire SIRENE)
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ZL 1.3 (abandonnée) albion ZL 13 05.JPG (324246 octets) albion ZL 13 04.JPG (322596 octets) albion ZL 13 02.JPG (335807 octets)
ZL 1.4 (armée de terre) albion ZL 14 01.JPG (333530 octets) albion ZL 14 02.JPG (327284 octets)  
ZL 1.5 albion ZL 15 03.JPG (320181 octets) albion ZL 15 02.JPG (322450 octets) albion ZL 15 04.JPG (336542 octets)
ZL 1.6, avec ses deux portails albion ZL 16 01.JPG (334390 octets) albion ZL 16 02.JPG (332501 octets) albion ZL 16 03.JPG (808815 octets)
ZL 1.7 albion ZL 17 01.JPG (335666 octets) albion ZL 17 02.JPG (332244 octets) albion ZL 17 05.JPG (319885 octets)
ZL 1.8 (station sismique) albion ZL 18 01.JPG (341679 octets) albion ZL 18 02.JPG (325991 octets) albion ZL 18 04.JPG (330012 octets)
ZL 1.9 albion ZL 19 02.JPG (325661 octets)    
ZL 2.1 (centrale solaire  photovoltaïque en 2010) albion ZL 21 01.JPG (329759 octets) albion ZL 21 02.JPG (328401 octets)  
ZL 2.2 (centrale solaire photovoltaïque en 2010) albion ZL 22 01.JPG (329287 octets) albion ZL 22 02.JPG (328661 octets)  
ZL 2.3
(déchèterie SIRTOM)
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ZL 2.4 albion ZL 24.JPG (331503 octets)    
ZL 2.5 albion ZL 25 01.JPG (325233 octets) albion ZL 25 02.JPG (329187 octets) albion ZL 25 03.JPG (325118 octets)
ZL 2.6 (ONERA) albion ZL 26 01.JPG (343644 octets) albion ZL 26 03.JPG (326215 octets) albion ZL 26 04.JPG (330888 octets)
ZL 2.7 (SCOP Tofouilie et Tossalia en 2008, centrale solaire photovoltaïque en 2010) albion ZL 27 01.JPG (331464 octets) albion ZL 27 02.JPG (324762 octets)  
ZL 2.8 (unité de concassage de graviers en 2009) albion ZL 28 01.JPG (328194 octets) albion ZL 28 02.JPG (341781 octets)  
ZL 2.9 (centrale solaire photovoltaïque en 2010) albion ZL 29 01.JPG (330667 octets) albion ZL 29 02.JPG (321743 octets)  
ZL-PCT d'instruction A2 et B2 albion ZL BA 200 02.JPG (131076 octets)    
ZL-PCT d'expérimentation A1 et B1 albion ZL BA200.JPG (100499 octets)    

 

Il était prévu la construction d'une troisième unité de tir avec son PCT 3 et ses 9 ZL 3.1 à 3.9. Pour des raisons budgétaires, ce projet fut abandonné en 1968 mais certains emplacements ont toujours fait partie du domaine militaire jusqu'en 1997. Aujourd'hui, le seul vestige "visible" est le PCT 3 en haut du village de l'Hospitalet au Nord de Banon. La montagne a été creusé et laissé telle quelle. Seules trois ZL ont été aplanies et bornées avant arrêt des travaux.

Le PCT 3, la montagne de la Gardette a été laissé tel quelle.  albion PCT3 01.JPG (330448 octets) albion PCT3 04.JPG (338153 octets) albion PCT 3.jpg (218132 octets)
La ZL 3.1 devait être situé dans la forêt domaniale de la montagne de Lure sur un chemin à droite en quittant la D18 depuis Revest du Bion, après le village de St André de Villesèche. ZL 31 01.JPG (1519769 octets)   albion ZL 31.jpg (313423 octets)
La ZL 3.2, devait se situé au Nord de Revest du Bion sur la D18 au bord d'une forêt. albion ZL 32 01.JPG (329763 octets)   albion ZL 32.jpg (219465 octets)
La ZL 3.3 est situé sur la D952 qui relie Revest du Bion à Banon, au lieu dit "La Ronche". La ZL est au bout d'un petit chemin que l'on prend à droite sur 400 m. Le début du marquage du terrain est encore visible, malgré la poussé des arbres. albion ZL 33 01.JPG (334653 octets) ZL 33 02.JPG (1404516 octets) albion ZL 33.jpg (187295 octets)
La ZL 3.4, devait être située toujours sur la D952. Avant de redescendre sur Banon, on prend la D5 direction Rodordier. L'emplacement est à gauche 300 m plus loin après le croisement sur une colline. ZL 34 01.JPG (1795099 octets) ZL 34 02.JPG (1084550 octets) albion ZL 34.jpg (277992 octets)
La ZL 3.5 est sur la D51 qui relie Banon à Simiane. L'accès se fait en traversant la déchèterie, à gauche. L'emplacement est marquée en haut de la colline.  ZL 35 01.JPG (1687772 octets) ZL 35 02.JPG (1441226 octets) albion ZL 35.jpg (208872 octets)
La ZL 3.6 devait se située en bordure de la D950 en direction St Etienne les Orgues-Forcalquier.  albion ZL 36 01.JPG (329126 octets)   albion ZL 36.jpg (245187 octets)
La ZL 3.7 est situé après Banon, sur la D12 en allant sur Saumane, à 2 km du carrefour. On prend à droite sur 250 m, puis on grimpe sur un petit plateau. L'emplacement marqué est à coté de l'église ND des Anges. albion ZL 37 01.JPG (329271 octets) ZL 37 02.JPG (1297840 octets) albion ZL 37.jpg (181241 octets)
La ZL 3.8 devait se situé au bord de la D12 juste avant la patte d'oie qui va vers Saumane et l'Hospitalet, à droite. ZL 38 01.JPG (1019462 octets)   albion ZL 38.jpg (189061 octets)
La ZL 3.9, comme la ZL 3.1 devait se située en bordure de la forêt domaniale de la montagne de Lure sur la D18 menant au col du Negron à 10 km de Revest du Bion.     albion ZL 39.jpg (304389 octets)

 

LES MYSTERES DU PLATEAU D'ALBION...

De nombreux témoignages ont fait états d'observations d'OVNIS et d'ET sur le plateau d'Albion pendant les 25 ans d'occupation militaire. De nombreux sites web en font référence et les sources mènent toujours à Jimmy Gieu, un ufologue plus spécialisé dans les romans de SF et le paranormal.  En général les cas de "clusters" (accumulation d'observations au même endroit) relève de la suggestion et de la psychose. Des lumières nocturnes sans intérêt comme on en voit chaque semaine sont comptées comme autant d'OVNI, parce qu'on est à proximité d'un site sensible (car les OVNI surveillent nos installations militaires les plus avancées, c'est bien connu ) Les mêmes lumières à 20 km de là n'attirent plus l'attention. En fait, le mystère du plateau d'Albion parait aussi "manufacturé" que celui du triangle des Bermudes, avec une boucle de rétroaction. On croit savoir que les ET surveillent nos installations les plus secrètes. Ils doivent donc surveiller Albion. On va chercher des témoignages sur place, et on en trouve. Ca prouve bien que les ET nous surveillent et qu'il faut redoubler d'investigations dans ce secteur. Et plus on en cherche, plus on en trouve.

En fait les quelques témoignages accumulés, on les aurait aussi bien trouvé aux environs du bassin d'Arcachon, ou du Chateau du haut-koenigsbourg, si on avait cherché autant. Il suffit de se présenter quelque part comme ufologue; pour que spontanément des témoins viennent vous raconter des histoires de foudre en boule, d'OVNI, ou de pluie de grenouilles Une autre chose qui va dans ce sens, est que tous les sites se recopient les uns les autres, sans que les sources des témoignages étranges soient donnés. La seule chose qui ait l'air vraisemblable est l'existence d'activités militaires bizarres et secrètes sur la base. Mais sur une base militaire sensible, ce serait plutôt le contraire qui serait étonnant Alors? des choses bizarres au plateau d'Albion? oui. Du secret? oui. Mais des E.T, non.

Seul point positif dans cette occupation militaire, les routes sont démesurément larges et leur revêtement est impeccable. A noter que depuis 1996, les nombreux parapentistes de la région de Banon ont pu savourer les joies de ce loisirs interdits depuis près de 30 ans.

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