SIRENE, L'APPEL DES
ETOILES
1996, la France décide d'abandonner
le site militaire du plateau d'Albion et ses 18 missiles installé
depuis la fin des années 1960. La zone occupe près de 800 hectares de
terrain sur 17 communes au
sud-est du Mont Ventoux, au sud de la montagne de Lure, et fait partie
du Parc Naturel Régional du Luberon. Le village le plus proche est
Saint-Christol (Vaucluse) au Sud, avec 1600 habitants. La ville la plus
proche est Apt, à 30 km. Les têtes nucléaires, les missiles sont
partis emportant avec eux les milliers de militaires qui avait fait
vivre une région durant 30 ans. DES PASSIONNES AVANT TOUT L'idée au départ est d'un groupe
d'astronome amateur. Le premier contact politico-militaire
à eu lieu en décembre 1997. Le temps de trouver les financements, et
l'ouverture du chantier à eu lieu en juillet 2000. La Communauté de
Communes du Pays d'Apt, Le Conseil Général de Vaucluse, Le Conseil
Régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'Etat, l'Armée dans le cadre
de la reconversion civil du plateau d'Albion, et l'Europe participe aux
financements pour un montant de 417 000 Euro. Outre un accès
routier facile, le site a bénéficié d'une protection de l'armée
pendant plus de 30 ans contre les agressions immobilière et les
lumières parasites. Un des principal avantages de SIRENE, le site. Sur 5,5 hectares, les astronomes amateurs et professionnels peuvent en toute quiétude admirer le ciel et observer les étoiles. Presque aucune lumière parasites ne vient troubler le lieu. La majeure partie des installations est accessible aux personnes en fauteuil roulant. L'accès en voiture et le stationnement sont possibles sur le site dont le terrain est plat, situé sur la terrasse bétonnée du silo enterré épaisse de 9 m recouverte de terre végétale pour éviter l'accumulation de la chaleur du soleil en journée. Ce socle de béton de 50 sur 50 assure une solide assise pour les instruments. Antisismique, elle a été conçue pour résister à une explosion nucléaire de 15 kilo-tonnes. Actuellement, une seule des deux coupoles est opérationnelle, celle qui abrite un télescope de 635 mm de diamètre. Pour en franchir le seuil, une rampe relevable a été installée de part et d'autre, système simple mais nouveau pour ce genre d'installations. L'accès nécessite toutefois d'être aidé(e) pour monter, et retenu(e) dans la descente des rampes dont le degré d'inclinaison, dicté par les contraintes de l'installation, est élevé. A 1100 m d'altitude, l'observatoire SIRENE avec ses deux coupoles dont une seule est opérationnelle. A gauche une coupole en attente d'instrument pour un T1000 et à droite, les abris renfermant le coronographe de 107 pour observer le soleil, le Celestron C8, le télescope 400 mm à foyer Newton, monture équatoriale, le Vixen GP 200-800 avec Skysensor et le télescope 115-900 équipé d'une platine pour la photo. La coupole renfermant le télescope de 635 mm de diamètre à foyer coudé avec sa lunette de 80 pour la recherche et de 210 pour le guidage. L'optique à été réalisé par Daniel Cardoen. Le bâtiment technique avec juste devant la "yourte" qui sert pour l'accueil. Elle abrite les bureaux et un coin détente avec des lectures astronomiques. Le bâtiment technique est de plain-pied.
C'est l'ancien bâtiment de surface utilisé par les militaires du 1er
GMS avec son mirador d'observation. Il abritait essentiellement les
équipements nécessaire aux interventions sur le site. Isolé de (presque) tout,
l'observatoire reste en contact avec l'extérieur grâce aux antennes.
La zone 1-2 est la seule à conserver la dalle en béton et la porte qui renfermait
le missile S3 de la force de frappe française. Cette porte en acier
recouvrant chaque tête de silo est visible en arrivant sur la dalle.
Réalisé en acier et rempli de béton, elle assurait la protection du
missile dans son silo 30 m en dessous. En cas de conflit, il suffisait
de seulement 23 secondes à partir de l'ordre présidentiel pour lancer
le missile. La porte de 140 tonnes était éjectée violemment à
l'horizontale libérant le missile. La séquence faisait appel à des
vérins à gaz actionné par des blocs de poudre. Le vérin dans sa
course verticale entraînait des câbles attachés à l'arrière de la
porte et provoquait l'ouverture instantanée de la porte. Des essais
réalisés dans les installations du CAEPE près de Bordeaux avaient permis de démontrer
l'efficacité du système. Les 145 tonnes de la porte étaient
instantanément projetées à plusieurs dizaines de mètres,
pulvérisant tout obstacle sur son passage, dont le bâtiment de surface
juste en face. Le bâtiment de surface abritait jusqu'en 2006 les bureaux de l'association. La mise en place de la "yourte" à l'extérieur a libérer de la place. Le bâtiment sert maintenant de salle de conférence et de projection avec un accès à Internet en haut débit.
Le site permet de voir de merveilleux couchers de soleil
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Mise à jour du 15 mars 2007