L'EAC a été crée en 1990 pour
soutenir le programme spatial européen et servir de base pour le corps des
astronautes. Son rôle est de de soutenir la sélection des candidats astronautes
et de les préparer à l'entraînement pour leur différentes missions à bord d'ISS.
Le centre est responsable de l'entraînement des astronautes, la préparation des
équipes et l'assignation des vols ainsi que la coordination avec les états
partenaires de l'ESA. Il assure le suivie médical et familial pendant les vols
dans l'espace et les entraînements dans les autres centres ESA.
Le centre est situé à Cologne en
Allemagne dans l'enceinte de la DLR, Deutsche Forschungsanstalt für Luft-und
Raumfahrt, le centre aérospatial allemand ex DFVLR qui a ensuite fusionné avec
la DARA (Deutsche Agentur für Raumfahrtangelegenheiten) en 1997. Il fait partie du Directorate of Manned Spaceflight and Microgravity
de l'ESA. On y accède par l'A3 de frankfurt-Oberhausen/Duesseldorf, ou l'A59 de
Bonn-Cologne (suivre Koeln/Bonn Airport A59 jusqu'à la sortie Porz-Wahn/Wahnheide
puis les panneaux ESA/EAC.
Photos
ESA S-Corvaja
Le centre est divisé
en différentes zones avec dans le bâtiment principal le hall
des simulateur et la piscine d'entraînements pour les astronautes,
le NBL. L'autre bâtiment sert pour l'administratif. Le deux étant
reliés par le hall d'entrée où se trouvent quelques maquettes, un
Shuttle, Ariane 5, une Semiorka. Columbus, l'ARV, un scaphandre
russe Sokol et au dessus suspendu au plafond ISS.
Notre visite de l'EAC
en décembre 2010 nous a amené à découvrir un lieu fantastique où
travaille près de 50 personnes, techniciens, ingénieurs et
astronautes.
Une salle de cours "payload"
transformée pour assurer maintenant la formation du personnel au sol
(Ground Support Personel) des centres de contrôles. Une salle de
simulation pour les contrôleurs (Simulation control Room) permettant
de se familiariser avec les procédures de vol. Une salle juste
derrière permet le suivie médical des astronautes 24 heures sur 24.
EUROCOM
European Capsule Communicator
L'Eurocom est
au centre de contrôle de Columbus la personne qui parle aux
astronautes dans Columbus, l'équivalent du Capcom de Houston
et du PCom (Payload Com) de Huntsville. Les Eurocom sont basés à Munich au
centre de contrôle Columbus le COL CC et à l'EAC. Contrairement aux
Capcom, les Eurocom sont aussi bien des astronautes que des
ingénieurs instructeurs. Ils assurent par rotation le suivie
des activités dans le module Columbus du matin jusqu'au soir
24 heures sur 24.
Le
Columbus Control Center, le Col CC a été inauguré en
2004 au centre aérospatial de la DLR d'Oberpfaffenhofen.
C'est le premier centre "capcom" européen. Il est
opéré par la DLR sous contrat de l'ESA et Astrium.
Le centre est opérationnel pour la mission Astrolab
en 2006, mission durant laquelle l'astronaute Thomas
Reiter a passé 6 mois dans la station. Depuis le
lancement de Columbus, il assure 24 heures sur 24
une liaison permanente avec le laboratoire grâce à
une salle de contrôle dédiée. Une seconde salle, plus
petite assure la redondance et sert aussi pour
les simulations et l'entraînement. Le Col CC est en
temps réel en communication "voix" et "vidéo" avec
les astronautes d'ISS en parallèle avec le centre de
Houston, de Marshall et les 9 autres centres
européens, les User Support and Operations Centres
situés en France, au Danemark, en Italie, en
Allemagne et au Pays Bas. Le Col CC est aussi
connecté en permanence avec la salle de suivie
médical et psychologique (Crew Medical Support
Office) de l'EAC. Une équipe de médecin effectue des
contrôles médicaux de routine et organise
régulièrement des vidéoconférences privées au cours
desquelles les astronautes peuvent s’entretenir de
leurs problèmes médicaux ou psychologiques et
converser avec leurs proches. Ils se relaient sur
deux postes de huit heures afin d’être disponibles
pendant toute la durée de veille des astronautes.
La
salle K4 du Col CC. Elle est en permanence occupée
par 4 positions, le COL FLIGHT, le COL OC, le COL
SYSTEMS et le COL DMS. A cela s'ajoutent les Eurocom
et les COSMO si nécessaire. Le COL Flight est
responsable en temps réel des opérations Columbus et
s'en réfère au ISS Flight de Houston. Le COL OC (Operations
Coordinator) est chargé des "payload" et de l'emploi
du temps. Le COL Systems assure le contrôle des
alimentations de bord et des sous systèmes thermique
et environnemental. Le COL DMS (Data Management
System) assure lui le contrôle du système
informatique et la gestion des données et des
vidéos. Le COSMO (Columbus Onboard Stowage and
Maintaince Officer) est responsable de la
maintenance
des équipements de bord.
|
Avant le
lancement de Columbus en 2008, les Capcom européens étaient
des CIC Crew Interface Coordinator. Comme les Capcom ils
assuraient les communications avec les astronautes en
mission dans le Shuttle ou dans la station MIR.
L'interface
visuelle et tactique avec les différentes "loop" voix venant
de Houston, Munich, Huntsville et Moscou.
L'Eurocom doit écouter et gérer l'ensemble des conversations
en temps réel. Pour intervenir, l'Eurocom doit d'abord
demander l'accord du Capcom de Houston, sauf si une question
lui a été posé directement par l'équipage.
Les écrans où
s'affichent le plan de travail du jour pour l'équipage.
Chaque Eurocom visualise ainsi son travail pour la journée
et les jours suivants. Un classeur de "log" permet de savoir
ce que chaque Eurocom a fait pendant son shift et d'informer
les équipes suivantes. Sur ces écrans, l'Eurocom peut aussi
suivre l'état de santé du module en temps réel. Les données
et les images sont retransmises au sol par des satellites en
bandes Ku.
Depuis la mise en service
du laboratoire Columbus, l’Eurocom assure 24/24h le
contrôle des missions sur la base des trois-huit avec
trois équipes baptisées Orbites 1, 2 et 3, ce qui permet
de rester calés sur les horaires de travail des
astronautes. Chaque jour, après le petit déjeuner se
tient le premier briefing, le Dayly Planning Conference
où chaque point de l’ordre du jour est passé en revue
avec les autres centres de contrôle, Houston, Huntsville
pour les "payload", l'EAC, le Japon (Kibo CC à
Tsukuba) et la Russie. La
première équipe, Orbite 1 assure la plage 5-13h,
l'équipe 2 prend le relais après le déjeuner jusqu'à 19
h. Un dernier briefing conclure la journée de travail
juste avant le repas du soir et le coucher des
astronautes vers 21h 30. La nuit, c'est l'équipe 3 qui
veille sur Columbus avec un effectif réduit. Les Eurocom
n'interviennent en général que sur appel des
astronautes, sauf lorsque le Shuttle est en mission.
L'Eurocom, est par
tradition le seul contrôleur au sol à être en
liaison directe avec les astronautes. Le poste a
évolué au gré de l’expérience acquise depuis le
début des vols habités américains. A Munich,
certains Eurocom travaillent à plein temps,
d'autres à moitié. Le principal avantage d'avoir une
salle de contrôle Eurocom à l'EAC permet aux Eurocom
de garder le contact avec les astronautes et les
formateurs Columbus et d'éviter des déplacements
long et coûteux jusqu'à Munich. Cependant lorsque
l'activité devient plus soutenues à bord du module
ou pour des expériences complexes et longues, il est
préférable que l'Eurocom soit physiquement à Munic
au COL CC. L'EAC assure uniquement un shift pour ces
Eurocom en période "creuse". Lors du vol de Nespoli
en décembre 2010, l'EAC reprendra ses deux shift
avec en plus un Eurocom à Munich.
La formation complète
dure 12 à 18 mois. L'Eurocom suit une formation sur
le système Columbus, les Payload durant un mois à
Munich. Des simulations en interne, puis en externe
avec les autres centres extérieurs finalise son
parcours. Avant d'être "lâché" seul, le futur
Eurocom devra faire encore du "co-siting" avec un
Eurocom qualifié à l'EAC ou à Munich. Tous les
Eurocom sont déjà dans le bain "Columbus" en tant
qu'astronaute ou formateur, ce qui est indispensable
pour établir une relation de confiance avec les
membres de l'équipage en orbite. En plus de la
communication, l'Eurocom doit aussi gérer les
informations détaillées envoyées par Email ainsi que
les conversations des différentes "loop" boucles de
communication venant de Houston, Marshall, Moscou.
L'Eurocom doit se mettre à la place de l'astronaute,
anticiper ses besoins, répondre a toutes ses
questions.
En 2008, on
comptait 7 Eurocom, des astronautes, des "crew
support", des entraîneurs Columbus ou Payload ou des
représentants de l’ESA et de la DLR travaillant à l'EAC. Depuis, on est
passé à une douzaine travaillant à temps partiel ou
a temps complet. Le chef des Eurocom est Hervé
Stevenin de l'ESA.
Après sa participation en CIC à la mission Spacelab
IML-1 depuis le centre de Houston en 1992, il a été
responsable “ Systèmes, Entraînement Equipages et
Opérations en vol ” et CIC pour les missions Altaïr,
Cassiopée et Pégase. Il a dirigé l'équipe
responsable de l'entraînement des équipages d'ISS
pour l'ensemble des charges utiles européennes.
Aujourd'hui,
en tant que plongeur il assure l'entraînement des
astronautes au NBL.
Il y a 4 astronautes
Eurocom actuellement à l'EAC, Leopold Eyhart, André
Kuipers et 2 astronautes issues de la dernière
sélection ESA Timothy N. Peake
et Thomas Pesquet.
|
LE HALL DES SIMULATEURS
A gauche, vue générale
de la salle des simulateurs avec le module Columbus, l'ATV, le
Soyouz et la section Node Columbus JEM. A droite, l'ATV, Soyouz et
Columbus (Photos
ESA - S. Corvaja)
Le hall d'entraînements
occupe à lui seul la moitié du bâtiment principal. En rentrant sur
la gauche se trouve le simulateur informatique Columbus COL-TRE avec
tous les "laptop" servant à communiquer et à managé le module. A ses
cotés, le simulateur Columbus qui lui représente les interfaces
visuelles du module. Au fond, où se trouvait la maquette du Spacelab
se trouve deux salles servant de bureaux pour les astronautes en
entraînements. Au dessus une salle de cours a été aménagé.
Devant, posés au sol
les maquettes "public relation" avec l'ATV et le module de service
Zvezda russe pour simuler le docking, une maquette du Soyouz et une
maquette de Columbus. L'ensemble sert pour l'entraînement des
astronautes. Ces maquettes sont reliés à des salles de simulation,
les "payload booth" qui représentent les différents racks
d'expériences et équipements embarqués dans Columbus avec la salle
EPM/EDR, BIO (lab), EPM (phisiologie), FSL (fluide), EDR (générique)
et ATV au fond. La salle n°5 sera prochainement aménagé pour le rack
MARES actuellement dans la station.
Les salles de
simulation dans le hall d'entraînement. Au centre, la salle de
simulation BIOLab et EPM
Le simulateur ATV
Le simulateur Soyouz
Le simulateur Columbus
L'intérieur du
simulateur de Columbus avec votre serviteur près du rack BioLab
Le sim Columbus avec
au fond la maquette du Spacelab déplacée aujourd'hui au musée de
Speyer en Allemagne. (photos
ESA - S. Corvaja)
LE NEUTRAL BUOYANCY
FACILITY
Le NBL (Neutral
Buoyancy Facility) de l'EAC comme son homologie à Houston et à Moscou est
utilisé pour simuler le travail lors des EVA. Dans une immense
piscine sont plongés les maquettes des vaisseaux Soyouz, du module
Columbus, de l'ATV. Le NBF permet aux astronautes d'apprendre les
bases des sorties dans l'espace, le déplacement dans le vide,
l'utilisation des outils et gérer les communications avec le sol et
l'équipage.
Le bassin de l'EAC de forme
rectangulaire avec les coins cassés mesure 18 m de long sur 12 m de
large pour 10 mètres de profondeur. L'eau est propre mais très peu
chlorée car elle n'est pas destinée à un usage "tout public". Au
sous sol, une petite fenêtre permet de voir l'évolution des
plongeurs.
A l'intérieur de la
piscine se trouve une maquette externe du module Columbus avec les
rampes de maintien, un sas russe (acheté en surplus aux Russe) et
une structure représentant l'intérieur du Columbus avec les rack
d'équipement. Aujourd'hui, cette structure n'est pas utilisée pour
ce rôle, la charpente métallique servant pour simuler le travail en
dehors de la station sur les poutres. Ces maquettes sont
régulièrement sorties pour éviter les risques de corrosion.
Hervé Stevenin est le
seul Européen avec sa collègue de travail a avoir subit le programme
d'entraînement basique de la NASA le Basic Training EVA dans le NBL
de Houston en 2004. D'une durée de 60 à 80 heures, il s'est étalé
sur une dizaine de jours et s'est terminé par un "run" dans un
scaphandre US, l'EMU Qual. "Pour nous, ce "run" a permit de prendre
conscience des difficultés des astronautes lors des véritables
sorties dans l'espace. Attaché par les pieds sur une plateforme,
nous avons pu durant 4 heures goûter au joie des EVA sous l'eau" se
rappelle Hervé.
"Vue le coût et la
difficulté qu'avaient les américains pour entretenir leur
scaphandres EMU pour ces tests en piscine, nous avons choisit à l'EAC
de ne pas avoir de tenues spatiale. Les Japonais ont essayé dans
leur piscine. Ils ont acheté un scaphandre US pour faire un "run"
par an. Pour l'entretien, ils faisaient venir des équipes de
techniciens de la NASA. Mais pour des raisons financières, ils ont
abandonné".
"La piscine de l'EAC
n'est pas comme celle de Houston ou de la Cité des étoiles. Les
astronautes US sont évalués sur une quinzaine de critères au bout de
4 "runs". Pour des raisons de temps et de disponibilité des
installations, les astronautes européens De Wine et Kuipers ont été
évalué sur seulement 3 "runs" à Houston. Pour palier a ce manque de
formation, nous avons décider d'établir un programme de base pour
former nos astronautes. Entre le positionnement des crochets
d'attache, la décomposition des mouvements, le transports des
payloads, nous avons essayé d'épurer les règles de base de la NASA
et avec elle nous avons développé ce concept qui va permettre de
donner à nos astronautes une base de connaissance utile lorsqu'il
feront leur formation à Houston".
Le scaphandre est en
fait une tenue de plongé modifiée avec un masque similaire à celui
des pompiers couvrant les yeux, le nez et la bouche pour pouvoir
communiquer par radio via l'ombilical. Une caméra est fixée sur ce
casque comme sur le casque véritable. Les gants sont extérieurement
des gants EVA rembourrés avec des gants de jardin, du scotch pour
donner la mobilité des véritables gants des EMU. Les bottes ont des
semelles du même types que les bottes des EMU afin de pouvoir se
fixer sur les cale pieds de la NASA. Devant l'astronaute, la "workstation"
similaire à celle de la NASA sur laquelle les astronautes vont
pouvoir fixer leurs filins et crochets. Au dos le pack avec une
réserve d'air simule le volume du vrai Backpack.
Le masque de plongée
utilisé en piscine et les bottes.
Les gants utilisés
lors des "runs" en piscine et le pack dorsal. Au milieu le logement
de la bouteille d'air
Dans la piscine de l'EAC
se trouve un sas, en fait une maquette du sas de MIR, mais il est
similaire à celui sur ISS. Les simulations d'EVA permette de tester
les procédures de base pour se déplacer sur les modules, attacher et
déployer des payload ou de réparer des équipements. "La règle
essentielle est slow is fast, on avance doucement pour être rapide"
rappelle Hervé. "Chaque mouvement doit être anticipé, suis je bien
attaché, où sont mes payloads, est ce que rien ne gêne mon avancé
?". Quand on sait qu'une EVA ne dure que 6 heures en moyenne, on
voit la difficulté.
Hervé nous montre les
différentes boites utilisées pour simuler les payloads qu'utilisent
les astronautes en piscine. Bien que d'aspect "bricolage", ces
boites n'en sont pas moins très fonctionnelle représentant
l'encombrement, la taille, les fixation et la connectiques des
véritables payloads. A droite, la "work station" que les astronautes
attachent autour de leur taille
L'entraînement est
théorique et "on deck" au bord de la piscine manipulant les
équipements. Puis vient l'heure du premier "run" sans préparation
d'une durée de deux heures. L'astronaute est "lâché" dans la piscine
pour tester ses réflexes."Leur mission va être par exemple de
transporter une boite simulant une payload à l'autre bout du module,
la brancher et revenir dans le sas" Pour préparer ce "run", l'équipe
de Hervé descend en plongé pour configurer l'environnement: "Je mets
les outils dans la boite à outils, les payload à leur place et
évidement, je leur met des pièges". Ce "run" se fait sans
préparation afin d'étudier par la suite les réactions de
l'astronaute. Le second "run" (2 heures et demi) se fait à deux afin
d'assimiler le travail en équipe, qui fait quoi, qui va où, et avec
quoi, comment se partager le travail, gérer les communications entre
eux et l'instructeur. "C'est à ce moment que les astronautes
commencent à préparer un script avant leur sortie". Pour terminer le
"run", on simule le malaise d'un équiper qui va falloir gérer et
ramener dans le sas. Le 3eme "run" est fait tout seul. Pendant 3
heures et demi l'astronaute doit emporter avec lui des "boites"
payloads et les installer sur le module. "Mon rôle n'est plus celui
de l'instructeur à ce stade, mais d'un IVA, Intra Vehicular
Astronaut, l'astronaute qui reste dans la station et lui les
différentes procédures qu'on aura établit ensemble avant". La
procédure pour ces 3 heures de "run" comprend environ 180 steps,
soit une activité par minute.
"Si on compare à la conduite d'une voiture, ce que les astronautes
apprennent ici c'est le code de la route, les règles de conduite.
Ils le font ici dans une Smart et à Houston, il seront dans une
Ferrari".
Une caisse à outils
presque conventionnelle
|
Lors de notre visite
nous avons pu assister à une plongée de l'équipe
d'entraînements de l'EAC dirigé par Hervé Stevenin. Le
but de ce "run" de 40 minutes tester une nouvelle caméra
qui filmera les "EVA" dans la piscine. |
|
|
Après un
examen des murs du bassin, l'équipe de 4 plongeurs a
commencé la préparation d'un autre "run" qu'a
effectué l'astronaute Christer Fuglesang le lendemain de
notre visite. L'astronaute qui a réalisé des EVA lors du
vol STS 121 a testé avec son expérience un "run" de l'EAC
afin d'y apporter son "feedback". Sur le module
Columbus, un "obstacle" a été placé simulant un groupe
de moteur de manoeuvre et la boite à outil a été
installé dans la carcasse du module Columbus. |
Quelques images ESA
des "runs" réalisé par l'équipe d'entraînement de l'EAC (ESA
- S. Corvaja)
La salle de
gymnastique (Photos ESA - S. Corvaja)
|