L'ESPACE PRIVEE, SPACE X


2012

Dragon utilise 2 panneaux solaires produisant 5000 W, placés dans des carénages pour le lancement. C'est le premier vaisseau habité US à en posséder. Ils ont été développé par une équipe d'ingénieurs de Space X. Afin de s'assurer qu'ils puissent survivre à l'environnement hostile de l'espace, ces dernier ont soumis ces panneaux solaires à plusieurs centaines d'heures de tests, thermique, sous vide, vibrations, structurelles et électriques. SpaceX effectue la plupart de ses tests en interne. A bord d'ISS, l'équipage a travaillé dur pour tester la logistique informatique, nécessaire pour permettre le vol inaugurale de la capsule. Des premières améliorations ont été nécessaires pour soutenir le vaisseau spatial Dragon. L’unité de communication UHF dénommée (CUCU pour COTS UHF Communication Unit) ainsi que son panneau de commande associé le CCP (CCP pour Crew Command Panel), ont donc été installés et mis à jours. Le CUCU fut livrés à l'ISS lors de la mission STS-129, en novembre 2009.
C'est une boite blanche se branchant directement sur l'avionique de l'ISS. Le CUC permettra d'établir une communication entre la station et la capsule en convertissant et en relayant les signaux entre les deux vaisseau spatiaux. Le CCP, sera quand à lui le boîtier de commandes de la Dragon, qui relayé par le CUCU, permettra de prendre le contrôle de la capsule, en manuel, en cas d’une avarie soudainement perçue lors du rendez-vous.
Depuis, novembre 2011, une nouvelle version du logiciel, appelé R3.2, a été chargé dans le CUCU. La mise à jour du CCP, était initialement prévue pour être réalisée rapidement subséquemment à celle du CUCU, mais à été retardée en raison de problèmes de communication entre l'ISS et le NASA Dryden Flight Research Center (DFRC) en Californie. La mise à jour du firmware a finalement été effectué avec succès le 4 Janvier suivie par des tests également couronnés de succès, avec le centre de mission de contrôle SpaceX (MCC-X) basé à Hawthorne, en Californie. Afin d'être pleinement en mesure de soutenir les véhicules commerciaux dés février, l'ISS doit encore subir une autre mise à niveau informatique, qui sera entre autres, une mise à jour devant apporter au logiciel "gérant" du bras SSRMS, les mises à jour nécessaires pour appuyer les activités robotiques associée aux véhicules de transport commerciaux.

16 janvier, Space X annonce un nouveau report de tir pour le COST 2-3. Il pourrait avoir lieu fin février ou en avril, les opportunités de tir à Cap Canaveral étant près mince en mars.
17 janvier, l'ancien astronaute Ken Bowersox, VP Safety de SpaceX depuis 2009, a quitté l'entreprise fin 2011.

Space X commencera à tester un système d'atterrissage à propulsion verticale, au cours de cette année. Le premier élément-lanceur à être testé sur un banc d'essai serait doté d’une technologie appelée "sauterelle" (Grasshopper). Ce concept comprend le premier étage d’une Falcon 9 composé de béquilles (d'atterrissages...).


 

Février, le vol C2-3 est repoussé à fin mars ou avril. Les ingénieurs ont mis à jour avec succès le logiciel d'exploitation du vaisseau spatial après la découverte de problèmes lors d'une simulation en janvier. Le volume de tests, d’inspections et de simulations était bien trop élevé pour répondre à une date de lancement en février explique Space X. SpaceX prévoit une répétition générale du compte à rebours à la mi-Février, au cours de laquelle l'équipe de lancement déplacera pour la première fois la Falcon 9 vers sa rampe de lancement (SLC-41), afin de la remplir avec du kérosène et de l'oxygène liquide. Les techniciens intégreront alors pour la première fois le vaisseau spatial Dragon à la fusée, puis la retireront une fois cette répétition achevée, de sortes à l’alimenter en ergols, effectuer les dernières vérifications et procéder au chargement de la cargaison.

30 février, le lanceur Falcon est amené sur le pad 40. Une première simulation de lancement, avec la chronologie du vol COTS 2-3 est réalisé avec un remplissage en carburant. Une autre simulation sera réalisée quelques jours avant le lancement avec allumage des moteurs.

Mars, devant le NASM de Washington, Space X expose son premier Falcon 1 sur son berceau de transport en hommage au premier vol US en 1962.

Mi mars, Space X annonce un lancement du C 2-3 pour le 30 avril.

SpaceX vient de signer deux nouveaux contrats de satcoms dont les lancements devraient avoir lieu de Floride en 2015. Deux lanceurs Falcon 9 devront permettre de déployer jusqu'à quatre satellites de télécommunications sur une orbite géosynchrone. Deux pour le compte de la radiodiffusion par satellite (ABS Asia Broadcast Satellite) (Asie) ainsi que deux pour celui de Satélites Mexicanos (Satmex) (Mexique et 1er contrat signé avec cette nation). Les lancements pourraient avoir lieu fin 2014 ou début 2015 pour le premier des deux et fin 2015 pour le second.
 
SpaceX et certains illustres évaluateurs provenant de la NASA, (quatre astronautes de la NASA notamment), ont participé à l’évaluation de certains équipements (conçus pour le vol habité), à l’intérieur de la capsule Dragon-crew (factice) de l'usine californienne de Hawthorne. D'après la société, l'intérieur de la capsule Dragon est suffisamment grand pour contenir une capsule de rentrée Soyouz. La Dragon peut accueillir 7 personnes d'équipages et 3 personnes debout pour aider l'équipage à s'installer, plus un peu de cargo. Les sièges sont moulés sur mesure pour chaque personne.
 


 

L'équipage d'essai (à partir d’en haut à gauche): Dustin Gohmert (NASA), Tony Antonelli (NASA), Lee Archambault (NASA), Laura Crabtree(SpaceX), Brenda Hernandez(SpaceX), Rex Walheim & Tim Kopra (NASA)

28 mars, en préparation directe pour le vol de démonstration C 2-3, l’astronaute de la NASA Megan McArthur effectue un CEIT (crew equipment interface test). Elle a travaillé en collaboration directe avec les contrôleurs de vol de SpaceX pendant environs cinq heures, dans le hangar de spaceX à Cap Canaveral (SLC-40). Ce test-interface/équipement est une activité qui remonte au temps du programme de la navette spatiale. CEIT permettait de fournir aux astronautes (principalement) une occasion unique de se préparer sur terre à leur mission spatiale, en travaillant notamment avec l’intégralité du matériel réel qu'ils étaient amenés à utiliser une fois en vol. Le but de ce CEIT était de donner au personnel d'intégration de charge utile et aux ingénieurs de SpaceX une dernière occasion de tester et de se familiariser avec le vaisseau spatial Dragon. Cette capsule Dragon serait, aujourd’hui, très proche de sa configuration de vol, mais subirait encore quelques petites améliorations, (intégration d'équipements suivie de quelques essais). L'exercice offre aux ingénieurs la possibilité d'évaluer la compatibilité des équipement et des systèmes à bord de Dragon avec les procédures devant être utilisés par l'équipage de la station et les contrôleurs de vol.
Ce fut la dernière occasion (tant pour des astronautes, ici représenté par Megan McArthur, que pour des ingénieurs) de vérifier l'équipement de la capsule et ses interfaces associées. 500 kg de fourniture, nourriture et vêtements vont être chargés par la NASA pour la station. Bien que le contrat initial prévoit d'emporter près de 19 tonnes sur 12 vols, ce petit packtage est un bonus ajouté par Space X
pour contrôler intégralement les capacités de la Dragon-Cargo sur cette mission de démonstration. Cette charge utile embarquée permettra à SpaceX de mieux analyser son vol de démo et profitera assurément aux astronautes de la NASA. A cela s'ajoutent des expériences scientifiques élaborées par des étudiants, ainsi que des modules scientifique conçus par NanoRacks, (une société qui conçoit des plateformes de recherche scientifiques à faible coût pour la Station spatiale internationale).


 

29 mars, un panel indépendant composé d’anciens astronautes et fonctionnaires de la NASA supervisera le vol habité chez SpaceX à compter de l’automne prochain. Parmi les cinq personnes composant ce groupe consultatif, on retrouve trois anciens astronautes: Leroy Chiao, Mark Kelly et Edward Lu et deux professeurs d'université: Scott Hubbard et Richard Jennings. SpaceX, a déclaré vouloir réunir ce panel dés cet automne pour commencer à discuter « de façons objectives » de la sécurité du vaisseau spatial Dragon.

16 avril, Space X fait sa revue d'aptitude au vol pour confirmer le lancement le 30 avril 16h 22 TU.
23 avril, le lancement est de nouveau reporté au 7 mai 13h 38 TU.
25 avril, le Dragon est rempli en ergols stockage destinés à alimenter les 18 moteurs de controle d'attitude.
26 avril, le Dragon est monté sur le Falcon 9.

29 avril, en préparation à son vol, le Falcon 9 surmonté du Dragon est amené sur le pad 40. Une mise à feu des 9 moteurs du premier étage est prévu le lendemain.
30 avril, le décompte est arrêté à H-47 secondes à cause d'un problème de télémétrie. Après reconfiguration à H-13 mn, il reprend une heure plus tard jusqu'à la mise à feu des 9 moteurs du premier étage durant 2 secondes.
Si la mission débute à la date du 7 mai, le bras robotique de la station spatiale (SSRMS) pourrait débuter les opérations de « berthing », aux toutes premières heures de la journée du 10 mai, soit un peu plus de 48 heures après que Dragon ait été placé sur orbite. Les membres d’Expédition 31 devraient ouvrir le sas menant au vaisseau spatial le 11 mai et commencer immédiatement à procéder au déchargement/rechargement de fret. Pettit et Kuipers devraient libérer Dragon à la date du 25 mai, après18 jours de démonstration.

1er mai, le lancement du Dragon serait ajournée au 7 ou 10 mai

4 mai, Space X repousse le lancement du Falcon 9-3 C 2-3 au 19 mai 8h55 TU.

15 mai, les managers d'ISS donne leur feu vert pour lancer Dragon vers la station.

COTS 2-3

18 mai, le Falcon 9-3 est amène au petit matin sur le SLC 40.

19 mai, la tentative de tir est avorté à 8h55 TU suite à l'arrêt des moteurs du premier étage au moment de l'allumage. Apparemment le moteur 5 au centre serait le fautif. La prochaine tentative est prévu pour le 22 mai 7h44 TU.

           

22 mai, une valve défectueuse sur le moteur 5 est remplacée et les autres vérifiées. Après une série de tests, le lancement est confirmé. Après avoir achevé une courte ascension verticale, Falcon 9 opére une première manœuvre de basculement (Roll) afin de s'aligner sur la trajectoire de vol désirée pour sa mission. Le maximum de pression dynamique (MAXQ) est atteint à T +84 secondes, trois minutes plus tard ç'est l'arrêt du premier étage. 7 secondes plus tard, le moteur Merlin du deuxième étape s'enflamme à son tour, durant 6 minutes et 2 secondes. Au cours de cette seconde phase de vol, la petite coiffe de dragon sera éjectée afin d’augmenter ses performances d’ascension. Elle est utilisée pour protéger le système d'arrimage et les instruments de Dragon au sol et durant les premières minutes de vol. 9 minutes et 14 secondes après avoir décollée, le deuxième étage s'arrête à son tour et 35 secondes plus tard, la cabine Dragon est enfin libéré sur son orbite. L’insertion orbitale s’achèvera avec le déploiement des deux panneaux solaires.


La première journée dans l'espace pour Dragon est principalement dédiée à des manœuvres et à plusieurs tests. Comme le vol est une mission de démonstration, Dragon est contrainte à remplir une série de tests et de répondre à un certain nombre d'objectifs préalablement fixé par la NASA. Il en va de l'autorisation au un rendez-vous avec la station spatiale. Après une heure de vol, la cabine démontre sa capacité de navigation via GPS et les satellites TDRS. Après 2h50 de vol, la cabine commence le déploiement de la Porte « GNC Bay » afin de mettre les instruments nécessaires au rendez-vous en place, dont le DRAGONeye.

23 mai, Dragon effectue plusieurs « Burns » (allumages moteurs), afin d'ajuster son orbite dans l'optique du rendez-vous avec la Station spatiale. 25 mai, la cabine est agrippé par le bars de la station (commandé par Kuipers et Petit et attaché au module Harmony. Après les tests d'étanchéité et les analyses de l'air, l'écoutille est ouverte. Toute la marchandise délivrée par Dragon sera déchargée et placée à bord de la Station spatiale et inversement puisque Dragon permet le retour sur terre de charge utile. Sur ce vol d'essai, Dragon transporte 460 kilogrammes de fret et 620kg lors de son retour sur terre. Ces 500 kg ne rentre pas dans le cadre du programme COTS de 1,6 milliard passé avec la NASA. Au cour des 12 vols opérationnels du Dragon, la cabine devra apporter sur l'ISS près de 19 tonnes de fret. Ce "bonus" comprend des articles de faible valeur tels que de la nourriture, de l'eau, et des vêtements pour compléter les fournitures livrées il y'a quelques semaines par l'ATV 3, et quelques articles scientifiques. Ce fret a été ajouté afin que SpaceX puisse également contrôler intégralement les capacités de la Dragon-Cargo sur cette mission de démonstration. Cette charge utile embarquée dans Dragon permettra à SpaceX de mieux parachever diverses analyses de son vol de démo et profitera assurément aux astronautes de la NASA, alors sur orbite à bord d'ISS. Des expériences scientifiques élaborées par des étudiants, ainsi que des modules scientifique conçus par NanoRacks, (une société qui conçoit des plateformes de recherche scientifiques à faible coût pour la Station spatiale internationale), sont également du voyage.

       

   

   

Le 31 mai, le bras robot d'ISS agrippe de nouveau le Dragon et l'éloigne de la station. Devenu autonome, la cabine manoeuvre pour une rentrée dans l'atmosphère.

La désorbitation dure 6 minutes, la cabine est suffisamment ralentie pour aborder les premières couches de l'atmosphère. 20 minutes plus tard, c'est le Black-Out, le bouclier thermique en PICA X (dérivé phénolique de carbone) chauffe à plus de 1600°. Les moteurs de manoeuvre sont allumés pour corriger la trajectoire. 10 minutes avant le "spashdown", à 13700 m d'altitude, 2 parachutes s'ouvrent pour réduire la vitesse. Le déploiement complet des 3 grands parachutes a lieu à une altitude de 3 kilomètres, Dragon ainsi ralenti se pose à une vitesse de 17-20 km/h à environ 450 kilomètres au large des côtes de Californie.

   

Fin mai, le Falcon 9 V1.1 utilisera le moteur Merlin 1D, et sera la base de la future Falcon Heavy tri-corps.
Le vol 5 sera le dernier en configuration V1.0 avant de passer définitivement à la V1.1 avec un premier vol.
en début d'année prochaine.

       

   

   


29 mai, Space X signe son premier contrat commercial avec le lanceur Falcon Heavy pour lancer un satcom Intelsat en 2017-18.

Juin, le prochain lancement SpaceX à destination de la station spatiale est prévu pour le 24 septembre.
La NASA a salué le vol de démonstration COTS 2 comme un succès et a indiqué que l'approbation de la poursuite des missions de ravitaillement, en vertu du fameux contrat de 1,6 milliards de dollars, ne serait qu’une simple formalité. Le lanceur Falcon 9 devant opérer le vol CRS1 (Commercial Resupply Services-1) est actuellement en cours de vérification dans un hangar à Cap Canaveral. La charge utile devant être agencée à l’intérieur de la « nouvelle » capsule Dragon sera livré au site de lancement dès le mois prochain, selon des responsables de SpaceX.  A bord de ce futur premier vol de livraison, Dragon pourrait emporter jusqu'à 7300 livres de fret (soit 3311 kg), et pourrait revenir sur terre avec jusqu'à 5.500 livres (2494 kg) d'équipements.

12 juin, l'administrateur de la NASA, Charles Bolden avec Elon Musk, DG de Space, sur le site de Mc Gregor, Texas. En fond, la cabine Dragon C2 qui a volé en mai.

Juillet, le lancement CRS 1 est repoussé au 5 octobre, la mission suivante au 15 décembre.

24 août, dans le hangar abritant le Falcon 9-3, Charles Bolden, patron de la NASA annonce que SpaceX est fin prête pour entreprendre des livraisons régulières de fret à destination de la Station spatiale internationale, à compter du mois d’Octobre. La cabine Dragon CRS 1 doit décollé du pad 40 le 8 octobre. Elle est arrivé sur le site de lancement le 14 août dernier et une répétition du compte à rebours est annoncé pour les jours à venir.

1er septembre, le lanceur Falcon 9-4 est conduit sur le pad 40 pour y subir une simulation complète de la chronologie de lancement (wet dress rehearsal). Le lendemain, le lanceur retourne à son hangar, le tir reste prévu le 8 octobre à 8h12, locale. Outre la cabine Dragon, le lanceur emporte les premiers satellites satellites ORBCOMM Génération 2 (OG2 d’un poids de 155kg) qui seront déployé à la fin du vol propulsé du second étage. Space X doit en lancé 18 d'ici 2014.

   

Les 2 antennes bande S de 9 mètres de l'ancien réseau MILA près du pad 40. Ces antennes utilisées pour Apollo et le Shuttle ont été revendu par la NASA à Space X pour suivre le Falcon.

Septembre, le lancement de (CRS SpX-2) prévu le 15 décembre 2012 sera le dernier lancement sur l'architecture (block 1). La première Falcon 9 v1.1 sera lancée début 2013. La Falcon 9 et la Falcon Heavy mesura 16 mètres de plus que la version actuelle.

22 septembre, premier essai en vol (saut de puce) du proto du projet Grasshopper VTVL. Une hauteur totale de 6 pieds (1,82 mètres) a été relevé après analyses de ce premier essai. Cette étape était cruciale pour les ingénieurs de la société. Aujourd'hui ce succès le permet de travailler plus concrètement sur le fameux principe de l'étage réutilisable, un leitmotiv chez SpaceX. Les prochains test se poursuivrons au cours des prochains mois, et la société tentera un vol stationnaire à environ 100 pieds de hauteur (c.a.d. 30.50 mètres de haut). La société Space X emploie aujourd'hui près de 1800 personnes contre 160 en 2005. A son catalogue, de nombreux projets:
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COTS/CRS: missions de ravitaillement de l'ISS via Falcon-9 + Dragon "fret", c'est la base de leur financement;
_ Evolution Falcon-9 Block1.1,
pour atteindre les performances originellement annoncées, et étape indispensable avant de passer à Falcon Heavy.
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CCiCap: Qualification du Dragon "rider" pour le vol humain, une autre priorité car il est sous le  financement de la NASA et une haute visibilité des politiques. L'objectif serait de faire mieux, plus vite et moins cher que la concurrence ce qui lui permettrait de continuer à être en bonne place comme sous-traitant de la NASA pour la décennie à venir.
Autres lancements commerciaux, pas très nombreux depuis 2 ans, mais le calendrier se remplie
_ Falcon Heavy: lanceur lourd, peut être un conçurent au SLS de la NASA, 1er vol en 2013-14
_ Grasshoper: réutilisation de l'étage inférieur du lanceur.
Gros intérêt à long terme car personne aujourd'hui n'a réussi à démontrer l'intérêt et l'avantage économique de cette réutilisation.
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Red Dragon: mission vers Mars, un positionnement politique démontrant que Space X est capable de toutes les missions même les plus "deep space".

26 septembre, la NASA confirme un lancement pour le 7 octobre, 20h34 locale. Le 29 a lieu une simulation de compte à rebours avec l'allumage des 9 moteurs Merlin du premier étage.

       

Les protubérances visibles sur la cabine sont en fait les carénages de protections des panneaux solaires installés pour le lancement. Une fois lanceur quasi-dans l'espace, ils sont largués permettant ainsi leur déploiement. Le cylindre au dessous est le "trunk". C'est un compartiment non-pressurisé où sont installées plusieurs charges utiles externes. Il est ouvert sur l'arrière et accessible via Canadarm pour l'extraction de la CU

2 octobre, Space X réalise une simulation de rollout du lanceur 9-4.

5 octobre, la revue d'aptitude confirme le lancement.


De la crème glacée sera convoyée à bord de la Station spatiale internationale. La présence de cette crème glacée a été confirmé par SpaceX lors de la conférence de presse pré-lancement. Aucuns risques qu’elle ne fonde durant le voyage orbitale de deux jours, elle est entreposée dans GLACIER, ou General Laboratory Active Cryogenic ISS Experiment Refrigerator, un congélateur principalement utilisé pour conserver des échantillons scientifiques qui nécessitent des températures comprises entre -301 et 39 degrés Fahrenheit (-160 et 4 degrés Celsius).

CRS 1, Crew Resuply Services

 

   

7 octobre, le lanceur est amener sur le pad 40 pour un tir le 8. Ce lancement est soumis à une fenêtre de lancement dite « quasi instantané », ce qui signifie qu'il n’y a seulement que quelques secondes permettant de rester aligné au plan orbitale de la Station spatiale internationale. Aucune marge n'est prévu en cas d'aléa ou de mauvaises conditions météo.
La séquence de compte à rebours nominale débute par la mise sous tension des deux véhicules à environ 7 heures et 30 minutes avant le décollage et une série de vérifications approfondies permettront d’assurer que Falcon-9 et Dragon sont prêts pour le vol. Ces tests comprennent: des contrôles de communication et des tests du système de vol. Le processus de remplissage en carburant débute à T-3h 50 avec le remplissage de l'oxygène liquide à la fois dans le premier étage du lanceur et dans le second. Un total de 173.600 litres d'oxygène liquide est transféré des réservoirs sphériques situés au sud-est du pad jusqu'à T-3h 15. A T-2h, le mat qui soutient les liaisons ombilicales est écarté de 15° du lanceur. A T-13 minutes, l'équipe de lancement et l'équipe de dragon donne le Go pour le lancement.
H-10 mn, début de la séquence automatique. Les neuf moteurs Merlin 1C démarrent le processus de mise en froid de leurs turbopompes, afin de se préparer à l'allumage.
H-7 minutes, dragon passe en « internal power ». Peu de temps après, calculateurs de vol de la Falcon 9 sont alignés pour le vol et à 5 minutes 30 secondes avant le décollage, la séquence de lancement automatique débute.
A un peu moins de 5 minutes, Falcon 9 passe a son tour en « internal power » et à T-3mn 11, le système de destruction automatique est armé. Ce système utilise un système de communication en bande C et sera utilisé dans le cas d'un dysfonctionnement majeur pour détruire le véhicule.
L’ombilicale servant au « LOX Replenish » (ajustement des niveaux de LOX durant la chrono) est débranché quelques secondes après. Le système d'allumage TEA-TEB (Triéthylaluminium-Triéthylborane) des moteurs Merlins du premier étage est armé et au cours des deux dernières minutes du compte à rebours, le flux d'hélium utilisé pour garder les réservoirs d’ergols à la pression de vol,est également débranché.
Une minute avant le lancement, l'ordinateur de bord est mis en service et prenda intégralement le contrôle du compte à rebours. En outre, le système d'eau de la rampe de lancement commence à larguer des milliers de litres d'eau sous les moteurs du premier étage, pour amortir les charges acoustiques lors de l'allumage.
A H-50 secondes, les moteurs du premier étage font leur essai final sur leur actionneur de poussée vectorielle. Trois secondes avant le décollage, les neuf moteurs Merlin passent à puissance max (puisque leurs turbopompes tourneront alors à pleine vitesse) et une fois avoir atteint la poussée nécessaire au décollage, le Falcon s’élance dans le ciel de Floride.

Après 9 minutes de vol, Dragon est sur orbite. Bien que la cabine ait été correctement placé sur son orbite, une anomalie a été détectée sur le moteur Merlin 1C n°1 du premier étage durant le lancement. Il se serait éteint plus tôt que les huit autres (180 secondes au lieu de 220), mais n'aurait pas eu d'impact important sur le déroulement de la mission. Dans la vidéo de Space X, on voit le moteur exploser. Selon Space X, le moteur a été arrêté suite à une baisse de pression et cela a provoqué un relâchement de pression au niveau de la protection aérodynamique du moteur qui s'est arraché. L'incident s'est déroulé autour du passage de M1, la zone de pression dynamique la plus élevée. Première conséquence, les 8 satellites  ORBCOMM Génération 2 n'ont pu être placés sur la bonne orbite.

SpaceX et la NASA décident de créer un comité d’enquête pour plancher uniquement sur la raison même de la panne moteur (n°1) de la falcon 9. SpaceX s'est engagé à prendre part à un examen complet de toutes les données de lancement, dans le but de comprendre ce qui s'est passé et comment corriger le /les défauts avant les vols à venir. La NASA reste solidaire à la société et enquêtera avec elle de par ce conseil unique. Bien que la NASA et SpaceX aient conjointement formé le "CRS-1 Post-Flight Investigation Board », SpaceX de son côté n'a pas diffusé de liste exhaustive regroupant les membres le composant, ni même un éventuel calendrier. La société à laissé entendre qu’elle prévoit toujours de lancer la prochaine mission de ravitaillement à la mi ou la fin du mois de Janvier 2013 et que les infos de l'enquête seront disponible "au moment venu".

Le 10 octobre, le bras robot de la station, piloté par Williams et Hoshide agrippe la cabine et la positionne sur le sas du module Harmony. Une fois verouillé, les contrôles d'étanchéité commencent. Lorsque toute cette procédure est terminée, le MCC de Houston donne alors le GO pour l’ouverture des sas. Une fois les deux écoutilles ouvertes, l'équipage effectue alors un échantillonnage d'air dans le cadre des opérations dites "de pénétration initiales", ce qui signifie que la qualité de l'air situé à l'intérieur de Dragon est évaluée avant que l'équipage ne puisse pleinement y pénétrer sans masques de protection. Pour cela, les astronautes ouvrent la trappe d'accès à Dragon puis installent un système de ventilation d'air dans le compartiment pressurisé de la capsule, de sortes à ventiler l'atmosphère intérieur pendant environ 20 minutes.

Dragon se déplace vers ISS à une vitesse très douce. Il stoppe son approche à une distance de 10 mètres d’ISS, au point de capture (berthing point). Après avoir vérifiés que Dragon est dans la bonne position et sans aucune dérive, tous les moteurs de manoeuvres de la cabine sont désactivés. Le SSRMS capture la cabine et commence une délicate manœuvre visant à placer la capsule à la verticale du port nadir du module Harmony. Quatre indicateurs sont ensuite utilisés pour vérifier que la cabine est dans la position correcte et prête pour un accostage manuel. Le Rendez-vous, la capture et l'arrimage ont pris en totalité environ 8 heures.
 

 Après 18 jours de mission ayant permis de transférer 460 kilogrammes de marchandise, Dragon sera détaché et libéré le 28 octobre prochain, avec à bord environ 759 kilogrammes de matériels devant rentrer sur terre. Cette mission (CRS1 ou SPX1) est la première d’une série de 12, en vertu d'un contrat de 1,6 milliards de dollars signé avec la NASA à l’issue du programme de développement COTS.

Dragon sera de retour sur "terre" dans environs une quinzaine de jours, avec à bord, plus de 100 tubes de prises de sang et près de 400 seringues d'analyses d'urine provenant de différents membres d'équipage. Les scientifiques comptent grandement analyser cette précieuse "Down-mass" pour en apprendre davantage sur les effets de la vie en microgravité. Pour infos, ces échantillons ont été conservé à bord d'ISS depuis le dernier vol navette ayant eu lieu l'année dernière.

Le prochain vol, CRS-2 (SPX-2) est prévu pour janvier 2013, la date dépendra de l'issue de la commission d’enquête sur l'incident du moteur Merlin durant l'ascension. CRS-2 marquera surtout le débuts de l'utilisation de la fameuse Trunk-Dragon, capable de livrer des marchandises non pressurisé extraite par les moyens robotiques de l'ISS, après l'accostage. Pour le moment aucune charges utile vouée à rentrer sur terre n'a encore été alloué à la Trunk pour CRS-2 ou CRS-3. En préparation pour l'utilisation de Trunk Dragon, le robot canadien Dextre a été e positionné pour un test de déchargement, durant la mission COTS 2. Pour CRS-1, les gestionnaires de l'ISS ont décidé de ne pas répéter l'opération avec Dextre.

17 décembre, Space X Teste le Grasshopper, un prototype de premier étage de Falcon 9 récupérable en vol. L'engin s'élève de 40 mètres et atterrit sur le sol sans dommage. Un mannequin était accroché sur la partie supérieure de la structure d'atterrissage afin de rendre plus visible/palpable tant la taille du véhicule d'essai que sa stabilité au cours de l'essai. C'est le 3eme tests du Grasshopper après un autre essais en novembre où l'engin a atteint 5,4 m d'altitude..

DATE MISSION PAD CHARGES UTILES OBSERVATIONS
22 mai Falcon 9-03 SLC4 Dragon C2-3  
8 octobre Falcon 9-04 SLC40 CRS 1  


 

2013