LES INSTALLATIONS SOL

VANDENBERG AFB SLC 3W 

C'est sur la base militaire de Vandenberg AFB en Californie que Space X pose ses valises en 2004. Sur l'ancien socle bétonné du pad SLC 3W des Atlas E et F, des travaux ont été réalisé pour le Falcon 1 après le dernier tir de 1995 (81 lancements depuis 1961). A la place d'une installation fixe, Space X se contente d'une installation mobile avec un érecteur comme à Cap Canaveral. Ce dernier est protégé des intempéries par une tente. Falcon 1 est mis en position sur le SLC 3W.  La charge utile sera assemblé quelques jours avant le lancement. Le lanceur reste sur son transporteur mobile. Pour le compte à rebours, le lanceur est relevée et placé à la verticale. Un autre camion amène le centre de contrôle.

Les installations originelles du SLC 3W lors de la préparation d'un tir d'Atlas en 1980.

En octobre 2004, le premier Falcon 1 est positionné sur le SLC 3W pour des tests. Des retards dans le développement retarde le premier tir. Le 25 mai 2005, un tir statique est réalisé avec succès. Le premier lancement est prévu à l'automne après le départ du dernier Titan 4 de l'USAF depuis le pad voisin le SLC 4E. Space X ne peut pas lancer son Falcon avant le lancement du Titan 4. Après cet essais, le lanceur est remis à l'horizontale et rentré dans son hangar.

En juin 2005, le tir du dernier Titan 4 est repoussé à l'automne, Space X déménage sur son autre base l'atoll de Kwajalein loué à l'USAF (Ronal Reagan Ballistic Missile Defense Test Site, le Reagan Test Site RTS) en plein Pacifique.

En 2008, Space X décide d'abandonner complètement le SLC3W parce que l'USAF interdit de lancer le Falcon si un autre lanceur, en l'occurrence un Atlas 5 est sur le pad adjacent 3E, le premier Atlas 5 sera lancé en mars. Space X demande à utiliser le SLC 4E, plus loin, laissé libre après les derniers tirs de Titan 4 pour le Falcon 9. Le Falcon 1 ne sera lancé que de l'atoll de Omelek. En 2010, Space X annonce qu'il utilisera le SLC 4 pour lancer les Falcon 9. Le site permet des lancements en orbite polaire et héliosynchrone.

Le SLC 3W après Space X