L'ESPACE SOVIETIQUE

2000

12 janvier, l'agence RKA annonce que la mission EO 28 durera 45 jours. Streklov ferait partie du voyage. Le 127, il commence son entrainement. Le vol d'un acteur dans MIR n'est pas apprécier par tous les autres cosmonautes de la Cité des Etoiles.  

25 janvier, nouvelle remonté de l’ orbite de la station à 324 x 302 km à l' aide de Progress M 42.

Après avoir laissé la Station à l'abandon pendant 223 jours avec un projet de la détruire par une rentrée contrôlée dans l'atmosphère au-dessus du Pacifique, une firme privée du nom de MirCorp et basée à Amsterdam est fondée pour utiliser Mir à des fins commerciales. Les actionnaires sont : RSC Energia, le constructeur de la station avec 60% des parts, le reste étant détenues par Gold & Appel Transfer S.A. et Chirinjeev Kathuria, président de New World Telecom LLC.

Le 1 février, lancement de Progress M 1-1 destiné à assurer la logistique de la mission d' avril prochain qui durera 45 à 72 jours ainsi qu' a remonter l' orbite de la station actuellement à 290 km d' altitude. Le Progress M 1-1 apporte 8 réservoirs de carburant au lieu de 4 avant.  
Le 2 février, Progress M 42 se détache de Mir et retombe dans l' atmosphère. 

Similaire au Progress M, le vaisseau cargo Progress M1 permet d'emporter 2400 kg de fret, dont 40 kg d'oxygène, 1740 kg d'ergols pour la station (+40%) logés dans 8 réservoirs dans le module de descente. 185 à 250 kg d'ergols dans le module moteur permettent de rehausser l'orbite de la station. Le module cargo à l'avant est pressurisé et enferme 1700 kg de marchandises dont 420 kg d'eau.

16 février, lors d'une conférence de presse avec les producteurs, Kara, l'acteur Streklov et les responsables de RKA, le problème financier du film est enfin réglé. Le paiement se fera en trois fois, avant et après le vol. le film nommé "Posledniy Polyot", la dernière journée, et basé sur une nouvelle de Aimatov raconte l'histoire d'un ingénieur en génétique devenu cosmonaute et qui refuse de revenir sur terre. 20% des scènes devant être filmées dans la station.

Le 25 février, après examen médical, les équipages EO28 sont confirmés.  En avril, ils démarrent leur entrainement final à Baikonour. Le lancement est prévu pour le 3 avril.

Le 15 mars, après avoir réussit ses derniers examens médicaux, Streklov est interdit de vol, les producteurs n'ayant pas versés la seconde partie du financement du vol. La RKA envisage un vol de Streklov dans l'équipage EO 29 si tout est réglé. Un des responsables d'Energia l'ancien cosmonaute Ryoumine assure qu'il est désolé pour Streklov, victime de partenaires financiers irresponsables.

Malheureusement ce sera la dernière fois que l'on entendra parler d'un film dans MIR et de l'acteur Strekov.

Le 6 avril, lancement de Soyouz TM 30 avec à bord l' équipage MIR 28 Serguei Zaliotine et Alexandre Kaleri. La mission est de réparer le module Spectr ainsi que divers équipements en panne. Une fois à bord, les cosmonautes colmate une petite fuite dans la coque et font le ménage du printemps dans la Station afin de la préparer pour de futures missions.

Le 25 avril, lancement de Progress M-1-2.
Le 26 avril, Progress M-1-1 se détache de la station et retombe dans l' atmosphère. 

12 mai, EVA de Zaletin et Kaleri de 4 h 52, c'est la dernière sortie depuis MIR. 

Mai, des négociations seraient en cours afin de faire voler un étranger dans la station. Une nouvelle compagnie nommé MIRCorp, basée à Amsterdam mais avec des bureaux en Allemagne aurait signé avec Italia MIR un contrat pour faire voler un italien, Carlo Viberti, 37 ans, un ingénieur qui a travaillé pour l'ESA fut un temps. Finalement aucun contrat ne sera signé.

Juin, MIRCorp est en attente d'un nouveau contrat pour faire voler cette fois un "nouveau" touriste dans MIR. C'est un homme de 59 ans, Denis Tito, financier de Santa Monica, ancien ingénieur du JPL. 20 millions $ serait payé pour ce vol.    

Le 16 juin, l'équipage MIR 28 retourne sur terre après un vol de 70 jours 14h 53m 26s. 

Septembre, le réalisateur James Cameron serait lui aussi intéressé pour réaliser un vol dans MIR, information aussitôt démenti malgré un examen médical et un vol dans l'avion zéro G.
Dans le même temps, Musabayev annonce que équipage volera dans MIR avec Tito en troisième passager. 

Le 15 octobre, Progress M 1-2 se détache et retombe dans l' atmosphère laissant la place à Progress M 43.
Le 16 octobre, lancement de Progress M 43 en préparation de la destruction de la station orbitale. Ces dernières semaines, les gestionnaires de programme Mir ont rapporté que le complexe orbital perdait de l'altitude plus rapidement que prévue puisque les fortes éruptions solaires survenues ces derniers mois ont gonflé l'atmosphère terrestre. 

23 octobre, les autorités russes confirment les rumeurs circulant depuis quelques semaines déjà: le complexe orbital Mir sera détruit d'ici peu. Ils précisent même que cette destruction dans la haute-atmosphère terrestre surviendra en février 2001. «Nous prévoyons la chute de Mir dans l'océan pour la fin de février.» annonce Klebanov qui devient ainsi le premier haut-responsable russe à préciser la date de la destruction du complexe orbital. Il met du coup un terme aux spéculations voulant que le vénérable vaisseau spatial soit maintenu en opération durant quelques années encore. 
Il apparaît que le gouvernement ne dispose pas des 250 millions $us nécessaires annuellement pour maintenir en vol la station. D'autre part, la société MirCorp, mise sur pied au début de l'année dans l'espoir de réunir les fonds nécessaires auprès d'investisseurs occidentaux, n'a jamais rempli ses ambitieux engagements. Conséquemment, le responsable du programme spatial russe rapporte que les spécialistes formulent présentement les détails du scénario qui permettra la chute contrôlée de l'immense engin spatial au-dessus de l'océan Pacifique. Il précise néanmoins que la décision de procéder ou non à cette destruction sera prise par le Cabinet russe d'ici la fin d'octobre.

Le service de presse russe Interfax rapporte que l'agence aérospatiale Rosaviakosmos a présenté au gouvernement trois scénarios menant à la destruction de Mir. 
Le premier consiste tout simplement à utiliser les réserves de carburant livrées par Progress M-43 pour procéder au décrochage orbital du complexe spatial. Ce scénario ne coûterait rien de plus au gouvernement russe. Toutefois, étant donné les réserves limitées à bord du Progress, il ne procurerait que 20% de chance d'emmener Mir au point visé pour sa chute, c'est-à-dire le Pacifique Nord. 
Le deuxième scénario nécessiterait le lancement d'un dernier Progress dont les réserves de carburant assureraient le téléguidage sécuritaire de Mir. En effet, ces réserves permettraient de contrôler la descente, la freinant même au besoin, afin d'assurer que le plongeon s'effectue à l'endroit prévu. Ce scénario entraîne bien sûr les coûts supplémentaires du lancement d'un Progress.
Le troisième scénario, encore plus sécuritaire, envisage l'envoi d'un équipage qui superviserait une bonne part de la descente de Mir. Vraisemblablement, cet équipage pourrait assurer le contrôle de l'engin jusque dans les derniers jours ou peut-être même jusqu'aux dernières heures de la plongée finale. Évidemment, ce scénario est le plus dispendieux des trois (20 millions $).

L'équipage Shapirov et Vinogradov est assigné à la mission de destruction de MIR.

Le 25 octobre, les moteurs du vaisseau-cargo Progress M-43 sont utilisés pour accroître l'orbite du complexe orbital d'une quinzaine de kilomètres.

Le 26 octobre, le Cabinet russe décide de financer, aux coûts de 27 millions $us, deux vaisseaux de ravitaillement Progress. Les réserves de carburant acheminées jusqu'à Mir grâce à ces vaisseaux pourraient aussi bien servir à accroître l'orbite du complexe orbital qu'à diriger sa destruction.

Le 14 novembre, Pyotr Klimouk, directeur du Centre d’entraînement des cosmonautes, confirme que deux équipages de deux hommes se préparent à visiter le complexe orbital Mir. L’un d'eux s’envolerait le 18 janvier 2001 alors que l’autre servira de réserve. L’équipage serait accompagné du «touriste spatial» Dennis Tito. La durée et le but de la mission ne sont pas connu puisque le gouvernement russe a reporté jusqu’en février 2001 la décision sur le sort qu’il réserve à Mir. L’équipage pourrait par conséquent préparer le complexe orbital à sa destruction prochaine ou réaliser un programme d’expériences scientifiques ou commerciales.

Le 16 novembre au matin, le Cabinet russe décide que le complexe orbital Mir sera mené à sa destruction les 27-28 février 2001 au-dessus d’une région peu peuplée de l’océan Pacifique. Il annonce du coup que Dennis Tito, qui aurait déjà consacré 2 millions $us à s’entraîner en vue de son voyage touristique, ne partira finalement jamais pour Mir. Il précise plutôt qu’un vaisseau-cargo Progress y sera dépêché en janvier et qu’en février, ses moteurs-fusée serviront à guider la descente du complexe orbital. En outre, au cas où l’opération ne se déroulerait pas comme prévu, un équipage de deux cosmonautes se tiendra prêt à s’envoler pour Mir afin de superviser l’ultime plongeon.

8 décembre, l’orbite de MIR est relevée par Progress.

Le 12 décembre, la société MirCorp annonce qu'elle cesse de commercialiser la station Mir pour maintenant concentrer ses efforts vers l'éventuel module commercial russe qui serait greffé à la Station spatiale internationale (coût de 100 millions $). Le vol prévu avec Dennis Tito, le premier touriste de l'espace, devrait maintenant avoir lieu vers la Station spatiale internationale en avril 2001.

Le 25 décembre, pour la première fois la liaison avec la station est perdue pendant 20 heures suite à une panne de batterie.

27 décembre, l'équipage Padalka et Budarin sont désigné principal de la mission de désorbitation de MIR avec Shapirov et Vinogradov en réserve. Musabayev et Baturin étant désigné comme équipage principal du premier vol taxi vers la station internationale ISS avec le "touriste" Tito (à la place de Afanasyev et Kozoyev qui apparemment ne parlent pas très bien l'anglais). Quand au remplacement de l'équipage de Shapirov, il reste sans explication officielle. Peut être l'inexpérience dans l'amarrage avec MIR, malgré un entrainement de 6 mois à cette mission.   

2001

Janvier, il n'y aura pas d'équipage de secours pour désorbiter la station MIR. Au 11 janvier, il y a trois équipages à l'entrainement :
Padalka-Budarin, Shapirov-Vinogradov et Musabayev-Baturin. 

Le 18 janvier, la lancement du Progress M1-5 est repoussé suite à une panne du système électrique dans la station. La destruction reste prévu pour le 6 mars.

24 janvier, lancement de Progress M-1-5 à 04:28:42 TU. Il sera charger de desorbiter la station fin mars. Il s’agit du 64ème cargo Progress lancé vers Mir en quinze ans d’opération (et du 92ème Progress lancé depuis 1978. 

Le 25 janvier à 05:19:49 Progress M 43 se détache mais demeure en orbite à une certaine distance du complexe orbital. Ce vaisseau transporte notamment des provisions et des réserves d’air et d’eau qui pourraient servir à un éventuel équipage dépêchés vers Mir en cas de besoin.  

Le 27 janvier, amarrage du Progress M1-5 à 05:34 TU à l'arrière de la station. Progress M43 retombe dans l' atmosphère. 

Le 7 mars, la destruction de MIR est encore repoussée vers le 20 mars.

Le 20 mars, les autorités russes annoncent qu’ils entrevoient procéder à la destruction du complexe orbital Mir  le 23 mars (vers 6h20-6h30 TU). Le moment exact de la destruction ne sera déterminé que quelques heures à l’avance, selon la trajectoire et les conditions de l’atmosphère qui prévaudront. 
La descente de Mir commencera lorsque le complexe orbital circulera sur une orbite d’environ 230 kilomètres, indique les Russes, et pourrait même être reportée d’une journée en cas de besoin. Normalement, les Russes télécommanderont l’allumage des moteurs du vaisseau-cargo Progress M1-5 à trois occasions dans les 4½ heures précédant la destruction du Mir. 
Le premier allumage, qui durera une vingtaine de minutes, sera ordonné lorsque que Mir sera parvenu à 220 km d'altitude. Il placera le complexe orbital sur une trajectoire elliptique qui fera descendre Mir à 150 km.
Puis, à la suite d’ultimes calculs, un second allumage sera télécommandé (environ une heure et demie après de premier) afin d’abaisser encore l’altitude. 
Finalement, trois heures plus tard (le temps de parcourir deux orbites), un troisième «coup de frein» sera commandé alors que Mir survole la Méditerranée. Il ne restera alors plus à l’engin qu’une demi-orbite à faire... 
Dès lors, le complexe orbital de 130 tonnes amorcera son plongeon vertigineux. Il devrait commencer à ressentir les effets de la friction de l’atmosphère à partir de 110-120 kilomètres d’altitude, estime-t-on. L’engin, qui file alors à une vitesse proche de 28 000 km/h, sera freiné par l’atmosphère et ses parois s’échaufferont. On s’attend à ce que les panneaux solaires qui hérissent l’engin soient les premières structures à être détruites. Le vaisseau survole alors le Pacifique Nord et commencera à se consumer... Dans les minutes qui suivront, le vaisseau se transformera en fait en une pluie d’étoiles filantes; certaines de ses petites parties brûleront rapidement (le temps d’un éclair) alors que les plus grosses (les modules) continueront de brûler brillamment. Mir se disloquera en des milliers de pièces de toute taille. Les experts russes estiment qu’environ 1500 pourraient toucher l’océan; dans la plupart des cas, il s’agira de débris minuscules, biens que quelques fragments pourraient peser de 300 à 400 kilos.

Le 22 mars, la station qui volait en automatique en légère rotation est reprise en main par le centre de contrôle. La rotation est stoppée et la station positionné les panneaux solaire devant afin d'avoir le maximum d'électricité

Le 22 mars, premier allumage du moteur principal du vaisseau Progress M1-5, durant 21 minutes et 34 secondes,  à  3h32 heure de Moscou alors que le complexe orbital survole l'océan Indien (à l'Est de l'île de Madagascar), amorçant ainsi le plongeon final. 
Le deuxième allumage du moteur, d'une durée de 24 minutes et 4 secondes, survient à 5h00 et le troisième et dernier à 8h07 pour une durée de 19 minutes et 26 secondes, précipitant Mir dans l'atmosphère terrestre au-dessus du Pacifique. 
5 h 59 TU MIR n' est plus. la station s' est désintégrée au dessus du pacifique entre la Nouvelle Zélande et le Chili. Huit ou neuf gros morceaux ont été observé en fin d'après-midi ( vers 05:50 TU) de couleur jaunâtre avec une faible traînée mais des étincelles suivaient. Les premières images de cette rentrée ont été diffusées sur la chaîne CNN à 06:57 TU, soit une heure après l'événement. MIR a ainsi passé plus de 5 511 jours en orbite autour de la Terre, réalisant 86 330 révolutions à 350 kilomètres d’altitude.

La navette US dépose durant l'année l'astronaute Shanon Lucid pour un séjour de 182 jours, 22h, 58m, 55s dans l'espace (de mars à septembre). John Blaha prend la relève pour un séjour de 122 jours, 23h, 2m, 26s dans l'espace (septembre à janvier 1997).

La navette US dépose l'astronaute Jerry Lininger pour un séjour de 126 jours, 21h, 9m, 11s dans l'espace (janvier à mai). Michael Foale prend la relève pour un séjour de 139 jours, 14h, 54m, 40s dans l'espace (mai à septembre). David Wolf prend la relève pour un séjour de 123 jours, 20h, 58m dans l'espace (septembre à janvier 1998).

La navette US dépose l'astronaute Andrew Thomas pour un séjour de 140 j 15h 13m dans l'espace (janvier à mai).

Après 15 ans de bon et loyaux service, le fleuron de l' astronautique Soviétique puis Russe, la station MIR retombe le vendredi 23 mars 2001 à 5 h  59 mn dans l' Océan Pacifique entre la Nouvelle Zélande et le Chili. 

Lancé le 19 février 1986 par un lanceur Proton, elle succède à Saliout 7 toujours en orbite. Mir est prévu pour une durée de vie de 9 ans. Elle mesure 13,13 m de long pour un diamètre maximal de 4,15. D’ une masse de 20400 kg, elle offre un volume habitable de 90 m3. Placé sur une orbite à 3000 km d’ altitude inclinée à 51,6°, elle tire son énergie grâce à 2 panneaux solaires long de 29 m produisant 10 kW 28,6 V (76 m2).

En 15 ans, MIR va grossir en se dotant de modules toujours plus complexes,  Kvant 2 en 1989, Krystall en 1990, Spectr en 1995 et Priroda en 1996. Ainsi est constitué une station orbitale de 140 tonnes longue de 33 m sur 30.

MIR s' est 86 331 révolutions autour de la terre, soit 3,649 milliards de kilomètres parcourus, une distance supérieure à celle qui nous sépare d'Uranus, 4591 jours d' occupation, 111 vaisseaux amarrés, à savoir 30 Soyouz (1 Soyouz T et 29 Soyouz TM), 9 navette américaine (7 fois Atlantis, 1 fois Endeavour et 1 fois Discovery), 64 cargos Progress et le Soyouz TM-1 inhabité.  

MIR a accueillit 104 personnes dont 11 femmes (8 US, 1 Russe, 1 Française, 1 Anglaise):
_ 44 Américains
_ 40 Russes
_ 6 Français
_ 4 Allemands
_ 2 Kazakhs
_ 1 Afghan
_ 1 Autrichien
_ 1 Bulgare
_ 1 Canadien
_ 1 Japonais
_ 1 Anglaise
_ 1 Slovaque
_ 1 Syrien

Si on ne prend en compte que les séjours de longue durée (plus d'un mois de présence), MIR a accueillit 44 personnes, dont 2 Femmes (1 US, 1 Russe):
_ 34 Russes
_ 7 Américains
_ 1 Allemand
_ 1 Français
_ 1 Kazakhs

6 cosmonautes d'équipage international devant le simulateur Soyouz:
Tim race (GB), secours de TM12, Akiyame (Japon) TM11, Lothaler (Autriche), secour TM13, Viehbock (Autriche) TM13, Kikuchi (Japon), secours TM11 et Sharman (GB) TM12.

79 activités en dépressurisation (72 EVA + 7 IVAs) dont 2 avec un STS arrimé ont été réalisé par 35 cosmonautes totalisant 718 h 40 mn, soit 29 j 22 h 40 mn. Le record appartient à Solovyov avec 14 EVA réalisées et deux IVA soit 79 h 51. suivent Budarin avec 10 EVA (9 + 1) et 44 mn 54, Avdeyev (9 EAV 7 + 2). Les allemands arrivent en 27eme position avec 8 h 22 réalisé en deux EVA par Reiter. Les français arrivent en 29eme position avec 6 h 19 (Haigneré). Les américains arrivent en 30eme position avec 6 h passé hors de la station par Foale devant le français Chrétien. Le dernier est le russe Gidzenko avec une EVA de 3 h 35.

Ces EVA ne tiennent pas compte des sorties depuis le Shuttle US.