L'EXPLORATION SPATIALE EN EXPOSITION
Les premiers sites à exposer du matériels spatial ayant volé ou pas sont bien évidement les sites de lancement eux même. Au début de l'exploration spatiale, nombreux sont les visiteurs, présidents, chef d'état étrangers, sénateurs, représentants de société, éducateurs, invités à assister à des lancements, visiter les installations par la NASA. Malheureusement, le public n'y a pas accès directement à cause du caractère "militaire" de certaines installations. Contre toute attente, c'est l'USAF qui ouvre ses portes en 1963 en autorisant la visite de la base de Cap Canaveral au public trois heures le dimanche, uniquement en voiture sans s'arrêter. La NASA emboîte le pas en 1964 alors que ce construit le port lunaire sur le site de Merrit Island au nord de la base. Le public est très enthousiaste et le fait savoir. La NASA inclut les vacances scolaire et installe quelques maquettes de lanceurs et satellites dans un entrepôt pour la plus grande joie de tous. En 1965, un terrain est libéré à coté de la zone industrielle de la base pour construire un centre d'exposition. Un service d'autocar est crée pour le desservir. Le KSC et son centre pour visiteur est ainsi devenu depuis la 4 eme attraction mondiale des USA avec plus de 42 millions de personnes depuis sa création et une fréquentation annuelle de 3 millions de visiteurs. En 1966, l'USAF crée sur la base de Cap Canaveral son propre musée sur le site des pad de tir LC 26 qui a vue partir les Jupiter C jusqu'en 1963. En 1969, c'est au tour du centre Marshall de Huntsville d'ouvrir son musée de l'espace en exposant à l'horizontale un véritable lanceur lunaire Saturn 5. De nombreux autres centres de la NASA suivront l'exemple. A la même époque, le musée de l'air de Washington devient le musée de l'espace, NASM National Air and Space Museum. Les objets spatiaux sont alors exposé d'une part dans le Arts and Industries Building et sur le Rocket Row à l'extérieur. La construction d'un nouveau musée est entreprise en 1971. L'astronaute Michael Collins est nommé directeur. Le 1er juillet 1976, le nouveau musée est inauguré par une maquette animée du bras de la sonde Viking 1 alors posée sur la planète rouge et ouvert au public. En 1993 une extension est proposé, mais le manque de fond repousse la réalisation à 1999 et l'inauguration à 2003. De l'autre coté en URSS, des musées de l'espace sont également construit mais plus tard à la fin des années 1970 à Moscou. Citons le Cosmonauts Memorial Museum, à Moscou près de l'hotel Kocmoc le plus célèbre avec à son entrée un obélisque de 99 m de haut "Conquest of cosmos" symbolisant l'envolée de fusée réalisé en 1964. En 1981 sera ouvert le "Memorial Museum of Cosmos" au dessous avec de nombreux vaisseaux soviétiques en exposition. Avec l'éclatement de l'URSS, il sera reconvertit en parking. Auparavant, s'était ouvert en octobre 1967 le premier musée dédié à l'astronautique soviétique à Kaluga, le musée Konstantin Tsiolkovsky. Le MVTU Laboratory Complex "Orevo" à Dmitrov, près de Moscou, qui possède la plus grande collection d'objets spatiaux, fusées, lanceurs. D'abord classifié, il a été récemment ouvert au public. Contrairement aux américains, l'Europe spatiale n'a pas beaucoup de matériels en exposition que ce soit des satellites, des lanceurs et autres "artifacts" de l'espace. En Europe, c'est la France qui inaugure un musée spécialement crée pour les objets spatiaux avec l'ouverture en 1983 du hall F du musée de l'air et de l'espace sur l'aéroport du Bourget à Paris. Dans les années 1990 suivent EuroSpaceCenter près de Redu dans les Ardennes belge un centre de découverte sur le thème de l’espace: son exploration et ses retombées dans notre quotidien et la cité de l'espace à Toulouse, la capitale aérospatiale inaugurée en 1997. D'autres musée sont aussi en Europe avec le Spacecam de Redu en Belgique, le Science Museum de Kensington, le Aircraft Museum à East Lothian et le Space Museum à Leicester en Angleterre. Les sociétés travaillant sur le spatial possède aussi quelques "relique" du spatial.
|