IMAX est un système d'exploitation cinématographique géant d'origine
canadienne crée à la fin des années 1960 et montré au public pour la
première fois en 1970 à l'exposition
universelle à Osaka (Japon) avec la projection du film Tiger Child
(commandité par FUJI). Déjà en 1967, à l'exposition universelle à Montréal,
on donnait des spectacles multimédias à
écrans multiples pour former une grande image.
La technologie IMAX repose sur une pellicule 70mm passant à l'horizontale et
à la vitesse de 24 i/s dans la caméra et le
projecteur; C'est le principe de la boucle déroulante, développé par
l'australien Ron Jones, qui permet la projection d'un si grand film; William
Shaw y ajoute des griffes amovibles et une pompe à air pour réduire encore
plus le choc d'atterrissage de la pellicule dans la fenêtre de projection. Le son
est
magnétique ou numérique à six canaux (4 derrière l'écran et deux à
l'arrière de la salle). L'écran mesure 24 par 32 mètres (mesures typiques).
Il s'agit d'un cinéma destiné principalement aux musées, aux expositions
et aux parcs d'attractions : cinéma de producteur (voir même corporatif)
incluant principalement des documentaires ou des films à effets (rides). La
pellicule IMAX nécessite une quantité énorme de lumière : le tournage
extérieur est dominant et les jeux de profondeur de champ sont réduits. Le
grand angle est de mise étant donné la grosseur de l'image;
La capacité du magazine de la caméra est de 7 minutes de
négatif. Il faut donc recharger
souvent la caméra IMAX au cours du tournage de longues séquences. Afin de
permettre au spectateur de bien lire et comprendre le contenu de l'image : le
montage est réduit, les prises sont plus longues que les films traditionnels et
les mouvements de caméra sont aussi lents. Dans la fiction : le jeu des acteurs
se doit d'être parfait, la ligne d'horizon doit être plus basse que la norme
et les gros plans de visages sont à éviter. Dans le cas de l'OMNIMAX : absence
du hors-champ, le regard doit être guidé.
Comme la pellicule IMAX est extrêmement grande, il n'est pas étonnant que
la caméra soit énorme et lourde — elle pèse 38 kilos. On utilise des
caméras portatives légères dans des circonstances particulières, mais la
caméra normale est le cheval de labour de l'équipe de tournage. On a besoin de
trépieds robustes, de grues, de chariots et de bons muscles pour la manœuvrer.
Des supports spéciaux utilisés à bord d'hélicoptères et de petits avions
maintiennent la caméra stable pour les saisissantes prises de vue aériennes
que le public en est venu à attendre inévitablement dans un film IMAX.
Le projecteur IMAX est le projecteur le plus puissant jamais fabriqué, et
c'est celui dont la résolution est la plus élevée. Sa lampe est si puissante
qu'on pourrait en voir la lumière de la lune. Chaque image est positionnée sur des griffes fixes, le
film est fermement maintenu contre l'élément postérieur de la lentille par un
vide d'air. L'obturateur transmet 68% de la lumière, soit un tiers de plus
qu'un obturateur conventionnel qui n'en transmet que 50%.
Les différents formats d'IMAX sont :
IMAX HD : haute définition (48 i/s);
OMNIMAX devenu IMAX DOME: lentille fish-eye, écran semi-sphérique, projecteur au centre de
la salle;
IMAX 3-D : utilisant deux caméras et les lunettes anaglyphes ou
polarisées;
IMAX 3D est reconnu pour être le meilleur relief du monde. IMAX a
développé une caméra spéciale pour le relief constituée de deux mécanismes
regroupés dans un même corps. IMAX a adapté le projecteur à "Rolling
loop" pour projeter le 3D, et utilise, soit les lunettes à verres
polarisés ou les lunettes à cristaux liquides (comme au Théâtre IMAX de Sony
à New York). Il y a actuellement 14 salles IMAX 3D dans le monde. L'effet de
relief IMAX 3D est obtenu avec les lunettes à obturation par cristaux liquides
qui sélectionnent les images pour l'oeil droit puis l'oeil gauche en se
synchronisant par un signal infra-rouge sur le système de projection. Les
obturateurs s'ouvrent et se ferment alternativement 48 fois par seconde,
permettant à chaque oeil de voir l'image qui lui est destinée. La salle et
l'écran disparaissent, les images apparaissent dans le vide, enveloppant le
spectateur. Pour le relief obtenu avec les lunettes à verres polarisés, les
images sont projetées sur un immense écran plat. Deux objectifs polarisés
font converger sur l'écran les images pour l'oeil droit et l'oeil gauche
inscrites sur deux films distincts. Chacun des verres de lunettes des
spectateurs sont polarisées comme les objectifs du projecteur.. Ceci permet un
positionnement et une stabilité excellente des images.
IMAX SOLIDO : OMNIMAX 3-D en couleur;
IMAX MAGIC CARPET : deux écrans - une à l'avant, l'autre sous le plancher
de vitre;
IMAX RIDES : mariage d'IMAX avec les simulateurs de vols.
Les salles de cinéma IMAX sont en pente raide pour que les sièges soient
tous le plus près possible de l'écran et que tout le monde puisse bien voir
celui-ci même pour un enfant,
et que le public puisse regarder en haut ou en bas, comme dans la vie.
Tant les films IMAX que IMAX Dome (connus autrefois sous le nom d'OMNIMAX)
utilisent un format de «15 perf 70» soit 15 perf 70» signifie qu'il y a 15 perforations par image sur un film de
70 mm. La seule différence entre eux réside
dans la dimension de l'écran. Les films IMAX sont projetés sur un écran
vertical plat d'environ six à sept étages de hauteur (soit
22 mètres de long et 16 mètres
de haut, le plus grand se trouvant à Sydney avec 35,73 sur 29,42 mètres), tandis que les films IMAX Dome le sont sur un écran en forme de dôme incliné de 24 mètres de
diamètre.
Quelques films en
IMAX (partielle) :
Tiger Child (Brittain, 1970) : premier film IMAX;
The Dream Is Alive (Ferguson, 1985) et Blue Planet (Burtt, 1990) : tournés
de l'espace;
Rolling Stones At The Max (Archambault, Douglas, 1991) : premier concert
IMAX;
Urgence (1988) : film IMAX produit par l'O.N.F.
Le Premier empereur
(Duncan, 1989) : film de fiction en primeur OMNIMAX;
Transitions (1986) :
premier film IMAX 3-D (lunettes anaglyphes);
The Last Buffalo (Low, 1990) :
premier fim IMAX 3-D (lunettes polarisées);
Wings Of Courage (1995) : film de
fiction de Jean-Jacques Annaud en IMAX 3-D (polarisées);
Flowers In The Sky
(1990) : IMAX MAGIC CARPET;
Back To The Future (De Vos, Trumbull, 1991) :
OMNIMAX RIDES à Universal Studios;
Echoes Of The Sun (Kroitor, Max, 1990) :
IMAX SOLIDO;
Momentum (1992) : IMAX HD (portrait du Canada).
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Le Futuroscope en France près de Poitier est le seul endroit au monde où l'on peut trouver autant de
salles Imax. Voici les salles Imax Grand Ecran du Futuroscope : Le Kinémax Le Tapis
Magique L'Omnimax
IMAX Personnal Sound Environment (IMAX PSE). Le système PSE de IMAX est un
progrès innovant dans le domaine sonore permettant aux cinéastes pour situer
les sons par rapport aux images et créer une sensation dramatique ou de
suspens. IMAX PSE comporte deux canaux sonores additionnels qui améliorent les
capacités du système existant à six canaux numériques.
Les salles et films grand format dans le monde
(Ces informations sont extraites de l'étude "Inventory of Large
Format Theaters", données 1997, cabinet d'études et de conseil
White Oak Associates de Boston.)
La première salle grand format a ouvert au Canada en 1971. En 1985,
ouvrait la Géode, première salle européenne en format 70mm / 15
perforations. Mais c'est depuis le début des années 90, que ce type de
salle connaît un développement important. Aujourd'hui, 160 salles
existent dans le monde, implantées majoritairement aux États-Unis et
pour la plupart d'entre elles abritées par des musées ou centres
scientifiques. Actuellement, ce sont plutôt des salles dites commerciales
qui se créent. L'enjeu aujourd'hui est le développement de la production
: à ce jour, 175 films ont été produits en grand format, un nombre
insuffisant au regard de l'accroissement du nombre de salles. Un enjeu
encore plus crucial pour la production de films en Europe dont le parc de
salles se développe rapidement.
Des salles de plus en plus nombreuses
Les salles grand format
programmant des films 70mm / 15 perforations connaissent, aujourd'hui, un
succès sans précédent. L'aventure du grand format a commencé en 1971
avec l'ouverture du Cinesphere à Toronto. En 1986, il existait 39 salles
seulement puis 80 en 1992. Ces deux dernières années, de nombreuses
salles de ce type ont ouvert leurs portes dans 11 pays différents, dont
17 aux Etats-Unis. En effet, pour la seule année 1996, 22 salles
nouvelles ont vu le jour, éclipsant le précédent record de 1992 avec
l'ouverture de 15 salles. Avec cette progression spectaculaire, le nombre
de salles grand format dans le monde atteint 160.
Le profil des salles
Sur 160 salles, une majorité (102) fait partie
d'institutions non commerciales, en particulier musées et centres
scientifiques, 43 sont commerciales et 15 appartiennent à des parcs à
thème. L'accroissement du nombre de salles purement privées s'explique
par la rentabilité des salles abritées par des institutions qui a
encouragé le développement des salles commerciales.
Répartition géographique des salles
Les États-Unis dominent avec 76
salles recensées. L'Europe possède actuellement 28 salles, l'Asie 30, le
Canada 15. Seule une salle est recensée en Afrique, 8 le sont au Mexique,
4 en Australie. Pour l'Europe, sur 28 salles, 6 appartiennent à des
institutions non commerciales, 17 sont des salles privées et 5 sont
situées dans un parc à thème : le Futuroscope. Cette proportion ne se
retrouve pas aux États-Unis où la majorité des salles n'est pas
commerciale (55 sur 76).
Les écrans
Les salles grand format recouvrent une variété de
configurations différentes en ce qui concerne les écrans. Au début des
salles grand format, les écrans plats dominaient. Aujourd'hui, les
écrans hémisphériques sont présents dans 62 salles, les écrans plats
dans 98. La plupart des salles sont aussi équipées pour la projection
d'autres formats. Au japon, la majorité des salles - destinées à
l'éducation des enfants - font aussi office de planétarium.
Le développement du 3D La première salle 3D a ouvert au public en
1987 à Vancouver au Canada. Mais c'est depuis 1993 que les salles
équipées pour le relief se développent. Elles sont aujourd'hui 31 à
travers le monde (hors parcs à thèmes).
Haute définition
La plupart des salles passent des films 24 images par
seconde, alors que beaucoup de systèmes permettent la projection de films
à 30,48 et 60 images seconde. Mais peu de productions Haute Définition
sont disponibles pour le moment.
Les films
Nombre de films disponibles De 1995 à la fin de 1998, la production
augmente de 22% par an pour répondre au développement des salles. Au
début des années 80, une trentaine de films avaient été tournés. 175
films sont maintenant disponibles. La production reste encore faible au
regard du nombre de salles dans le monde aujourd'hui. Mais elle
s'accélère depuis le début des années 90, avec 13 films produits en
1998 pour seulement 4 dix ans plus tôt.
Durée des films
La plupart des premiers films grand format ont d'abord
été de courte durée. Le coût de ces productions et le petit nombre
d'écrans étaient bien sûr un frein. Aujourd'hui, seule une centaine de
films de 30 minutes et plus sont disponibles. On peut s'attendre, à long
terme, à ce que des films d'au moins une heure voient le jour. (Note de
T.G: C'est désormais le cas avec des films comme Fantasia 2000)
Développement du relief
La production se doit aussi de répondre au
développement des salles projetant du relief. A la fin de l'année, une
quinzaine de films auront été produits en relief. Face au manque de
films 3D certaines salles sont obligées de projeter des films 2D.
Le fonctionnement des salles
Données issues des réponses fournies par
66 salles pour une enquête effectuée par "Maximage : the
independent journal of the large format motion picture industry",
parution août 1998. Au vu du faible nombre de réponses, les auteurs
recommandent de considérer les données qui suivent avec prudence.
Durée de programmation des films
En moyenne, chaque salle propose
quotidiennement à l'affiche 2,6 films avec cependant une différence
importante entre l'Amérique du Nord (2,3) et l'Europe (4). Les films sont
présentés entre 11 et 12 mois en Amérique, entre 15 et 16 mois en
Europe. On distingue deux périodes dans la programmation d'un film :
pendant les six premiers mois il tient la vedette avec des séances plus
nombreuses. En seconde période, il peut rester à l'affiche de 5,3 mois
en Amérique à 9,9 mois en Europe (moyenne 6,3 mois).
Le prix du billet est en moyenne de 6,29 dollars US plein tarif, 5,27
tarif réduit et 4,36 tarif enfant. Ces chiffres sont plus élevés en
Europe et plus bas en Asie. Le prix moyen du billet en Europe est
d'environ 37,50 francs. A la Géode en 1997, il fut de 40,72 francs.
Le nombre de séances par semaine est de 57 en moyenne par salle (78
pour la Géode en 1997) et de 1260 par film pour une année.
Le nombre moyen de spectateurs annuels par salle est de 375 000, 174
000 en Asie, 347 000 en Europe et 402 000 en Amérique du Nord. (771 000
en 1997 pour la Géode). En Europe, la fréquentation est croissante. Les
données fournies par Euromax indiquent: 7,4 millions de spectateurs en
1995, 8,3 millions en 1996, 9 millions de spectateurs en 1997.
Sur la base des réponses fournies par les salles américaines, les
auteurs de l'enquête estiment que les recettes de billetterie par film
pour une durée moyenne de programmation de 11,6 mois sont de 920 000
dollars US. Et les recettes annuelles d'une salle sont d'environ 2 200 000
dollars US. Cette estimation exclut les salles proposant un billet donnant
accès à d'autres activités, comme c'est le cas des parcs de loisirs.
On note une grande disparité dans les chiffres de fréquentation selon
les films. * Au box office américain : Pour "Everest" le box
office des États-Unis indiquait pour le week end du 10 septembre une
recette de 669 270 $ et une recette totale de billetterie de 45 480 721 $
en 220 jours de programmation. Sur la base du prix moyen du billet de 5,5
$ cela fait environ 8 270 000 spectateurs. Ces chiffres sont à comparer
à ceux du "Grand Frisson" : 10 929 451 $ pour 458 jours
d'exploitation et environ 1 990 000 spectateurs; et à ceux de Africa's
Elephant Kingdom : 1 926 677 $ pour 157 jours et 350 000 spectateurs. * Au
box office de la Géode : Au 6 septembre 1998, avec 175 jours de
programmation et 906 séances, Everest compte 225 237 spectateurs Effets
Spéciaux 369 370 spectateurs en 428 jours et 1749 séances A Toute
Vitesse 125 420 spectateurs en 270 jours et 1015 séances Le Grand Frisson
63 723 spectateurs en 71 jours et 341 séances
* Fréquentation de quelques autres films programmés à la Géode ces
dernières années : Extrêmes Limites 673 664 spectateurs en 2397
séances (années 89/90) Demain l'Espace 497 318 spectateurs en 2617
séances (années 95/96) Cercle de Feu 473 396 spectateurs en 1962
séances (années 93/94) Les Découvreurs 469 500 spectateurs en 2203
séances (années 93/95) Les Vagues de la Vie 354 294 spectateurs en 1670
séances (années 96/97) Les Ailes du Courage 332 092 en 1724 séances
(années 96/97) Africa, le Sérengeti 300 000 spectateurs en 1284 séances
(années 94/95) La Nature et ses Secrets 223 800 spectateurs en 988
séances (années 94/95) Rolling Stones at the Max 69 325 spectateurs en
355 séances (années 92/93).
Créée en 1989, cette association répond aux besoins des salles
européennes désireuses de s'affirmer face à la prépondérance du
continent Nord américain. Elle réunit et soutient les salles
européennes et les producteurs de films 70mm/15 perforations. Elle est
dirigée par un comité exécutif composé d'une Présidente, Alison Roden
(Londres), d'un vice-président "Salles", Berend Reijnhoudt
(Rotterdam) et d'un vice-président "Production", Mats Erixon
(Suède). Le comité exécutif et les membres se réunissent deux ou trois
fois par an. Ils assistent à des avant-premières, visitent des salles et
assistent aux présentations de projets de film. Le nombre des membres
d'Euromax, salles existantes ou en développement est en augmentation
sensible.
Les objectifs d'Euromax * encourager et développer la coopération
européenne dans tous les domaines de l'industrie des films grand format,
* représenter les salles européennes auprès des organismes
internationaux et des salles à travers le monde, * obtenir des accords de
licence préférentiels avec les distributeurs, * soutenir la production
de films en grand format européens en identifiant la source de
financement pour chaque film, * organiser des forums d'échange
d'expériences professionnelles dans les domaines de la production,
l'éducation, le marketing, la technique..., * coordonner et organiser ou
contribuer à l'organisation de conférences, programmes d'études ou de
recherches sur le format 70mm / 15 perforations, * maintenir des liens
permanents entres les salles membres et diffuser les informations sur
l'industrie du film en 70mm/15 perforations.
L'adhésion à Euromax est ouverte aux musées, instituts
scientifiques, planétariums, sociétés privées ou publiques qui ont
affaire à cette industrie cinématographique, ainsi qu'aux réalisateurs,
aux producteurs et aux sociétés prestataires techniques.
Euromax La liste des salles européennes
La Géode - Paris Dôme Imax - Paris Futuroscope - Poitiers (5 salles)
Gaumont Imax - Montpellier
Kinepolis - Bruxelles, Belgique
Verkehrshaus der Schweiz - Lucerne, Suisse
Cine Espacial - Séville, Espagne Imax Madrid - Espagne Imax Port Vell
- Barcelone, Espagne L'Hemisferic - Valence, Espagne
Pepsi Imax Theatre - Londres, Grande-Bretagne Musée national de la
photographie et de la télévision - Bradford, Grande-Bretagne (en
travaux)
Sheridan Imax Theatre - Dublin, Irlande
Imax Potsdammer Platz - Berlin,Allemagne Forum der Technik - Munich,
Allemagne N.e.U.e.Theatre GmbH - Bochum, Allemagne N.e.U.e.Theatre GmbH -
Dusseldorf, Allemagne Sinsheim 3D - Sinsheim, Allemagne Speyer (2 salles)
- Speyer, Allemagne
Cosmos - Vienne, Autriche
Imax Rotterdam, Pays-Bas Omniversum - La Haye, Pays-Bas
Cosmonova - Stockholm, Suède
Panasonic Imax Theatre - Oslo, Norvège
Tycho Brahe Planetarium - Copenhague, Danemark
En septembre 2009, il existait 403 salles
IMAX dans 44 pays différents (60 % se situaient au Canada et aux États-Unis,
dont 280 dans un but commercial et 123 dans un but institutionnel).
Salles en exploitation en France
- Théâtre IMAX du Gaumont Disney-Village
(Marne-la-Vallée, salle située à environ 30 kilomètres à l'est de Paris)
ayant migré au printemps 2010 vers un système de projection IMAX
Numérique (taille de l'écran : 15 m sur 26 m soit
390 m²)
- Pathé Quai d'Ivry à Ivry-sur-Seine
(taille de l'écran : 11m sur 21m)
- Gaumont multiplexe au Grand-Quevilly
(agglomération de Rouen 16 salles, écran d'environ 22 mètres de base)
- Pathé Carré de Soie de Vaulx-en-Velin
(agglomération de Lyon, taille de l'écran : 9,88 m sur 17,90 m soit
177m²)
- Le Gaumont Labège (banlieue Sud-Est de
Toulouse, écran de 24 m de base)
Ces salles (100 % IMAX Numérique) sont
évidemment compatibles avec le format IMAX Numérique 3D. Pour la plupart,
elles ne projetaient encore récemment que des films en 35mm et c'est devant
l'engouement du grand public pour ce format ainsi que la sortie plus
fréquente de longs métrages en IMAX, qu'elles ont donc été adaptées aux
normes IMAX. Si le succès de ces nouvelles salles IMAX Numérique se
confirme, 35 autres sites potentiels en France sont éligibles à cette
transformation selon la société IMAX Corporation.
Il existe également d'autres salles plus
anciennes, mais elles n'ont qu'une programmation figée, souvent constituée
uniquement de courts métrages de démonstration ou de documentaires :
- La Géode (Cité des sciences et de
l'industrie de la Villette à Paris), cette salle ne projette
pratiquement que des documentaires au format OMNIMAX ;
- Le Futuroscope (Poitiers), possède trois
salles IMAX et trois salles IMAX 3D (dont une avec sièges dynamiques),
chacune ne projetant qu'un seul film à longueur d'année ;
- L'IMAX 3D (Amnéville, Moselle), ne
projette que des documentaires et films particuliers choisis pour la
salle ;
- La Cité de l'espace (Toulouse) possède
un cinéma IMAX qui ne projette qu'un film en 3D sur l'espace ;
- Vulcania (Clermont-Ferrand) possède un
écran géant IMAX de 415 m² sur lequel est
présenté L'Odyssée magique en alternance avec d'autres films sur
les volcans (pas de projecteurs IMAX dans cette salle).
- Le Gaumont Multiplexe Odysseum
(Montpellier) possède une salle mini-OMNIMAX (démolie avec la
réhabilitation du hall) et une grande salle IMAX 3D, utilisé uniquement
pour de la projection traditionnelle (le système IMAX 70mm/15perf était
celui du Gaumont Disney Village, avant que celui-ci ne déménage en 2005)
Cette salle à un fort potentiel pour s'équiper d'un système IMAX
numérique à l'avenir.
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LES FILMS SPATIAUX IMAX
Bien que le procédé IMAX soit
impressionnant, les contraintes financières et techniques qu'il impose
limitent son utilisation à des documentaires de courte ou moyenne durée.
Des caméras IMAX ont ainsi été transportées dans la navette spatiale, au
sommet de l'Everest et jusqu'en Antarctique (mais également en tournée
avec les Rolling Stones).
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HAIL COLUMBIA
Réalisé en 1982, ce film fait revivre le
premier vol de Columbia, la préparation, l'émotion du compte à rebours, la
furie du lancement , le vol en lui même et le retour magistral sur terre.
Film de 36 mn produit par Graeme
Ferguson et Roman Kroitor pour IMAX Corporation. Réalisation Graeme Fergusonn
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THE DREAM IS ALIVE
Ce film de 37 mn permet de vivre une mission
STS de chez soi assis dans son fauteuil. Filmé par 14 astronautes de la NASA
lors de trois missions en 1984, le film présente des lancements et des
atterrissages, des largages de satellites, des captures et des réparations de
satellites, des sorties dans l'espace et montre la vie des hommes dans l'espace
à bord du Shuttle.
Un film produit et réalisé par Graeme
Ferguson de IMAX Corporation pour le Smithsonian Institution's National Air and
Space Museum et Lockheed Corporation. Ecrit et édité par Toni Myers.
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BLUE PLANET 1990
C'est un film sur la terre. La terre vue
depuis l'orbite par les astronautes du Shuttle. Le film s'interroge sur la
naissance de la terre et son devenir.
Un film produit par Graeme Ferguson de IMAX
Space Technology Inc. pour le Smithsonian Institution's National Air and Space
Museum et Lockheed Corporation, avec la coopération de la NASA. Ecrit édité
et commenté par Toni Myers. 1990: 42 Minutes.
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DESTINY IN SPACE 1994
Ce film donne une vue d'ensemble des futures
explorations de l'espace. Avec des images de la terre prises depuis le Shuttle
mais aussi des images de synthèse des planètes Mars et Venus, ce film de 39 mn
est un voyage dans notre système solaire et dans l'univers.
Les caméras IMAX ont filmé le lancement du
STS 61 grâce à une caméra monté dans une boite en acier et boulonné sur un
pied à 30 m de la navette. Pour la première fois une caméra IMAX est monté
sur un satellite en l'occurrence le SPAS déployé par le Shuttle qui propose
ainsi une vue exceptionnelle de l'Orbiter en orbite. Le film termine avec le
lancement du Huble Space Telescope et la première mission de maintenance.
Présenté par le Smithsonian Institution's
National Air and Space Museum et Lockheed Corporation en coopération avec la
NASA, ce film est produit par Graeme Ferguson. Les commentaires en anglais sont
dit par Leonard Nimoy. 40 Minutes.
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MISSION TO MIR 1997
Ce film retrace les premiers d'amarrage du
Shuttle avec la station russe MIR au milieu des années 90. Filmé et commenté
par les astronautes eux même, il rend hommage au vol "longue durée"
de l'astronaute Shanon Lucid dans MIR.
Présenté par le Smithsonian Institution's
National Air and Space Museum et Lockheed Corporation en coopération avec la
NASA, ce film est produit par Graeme Ferguson et Toni Myers.
40 Minutes.
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À l'automne 2002, IMAX et les studios
Universal sortent au cinéma une nouvelle version IMAX d'Apollo 13. Cette
reprise fut possible grâce à l'utilisation de la nouvelle technologie
DMR, un procédé de remasterisation des films à la norme IMAX. D'autres
films bénéficièrent de cette technologie : Star Wars (une version
raccourcie, à cause de limitations techniques comme la longueur de la
pellicule), Matrix Reloaded, et sa suite, Matrix Revolutions, qui fut le
premier film à sortir simultanément en salles IMAX et conventionnelles.
Le label de qualité « l'expérience
IMAX », autrefois réservé aux films originellement tournés en IMAX, fut
alors opposable aux films remasterisé grâce au DMR.
Les serveurs
DellMD PowerEdgeMD équipés de Red HatMD LinuxMD joueront le premier
rôle dans le premier rematriçage numérique par IMAX du film Apollo 13,
des studios Universal Pictures et Imagine Entertainment, qui sera à
l'affiche dans les salles IMAX cet automne.
La nouvelle technologie d'IMAX en attente
de brevet, IMAXMD DMRMC (pour Digital Re-mastering), fait appel à la
puissance de traitement des serveurs PowerEdge de Dell pour recycler
chaque cadre de la pellicule de 35 mm au format 15/70 mm d'IMAX en
quelques secondes. Les films IMAX seront projetés sur des écrans hauts
comme huit étages et de plus de 30 mètres de largeur avec une qualité
de son et d'image à couper le souffle. Apollo 13 sera le premier film
d'action commercial à être rematricé numériquement pour The IMAX
Experience.
La technologie DMR d'IMAX se situe au
centre de données d'IMAX à Toronto, l'une des plus grosses fabriques
d'images au Canada, qui traite plusieurs centaines de gigaoctets de
données chaque jour. IMAX met à contribution des dizaines de serveurs
Dell PowerEdge 2550 fonctionnant sous Red Hat Linux pour le rematriçage,
et quelques-uns de plus pour les essais. IMAX a choisi les serveurs Dell
PowerEdge avec Red Hat Linux pour le rematriçage en raison de la
plate-forme normalisée et facile d'utilisation, des prix et des
performances exceptionnels et du niveau de soutien supérieur offert par
Dell.
"Avec l'aide de la technologie de
Dell, nous avons transformé Apollo 13 en une expérience
cinématographique époustouflante, affirme avec enthousiasme Brian
Bonnick, vice-président principal des technologies chez IMAX Corporation.
Les champs stellaires, qui n'étaient que trois points lumineux en 35 mm,
deviennent des galaxies entières en IMAX, Ces systèmes à processeurs
Intel et fonctionnant avec Red Hat Linux ont fourni le haut niveau de
performance, de disponibilité et d'évolutivité nécessaire à nos
applications de traitement des données. Le service et le soutien de Dell
se sont révélés inestimables et nous ont aidés à maintenir notre
système en activité tout au long de ce projet hors normes."
"De plus en plus, nos clients
reconnaissent les avantages, les prix et les performances incroyablement
intéressants qu'offre Dell avec sa solution complète basée sur Linux et
destinée aux environnements informatiques à traitement intensif des
données, constate Don Kerr, directeur du Groupe canadien des systèmes
avancés de Dell. Le succès remarquable du processus DMR d'IMAX illustre
bien les avantages dont bénéficient les clients grâce aux technologies
normalisées et économiques. Nous tenons à aider nos clients à profiter
de cette tendance en continuant à leur offrir des systèmes fiables,
évolutifs et à base de processeur Intel, pour un prix extrêmement
bas."
Apollo 13: The IMAX Experience sera
présenté en première à Los Angeles le 12 septembre et sortira dans
certaines salles IMAX du pays le 20 septembre. IMAX poursuit encore et
toujours sa mission : joindre le meilleur des films d'action d'Hollywood
à la meilleure qualité de son et d'image grâce à sa technologie IMAX
DMR.
"IMAX DMR va permettre à IMAX
d'étendre son répertoire à l'imposante collection hollywoodienne de
films anciens et récents en 35 mm, et va transformer les cinémas IMAX en
des endroits où l'on ira visionner des films "événements",
ajoute Greg Foster, président, Divertissements filmés, chez IMAX. Qu'il
s'agisse de la réédition spéciale d'un classique ou de la sortie
simultanée d'un nouveau film événement en 35 mm et dans les salles
IMAX, cette technologie de pointe, assistée par Dell, est en mesure de
révolutionner l'expérience cinématographique du public."
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APOLLO 13
Le film de Ron Howard est désormais en IMAX
depuis l'automne 2002. Apollo 13 c'est l'histoire de ces trois astronautes
en perdition sur le chemin de la lune suite à l'explosion du module de service
de leur vaisseau spatial. réalisé avec le soutien de la NASA en 1994, ce film
réussit l'acteur Tom Hanks et Ed Harris. Apollo 13 a été digitalisé et
remasterisé en IMAX 15/70 utilisé par le nouveau concept IMAX DMRTM. Le film est
raccourcit de 24 minutes par raaport à la version 35 mm à cause
de la limite de taille des plateaux déroulant le film. |
La caméra
IMAX 3D met sur pellicule l'assemblage de la station spatiale
Internationale ISS. L'histoire de la construction orbitale sur la station
spatiale internationale est ainsi immortalisée en 3D par l'"IMAX
Corporation" dans un grand format (70mm) présentée à l'échelle de
la planète.
C'est le premier document spatial 70mm en
3D, une invention révolutionnaire rendue possible grâce à la caméra
spatiale IMAX qui répond aux exigences et
sévères limitations des vols spatiaux. Le film est aussi disponible et
distribué en format IMAX-2D (2 dimensions). "Nos astronautes
disaient à l'avant-première que les films IMAX sont la chose qui se
rapprochent le plus de ce que l'on voit dans l'espace", selon Daniel
S. Goldin, administrateur de la NASA. "Capturer l'assemblage de la
station spatiale internationale sur pellicule 3D représente un réalisme
et un format inégalé. Ceci facilitera la NASA à partager cette
expérience avec le public. Après tout, la station est du domaine public
et les téléspectateurs ont le droit de la voir devenir réelle."
Cette primeur a été faite sous l'accord
"Action Spatiale" entre la NASA et IMAX. La NASA a obtenu le
droit exclusif sur tous les films long-métrages de l'espace sous l'égide
de cet accord. L'agence, en retour, a délivré une licence limitée IMAX
pour créer une primeur long-métrage, utilisant un grand- format. Tous
les long-métrages réalisés seront éventuellement disponibles
publiquement. A moyen terme, la NASA détient les droits de distribution
en tout temps sur les séquences photos et vidéo fabriquées à partir du
70mm.
Sous l'avant-première de l'Accord Action
Spatiale, IMAX a reproduit trois documentaires sur le programme spatial:
"The Dream is Alive", "Blue Planet" et "Destiny
in Space". Il est prévu que ces longs métrages seront vus par plus
de soixante millions de personnes et resteront à l'affiche à travers les
États-Unis et internationalement. L'annonce du film de la station
spatiale internationale fut faite conjointement avec l'activité nommée
"today's premiere" à Washington DC lors des quatre films IMAX.
"Mission to Mir", raconte
l'histoire de l'ère spatiale à travers les relations des États-Unis et
la Russie. Le film débute avec la brutale guerre froide, la compétition,
et nous amène aujourd'hui au programme spatial coopératif avec la
Russie, incluant les missions d'arrimage entre la navette spatiale et la
station Mir. Le long métrage des missions d'arrimage de la "phase
1" du programme se veut le pavé de la route "coopération
États-Unis-Russie" pour la station I.S.S. -lequel a été obtenu par
IMAX sous le contrat de la NASA et sa pièce maîtresse évoquant la toute
récente mise en circulation du film marquant. La NASA veut acquérir les images des
futures assemblages, en format non-imax, incluant la télévision, ruban
vidéo, photos et seront disponibles bientôt au public. Il y a maintenant
153 théâtres IMAX dans 22 pays, incluant 74 à travers les États-Unis.
29 de ces théâtres sont munis d'équipements pour la projection des
films 3D.
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SPACE STATION 3D 2002
Le film raconte l'histoire du partenariat de
16 nations qui ont relevé le défi de construire un laboratoire dans l'espace,
à 320 kilomètres de la terre, afin de faciliter l'étude des effets à long
terme de l'apesanteur sur l'homme. Sa construction constitue la première étape
d'un projet gigantesque qui mènera peut-être un jour, l'homme à marcher sur
Mars. Depuis le lancement de la fusée au Kazakhstan, qui transporte le module
de base de la SSI jusqu'à la délicate mise en service de la seconde
génération du célèbre " bras canadien ", STATION SPATIALE 3D
exploite au maximum l'écran géant IMAX. Il peut témoigner ainsi du travail et
de l'ingéniosité extraordinaires de ces hommes et de ces femmes en provenance
des États-Unis, du Canada, du Japon, de la Russie et de plusieurs pays
européens. Le film
s'intéresse également au quotidien des ces personnes appelées à vivre
pendant des mois non seulement dans un espace restreint mais également en état
d'apesanteur. Prendre sa douche, se raser, faire de l'exercice ou simplement
veiller à l'entretien de la station devient une expérience en soi.
En vedette: Tom Cruise pour les commentaires
ainsi que les astronautes, Michael J. Bloomfield, Robert D. Cabana, Marc
Garneau, Michael L. Gernhardt, Yuri Pavlovich Gidzenko, Charles Owen Hobaugh,
Charles Owen Hobaugh, Marsha Ivins, Brent W. Jett Jr.
Présenté par Lockheed Martin Corporation en
coopération avec la NASA.
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Hubble:
Galaxies Across Space And Time 2004, 3 mn
Galaxies Across Space & Time
takes you on a journey across nine billion years of cosmic
history. A computer-generated flight through a field of over
10,000 galaxies flies you back through time when galaxies were
newly formed, to see the universe as it appeared when it was
young. |
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Magnificent
Desolation: Walking on the Moon 3D (2005), 40 mn
En décembre 1999, IMAX et l'acteur Tom Hank
annoncerent qu'ils allaient travailler sur un projet commun de film de 45 minutes pour
2005 basé sur les voyages lunaires Apollo. "Magnificent desolation"
est basé sur des milliers de photos de la NASA jamais encore vue et de films
non montés. Le film est basé sur les livres d'Eric Jones "The Lunar
Surface Journals" rassemblant le détails des les marches lunaires
racontées par les astronautes eux mêmes.
Il est commenté par John
Travolta, Morgan Freeman, Paul Newman, Matt Damon et
Matthew McConaughey.
Le titre fait référence aux
mots de Buzz Aldrin sur la lune en 1969:
- Aldrin: Beautiful view!
- Armstrong: Isn't that
something! Magnificent sight out here.
- Aldrin: Magnificent
desolation.
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Roving Mars 2006
C'est un film documentaire
sur le développement, le lancement et les opérations des rovers
martiens Spirit et Opportunity. Le film utilise des photos de
Mars et des animations issues des photos des rovers et d'autres
sondes. La version en Blu-Ray a été distribué par Disney. Le
film avait rapporté 10 millions $ au 25 janvier 2009. 40 mn
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Fly Me to
the Moon 3D (2008)
Film animation en 3D
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HUBLE 3D 2010
Huble ou Huble 3D ou IMAX:Huble,
un film réalisé à partir des missions Shuttle vers le télescope
Huble, dont STS 61 et STS 125. Commenté par Leonard Di Caprio.
45 mn |
Aujourd'hui les films tournés en IMAX
imposent toujours des coûts et des contraintes techniques rebutantes, ce
qui explique que la plupart des films projetés dans les salles IMAX
grand public ne soient que des longs métrages remastérises en IMAX DMR.
Avec l'arrivée du système de projection IMAX NUMÉRIQUE, les films IMAX
et IMAX DMR vont se multiplier.
IMAX a mis au point une technologie révolutionnaire baptisée
IMAXMD DMRMC (Digital Re-mastering) qui rend possible la conversion de presque
n'importe quel film 35 mm dans le format The IMAX ExperienceMD à la qualité de
son et d'image inégalée. Dans le monde entier, la marque IMAX est synonyme de
divertissement familial sensationnel donnant l'illusion de participer à
l'action. En juin 2002, on dénombrait plus de 225 cinémas IMAX en exploitation
dans 30 pays. Plus de 700 millions de personnes ont vu une projection IMAX
depuis l'inauguration de ce système en 1970.
Avril 2012, le musée de l'air et de
l'espace de Washington, le NASM reçoit les 2 caméras IMAX qui ont volé
dans le Shuttle et filmé les films de la NASA depuis 1984,
"The Dream is Alive," "Blue Planet," and
"Mission to Mir," et ce jusqu'en 1998 au cours de 17 missions STS.
La première caméra, baptisée "Max" était utilisée à bord du Shuttle par
les astronautes, elle sera placée dans la galerie "Shuttle" du musée, la
seconde, (ICBC ou Icky-Bicky) située dans la soute sera placé au coté de
l'Orbiter Discovery. Ces caméras IMAX sont les Hasseblad d'Apollo.
L'idée d'utiliser une caméra IMAX dans l'espace est de l'ancien
astronaute Michael Collins, le premier directeur du musée en 1974. Il
faudra attendre 10 ans pour que cela devienne réalité.
Une des 2 caméras exposées dans la galerie
Moving Beyond Earth du NASM.
2013, Tony Myers va réalisé le
prochain film IMAX à bord d'ISS, provisoirement titré "A perfect planet".
Les premières images seront prises en septembre 2014 avec l'expédition
42 pendant un an.
2016, le film "Beautifull Planet" est
présenté au AMC Loews theater de New York le 16 avril. Le film réalisé
par Toni Myers a été filmé par les astronautes d'ISS en 2015. L'actrice
Jenifer Lawrence prête sa voix pour les commentaires. Ce film difffère
des autres de Myers par le choix de la caméras embarquée. Avec le
retrait des vols Shuttle en 2011, IMAX a perdu l'opportunité d'envoyer
dans l'espace sa caméras analogique 70 mm (maintenant exposée au NASM)
et utilise une numérique Canon EOS C500 EF lancée par un Dragon en
septembre 2014 et janvier 2015. Pour Myers, "la seule différence est
qu'avec le film digital, vous pouvez voir des choses que le film ne peut
capturé, il est trop lent. Toutes les vues de la terre la nuit, les
aurores, les étoiles dans le ceil et les villes au dessous, survoler les
Bahams avec la seule lumière de la lune, vous pouvez voir les couleurs
des récifs."
Jennifer Lawrence au
centre avec les astronautes Scott Kelly, Samantha Cristoforetti, Butch
Wilmore, Kjell Lindgren et Terry Virts.
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