IMAX est un système d'exploitation cinématographique géant d'origine canadienne crée à la fin des années 1960 et montré au public pour la première fois en 1970 à l'exposition universelle à Osaka (Japon) avec la projection du film Tiger Child (commandité par FUJI). Déjà en 1967, à l'exposition universelle à Montréal, on donnait des spectacles multimédias à écrans multiples pour former une grande image.

La technologie IMAX repose sur une pellicule 70mm passant à l'horizontale et à la vitesse de 24 i/s dans la caméra et le projecteur; C'est le principe de la boucle déroulante, développé par l'australien Ron Jones, qui permet la projection d'un si grand film; William Shaw y ajoute des griffes amovibles et une pompe à air pour réduire encore plus le choc d'atterrissage de la pellicule dans la fenêtre de projection. Le son est magnétique ou numérique à six canaux (4 derrière l'écran et deux à l'arrière de la salle). L'écran mesure 24 par 32 mètres (mesures typiques).

Il s'agit d'un cinéma destiné principalement aux musées, aux expositions et aux parcs d'attractions : cinéma de producteur (voir même corporatif) incluant principalement des documentaires ou des films à effets (rides). La pellicule IMAX nécessite une quantité énorme de lumière : le tournage extérieur est dominant et les jeux de profondeur de champ sont réduits. Le grand angle est de mise étant donné la grosseur de l'image;

La capacité du magazine de la caméra est de 7 minutes de négatif. Il faut donc recharger souvent la caméra IMAX au cours du tournage de longues séquences. Afin de permettre au spectateur de bien lire et comprendre le contenu de l'image : le montage est réduit, les prises sont plus longues que les films traditionnels et les mouvements de caméra sont aussi lents. Dans la fiction : le jeu des acteurs se doit d'être parfait, la ligne d'horizon doit être plus basse que la norme et les gros plans de visages sont à éviter. Dans le cas de l'OMNIMAX : absence du hors-champ, le regard doit être guidé. 

Comme la pellicule IMAX est extrêmement grande, il n'est pas étonnant que la caméra soit énorme et lourde — elle pèse 38 kilos. On utilise des caméras portatives légères dans des circonstances particulières, mais la caméra normale est le cheval de labour de l'équipe de tournage. On a besoin de trépieds robustes, de grues, de chariots et de bons muscles pour la manœuvrer. Des supports spéciaux utilisés à bord d'hélicoptères et de petits avions maintiennent la caméra stable pour les saisissantes prises de vue aériennes que le public en est venu à attendre inévitablement dans un film IMAX.

Le projecteur IMAX est le projecteur le plus puissant jamais fabriqué, et c'est celui dont la résolution est la plus élevée. Sa lampe est si puissante qu'on pourrait en voir la lumière de la lune. Chaque image est positionnée sur des griffes fixes, le film est fermement maintenu contre l'élément postérieur de la lentille par un vide d'air. L'obturateur transmet 68% de la lumière, soit un tiers de plus qu'un obturateur conventionnel qui n'en transmet que 50%.

Les différents formats d'IMAX sont :

IMAX HD : haute définition (48 i/s); 

OMNIMAX devenu IMAX DOME: lentille fish-eye, écran semi-sphérique, projecteur au centre de la salle;

IMAX 3-D : utilisant deux caméras et les lunettes anaglyphes ou polarisées; 
IMAX 3D est reconnu pour être le meilleur relief du monde. IMAX a développé une caméra spéciale pour le relief constituée de deux mécanismes regroupés dans un même corps. IMAX a adapté le projecteur à "Rolling loop" pour projeter le 3D, et utilise, soit les lunettes à verres polarisés ou les lunettes à cristaux liquides (comme au Théâtre IMAX de Sony à New York). Il y a actuellement 14 salles IMAX 3D dans le monde. L'effet de relief IMAX 3D est obtenu avec les lunettes à obturation par cristaux liquides qui sélectionnent les images pour l'oeil droit puis l'oeil gauche en se synchronisant par un signal infra-rouge sur le système de projection. Les obturateurs s'ouvrent et se ferment alternativement 48 fois par seconde, permettant à chaque oeil de voir l'image qui lui est destinée. La salle et l'écran disparaissent, les images apparaissent dans le vide, enveloppant le spectateur. Pour le relief obtenu avec les lunettes à verres polarisés, les images sont projetées sur un immense écran plat. Deux objectifs polarisés font converger sur l'écran les images pour l'oeil droit et l'oeil gauche inscrites sur deux films distincts. Chacun des verres de lunettes des spectateurs sont polarisées comme les objectifs du projecteur.. Ceci permet un positionnement et une stabilité excellente des images.

IMAX SOLIDO : OMNIMAX 3-D en couleur; 

IMAX MAGIC CARPET : deux écrans - une à l'avant, l'autre sous le plancher de vitre; 

IMAX RIDES : mariage d'IMAX avec les simulateurs de vols. 

Les salles de cinéma IMAX sont en pente raide pour que les sièges soient tous le plus près possible de l'écran et que tout le monde puisse bien voir celui-ci même pour un enfant, et que le public puisse regarder en haut ou en bas, comme dans la vie.

Tant les films IMAX que IMAX Dome (connus autrefois sous le nom d'OMNIMAX) utilisent un format de «15 perf 70» soit 15 perf 70» signifie qu'il y a 15 perforations par image sur un film de 70 mm. La seule différence entre eux réside dans la dimension de l'écran. Les films IMAX sont projetés sur un écran vertical plat d'environ six à sept étages de hauteur (soit 22 mètres de long et 16 mètres de haut, le plus grand se trouvant à Sydney avec 35,73 sur 29,42 mètres), tandis que les films IMAX Dome le sont sur un écran en forme de dôme incliné de 24 mètres de diamètre.

Quelques films en IMAX (partielle) :

Tiger Child (Brittain, 1970) : premier film IMAX; 
The Dream Is Alive (Ferguson, 1985) et Blue Planet (Burtt, 1990) : tournés de l'espace; 
Rolling Stones At The Max (Archambault, Douglas, 1991) : premier concert IMAX; 
Urgence (1988) : film IMAX produit par l'O.N.F. 
Le Premier empereur (Duncan, 1989) : film de fiction en primeur OMNIMAX; 
Transitions (1986) : premier film IMAX 3-D (lunettes anaglyphes); 
The Last Buffalo (Low, 1990) : premier fim IMAX 3-D (lunettes polarisées); 
Wings Of Courage (1995) : film de fiction de Jean-Jacques Annaud en IMAX 3-D (polarisées); 
Flowers In The Sky (1990) : IMAX MAGIC CARPET; 
Back To The Future (De Vos, Trumbull, 1991) : OMNIMAX RIDES à Universal Studios; 
Echoes Of The Sun (Kroitor, Max, 1990) : IMAX SOLIDO; 
Momentum (1992) : IMAX HD (portrait du Canada).

Le Futuroscope en France près de Poitier est le seul endroit au monde où l'on peut trouver autant de salles Imax. Voici les salles Imax Grand Ecran du Futuroscope : Le Kinémax Le Tapis Magique L'Omnimax

IMAX Personnal Sound Environment (IMAX PSE). Le système PSE de IMAX est un progrès innovant dans le domaine sonore permettant aux cinéastes pour situer les sons par rapport aux images et créer une sensation dramatique ou de suspens. IMAX PSE comporte deux canaux sonores additionnels qui améliorent les capacités du système existant à six canaux numériques.

Les salles et films grand format dans le monde

(Ces informations sont extraites de l'étude "Inventory of Large Format Theaters", données 1997, cabinet d'études et de conseil White Oak Associates de Boston.)

La première salle grand format a ouvert au Canada en 1971. En 1985, ouvrait la Géode, première salle européenne en format 70mm / 15 perforations. Mais c'est depuis le début des années 90, que ce type de salle connaît un développement important. Aujourd'hui, 160 salles existent dans le monde, implantées majoritairement aux États-Unis et pour la plupart d'entre elles abritées par des musées ou centres scientifiques. Actuellement, ce sont plutôt des salles dites commerciales qui se créent. L'enjeu aujourd'hui est le développement de la production : à ce jour, 175 films ont été produits en grand format, un nombre insuffisant au regard de l'accroissement du nombre de salles. Un enjeu encore plus crucial pour la production de films en Europe dont le parc de salles se développe rapidement.

Des salles de plus en plus nombreuses 
Les salles grand format programmant des films 70mm / 15 perforations connaissent, aujourd'hui, un succès sans précédent. L'aventure du grand format a commencé en 1971 avec l'ouverture du Cinesphere à Toronto. En 1986, il existait 39 salles seulement puis 80 en 1992. Ces deux dernières années, de nombreuses salles de ce type ont ouvert leurs portes dans 11 pays différents, dont 17 aux Etats-Unis. En effet, pour la seule année 1996, 22 salles nouvelles ont vu le jour, éclipsant le précédent record de 1992 avec l'ouverture de 15 salles. Avec cette progression spectaculaire, le nombre de salles grand format dans le monde atteint 160.

Le profil des salles 
Sur 160 salles, une majorité (102) fait partie d'institutions non commerciales, en particulier musées et centres scientifiques, 43 sont commerciales et 15 appartiennent à des parcs à thème. L'accroissement du nombre de salles purement privées s'explique par la rentabilité des salles abritées par des institutions qui a encouragé le développement des salles commerciales.

Répartition géographique des salles 
Les États-Unis dominent avec 76 salles recensées. L'Europe possède actuellement 28 salles, l'Asie 30, le Canada 15. Seule une salle est recensée en Afrique, 8 le sont au Mexique, 4 en Australie. Pour l'Europe, sur 28 salles, 6 appartiennent à des institutions non commerciales, 17 sont des salles privées et 5 sont situées dans un parc à thème : le Futuroscope. Cette proportion ne se retrouve pas aux États-Unis où la majorité des salles n'est pas commerciale (55 sur 76).

Les écrans 
Les salles grand format recouvrent une variété de configurations différentes en ce qui concerne les écrans. Au début des salles grand format, les écrans plats dominaient. Aujourd'hui, les écrans hémisphériques sont présents dans 62 salles, les écrans plats dans 98. La plupart des salles sont aussi équipées pour la projection d'autres formats. Au japon, la majorité des salles - destinées à l'éducation des enfants - font aussi office de planétarium.

Le développement du 3D La première salle 3D a ouvert au public en 1987 à Vancouver au Canada. Mais c'est depuis 1993 que les salles équipées pour le relief se développent. Elles sont aujourd'hui 31 à travers le monde (hors parcs à thèmes).

Haute définition 
La plupart des salles passent des films 24 images par seconde, alors que beaucoup de systèmes permettent la projection de films à 30,48 et 60 images seconde. Mais peu de productions Haute Définition sont disponibles pour le moment.

Les films
Nombre de films disponibles De 1995 à la fin de 1998, la production augmente de 22% par an pour répondre au développement des salles. Au début des années 80, une trentaine de films avaient été tournés. 175 films sont maintenant disponibles. La production reste encore faible au regard du nombre de salles dans le monde aujourd'hui. Mais elle s'accélère depuis le début des années 90, avec 13 films produits en 1998 pour seulement 4 dix ans plus tôt.

Durée des films 
La plupart des premiers films grand format ont d'abord été de courte durée. Le coût de ces productions et le petit nombre d'écrans étaient bien sûr un frein. Aujourd'hui, seule une centaine de films de 30 minutes et plus sont disponibles. On peut s'attendre, à long terme, à ce que des films d'au moins une heure voient le jour. (Note de T.G: C'est désormais le cas avec des films comme Fantasia 2000)

Développement du relief 
La production se doit aussi de répondre au développement des salles projetant du relief. A la fin de l'année, une quinzaine de films auront été produits en relief. Face au manque de films 3D certaines salles sont obligées de projeter des films 2D.

Le fonctionnement des salles 
Données issues des réponses fournies par 66 salles pour une enquête effectuée par "Maximage : the independent journal of the large format motion picture industry", parution août 1998. Au vu du faible nombre de réponses, les auteurs recommandent de considérer les données qui suivent avec prudence.

Durée de programmation des films 
En moyenne, chaque salle propose quotidiennement à l'affiche 2,6 films avec cependant une différence importante entre l'Amérique du Nord (2,3) et l'Europe (4). Les films sont présentés entre 11 et 12 mois en Amérique, entre 15 et 16 mois en Europe. On distingue deux périodes dans la programmation d'un film : pendant les six premiers mois il tient la vedette avec des séances plus nombreuses. En seconde période, il peut rester à l'affiche de 5,3 mois en Amérique à 9,9 mois en Europe (moyenne 6,3 mois).

Le prix du billet est en moyenne de 6,29 dollars US plein tarif, 5,27 tarif réduit et 4,36 tarif enfant. Ces chiffres sont plus élevés en Europe et plus bas en Asie. Le prix moyen du billet en Europe est d'environ 37,50 francs. A la Géode en 1997, il fut de 40,72 francs.

Le nombre de séances par semaine est de 57 en moyenne par salle (78 pour la Géode en 1997) et de 1260 par film pour une année.

Le nombre moyen de spectateurs annuels par salle est de 375 000, 174 000 en Asie, 347 000 en Europe et 402 000 en Amérique du Nord. (771 000 en 1997 pour la Géode). En Europe, la fréquentation est croissante. Les données fournies par Euromax indiquent: 7,4 millions de spectateurs en 1995, 8,3 millions en 1996, 9 millions de spectateurs en 1997.

Sur la base des réponses fournies par les salles américaines, les auteurs de l'enquête estiment que les recettes de billetterie par film pour une durée moyenne de programmation de 11,6 mois sont de 920 000 dollars US. Et les recettes annuelles d'une salle sont d'environ 2 200 000 dollars US. Cette estimation exclut les salles proposant un billet donnant accès à d'autres activités, comme c'est le cas des parcs de loisirs.

On note une grande disparité dans les chiffres de fréquentation selon les films. * Au box office américain : Pour "Everest" le box office des États-Unis indiquait pour le week end du 10 septembre une recette de 669 270 $ et une recette totale de billetterie de 45 480 721 $ en 220 jours de programmation. Sur la base du prix moyen du billet de 5,5 $ cela fait environ 8 270 000 spectateurs. Ces chiffres sont à comparer à ceux du "Grand Frisson" : 10 929 451 $ pour 458 jours d'exploitation et environ 1 990 000 spectateurs; et à ceux de Africa's Elephant Kingdom : 1 926 677 $ pour 157 jours et 350 000 spectateurs. * Au box office de la Géode : Au 6 septembre 1998, avec 175 jours de programmation et 906 séances, Everest compte 225 237 spectateurs Effets Spéciaux 369 370 spectateurs en 428 jours et 1749 séances A Toute Vitesse 125 420 spectateurs en 270 jours et 1015 séances Le Grand Frisson 63 723 spectateurs en 71 jours et 341 séances

* Fréquentation de quelques autres films programmés à la Géode ces dernières années : Extrêmes Limites 673 664 spectateurs en 2397 séances (années 89/90) Demain l'Espace 497 318 spectateurs en 2617 séances (années 95/96) Cercle de Feu 473 396 spectateurs en 1962 séances (années 93/94) Les Découvreurs 469 500 spectateurs en 2203 séances (années 93/95) Les Vagues de la Vie 354 294 spectateurs en 1670 séances (années 96/97) Les Ailes du Courage 332 092 en 1724 séances (années 96/97) Africa, le Sérengeti 300 000 spectateurs en 1284 séances (années 94/95) La Nature et ses Secrets 223 800 spectateurs en 988 séances (années 94/95) Rolling Stones at the Max 69 325 spectateurs en 355 séances (années 92/93).

Créée en 1989, cette association répond aux besoins des salles européennes désireuses de s'affirmer face à la prépondérance du continent Nord américain. Elle réunit et soutient les salles européennes et les producteurs de films 70mm/15 perforations. Elle est dirigée par un comité exécutif composé d'une Présidente, Alison Roden (Londres), d'un vice-président "Salles", Berend Reijnhoudt (Rotterdam) et d'un vice-président "Production", Mats Erixon (Suède). Le comité exécutif et les membres se réunissent deux ou trois fois par an. Ils assistent à des avant-premières, visitent des salles et assistent aux présentations de projets de film. Le nombre des membres d'Euromax, salles existantes ou en développement est en augmentation sensible.

Les objectifs d'Euromax * encourager et développer la coopération européenne dans tous les domaines de l'industrie des films grand format, * représenter les salles européennes auprès des organismes internationaux et des salles à travers le monde, * obtenir des accords de licence préférentiels avec les distributeurs, * soutenir la production de films en grand format européens en identifiant la source de financement pour chaque film, * organiser des forums d'échange d'expériences professionnelles dans les domaines de la production, l'éducation, le marketing, la technique..., * coordonner et organiser ou contribuer à l'organisation de conférences, programmes d'études ou de recherches sur le format 70mm / 15 perforations, * maintenir des liens permanents entres les salles membres et diffuser les informations sur l'industrie du film en 70mm/15 perforations.

L'adhésion à Euromax est ouverte aux musées, instituts scientifiques, planétariums, sociétés privées ou publiques qui ont affaire à cette industrie cinématographique, ainsi qu'aux réalisateurs, aux producteurs et aux sociétés prestataires techniques.

Euromax La liste des salles européennes

La Géode - Paris Dôme Imax - Paris Futuroscope - Poitiers (5 salles) Gaumont Imax - Montpellier

Kinepolis - Bruxelles, Belgique

Verkehrshaus der Schweiz - Lucerne, Suisse

Cine Espacial - Séville, Espagne Imax Madrid - Espagne Imax Port Vell - Barcelone, Espagne L'Hemisferic - Valence, Espagne

Pepsi Imax Theatre - Londres, Grande-Bretagne Musée national de la photographie et de la télévision - Bradford, Grande-Bretagne (en travaux)

Sheridan Imax Theatre - Dublin, Irlande

Imax Potsdammer Platz - Berlin,Allemagne Forum der Technik - Munich, Allemagne N.e.U.e.Theatre GmbH - Bochum, Allemagne N.e.U.e.Theatre GmbH - Dusseldorf, Allemagne Sinsheim 3D - Sinsheim, Allemagne Speyer (2 salles) - Speyer, Allemagne

Cosmos - Vienne, Autriche

Imax Rotterdam, Pays-Bas Omniversum - La Haye, Pays-Bas

Cosmonova - Stockholm, Suède

Panasonic Imax Theatre - Oslo, Norvège

Tycho Brahe Planetarium - Copenhague, Danemark

En septembre 2009, il existait 403 salles IMAX dans 44 pays différents (60 % se situaient au Canada et aux États-Unis, dont 280 dans un but commercial et 123 dans un but institutionnel).

Salles en exploitation en France

  • Théâtre IMAX du Gaumont Disney-Village (Marne-la-Vallée, salle située à environ 30 kilomètres à l'est de Paris) ayant migré au printemps 2010 vers un système de projection IMAX Numérique (taille de l'écran : 15 m sur 26 m soit 390 m²)
  • Pathé Quai d'Ivry à Ivry-sur-Seine (taille de l'écran : 11m sur 21m)
  • Gaumont multiplexe au Grand-Quevilly (agglomération de Rouen 16 salles, écran d'environ 22 mètres de base)
  • Pathé Carré de Soie de Vaulx-en-Velin (agglomération de Lyon, taille de l'écran : 9,88 m sur 17,90 m soit 177m²)
  • Le Gaumont Labège (banlieue Sud-Est de Toulouse, écran de 24 m de base)

Ces salles (100 % IMAX Numérique) sont évidemment compatibles avec le format IMAX Numérique 3D. Pour la plupart, elles ne projetaient encore récemment que des films en 35mm et c'est devant l'engouement du grand public pour ce format ainsi que la sortie plus fréquente de longs métrages en IMAX, qu'elles ont donc été adaptées aux normes IMAX. Si le succès de ces nouvelles salles IMAX Numérique se confirme, 35 autres sites potentiels en France sont éligibles à cette transformation selon la société IMAX Corporation.

Il existe également d'autres salles plus anciennes, mais elles n'ont qu'une programmation figée, souvent constituée uniquement de courts métrages de démonstration ou de documentaires :

  • La Géode (Cité des sciences et de l'industrie de la Villette à Paris), cette salle ne projette pratiquement que des documentaires au format OMNIMAX ;
  • Le Futuroscope (Poitiers), possède trois salles IMAX et trois salles IMAX 3D (dont une avec sièges dynamiques), chacune ne projetant qu'un seul film à longueur d'année ;
  • L'IMAX 3D (Amnéville, Moselle), ne projette que des documentaires et films particuliers choisis pour la salle ;
  • La Cité de l'espace (Toulouse) possède un cinéma IMAX qui ne projette qu'un film en 3D sur l'espace ;
  • Vulcania (Clermont-Ferrand) possède un écran géant IMAX de 415 m² sur lequel est présenté L'Odyssée magique en alternance avec d'autres films sur les volcans (pas de projecteurs IMAX dans cette salle).
  • Le Gaumont Multiplexe Odysseum (Montpellier) possède une salle mini-OMNIMAX (démolie avec la réhabilitation du hall) et une grande salle IMAX 3D, utilisé uniquement pour de la projection traditionnelle (le système IMAX 70mm/15perf était celui du Gaumont Disney Village, avant que celui-ci ne déménage en 2005) Cette salle à un fort potentiel pour s'équiper d'un système IMAX numérique à l'avenir.

 

 

LES FILMS SPATIAUX IMAX

Bien que le procédé IMAX soit impressionnant, les contraintes financières et techniques qu'il impose limitent son utilisation à des documentaires de courte ou moyenne durée. Des caméras IMAX ont ainsi été transportées dans la navette spatiale, au sommet de l'Everest et jusqu'en Antarctique (mais également en tournée avec les Rolling Stones).

HAIL COLUMBIA

Réalisé en 1982, ce film fait revivre le premier vol de Columbia, la préparation, l'émotion du compte à rebours, la furie du lancement , le vol en lui même et le retour magistral sur terre.

Film de 36 mn produit par Graeme Ferguson et Roman Kroitor pour IMAX Corporation. Réalisation Graeme Fergusonn

 

 

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THE DREAM IS ALIVE

Ce film de 37 mn permet de vivre une mission STS de chez soi assis dans son fauteuil. Filmé par 14 astronautes de la NASA lors de trois missions en 1984, le film présente des lancements et des atterrissages, des largages de satellites, des captures et des réparations de satellites, des sorties dans l'espace et montre la vie des hommes dans l'espace à bord du Shuttle.

Un film produit et réalisé par Graeme Ferguson de IMAX Corporation pour le Smithsonian Institution's National Air and Space Museum et Lockheed Corporation. Ecrit et édité par Toni Myers.

 

 

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BLUE PLANET 1990

C'est un film sur la terre. La terre vue depuis l'orbite par les astronautes du Shuttle. Le film s'interroge sur la naissance de la terre et son devenir.

Un film produit par Graeme Ferguson de IMAX Space Technology Inc. pour le Smithsonian Institution's National Air and Space Museum et Lockheed Corporation, avec la coopération de la NASA. Ecrit édité et commenté par Toni Myers. 1990: 42 Minutes.

 

 

DESTINY IN SPACE 1994

Ce film donne une vue d'ensemble des futures explorations de l'espace. Avec des images de la terre prises depuis le Shuttle mais aussi des images de synthèse des planètes Mars et Venus, ce film de 39 mn est un voyage dans notre système solaire et dans l'univers.

Les caméras IMAX ont filmé le lancement du STS 61 grâce à une caméra monté dans une boite en acier et boulonné sur un pied à 30 m de la navette. Pour la première fois une caméra IMAX est monté sur un satellite en l'occurrence le SPAS déployé par le Shuttle qui propose ainsi une vue exceptionnelle de l'Orbiter en orbite. Le film termine avec le lancement du Huble Space Telescope et la première mission de maintenance.

Présenté par le Smithsonian Institution's National Air and Space Museum et Lockheed Corporation en coopération avec la NASA, ce film est produit par Graeme Ferguson. Les commentaires en anglais sont dit par Leonard Nimoy. 40 Minutes.

 

 

MISSION TO MIR 1997

Ce film retrace les premiers d'amarrage du Shuttle avec la station russe MIR au milieu des années 90. Filmé et commenté par les astronautes eux même, il rend hommage au vol "longue durée" de l'astronaute Shanon Lucid dans MIR.

Présenté par le Smithsonian Institution's National Air and Space Museum et Lockheed Corporation en coopération avec la NASA, ce film est produit par Graeme Ferguson et Toni Myers. 40 Minutes.

 

À l'automne 2002, IMAX et les studios Universal sortent au cinéma une nouvelle version IMAX d'Apollo 13. Cette reprise fut possible grâce à l'utilisation de la nouvelle technologie DMR, un procédé de remasterisation des films à la norme IMAX. D'autres films bénéficièrent de cette technologie : Star Wars (une version raccourcie, à cause de limitations techniques comme la longueur de la pellicule), Matrix Reloaded, et sa suite, Matrix Revolutions, qui fut le premier film à sortir simultanément en salles IMAX et conventionnelles.

Le label de qualité « l'expérience IMAX », autrefois réservé aux films originellement tournés en IMAX, fut alors opposable aux films remasterisé grâce au DMR.

Les serveurs DellMD PowerEdgeMD équipés de Red HatMD LinuxMD joueront le premier rôle dans le premier rematriçage numérique par IMAX du film Apollo 13, des studios Universal Pictures et Imagine Entertainment, qui sera à l'affiche dans les salles IMAX cet automne.

La nouvelle technologie d'IMAX en attente de brevet, IMAXMD DMRMC (pour Digital Re-mastering), fait appel à la puissance de traitement des serveurs PowerEdge de Dell pour recycler chaque cadre de la pellicule de 35 mm au format 15/70 mm d'IMAX en quelques secondes. Les films IMAX seront projetés sur des écrans hauts comme huit étages et de plus de 30 mètres de largeur avec une qualité de son et d'image à couper le souffle. Apollo 13 sera le premier film d'action commercial à être rematricé numériquement pour The IMAX Experience.

La technologie DMR d'IMAX se situe au centre de données d'IMAX à Toronto, l'une des plus grosses fabriques d'images au Canada, qui traite plusieurs centaines de gigaoctets de données chaque jour. IMAX met à contribution des dizaines de serveurs Dell PowerEdge 2550 fonctionnant sous Red Hat Linux pour le rematriçage, et quelques-uns de plus pour les essais. IMAX a choisi les serveurs Dell PowerEdge avec Red Hat Linux pour le rematriçage en raison de la plate-forme normalisée et facile d'utilisation, des prix et des performances exceptionnels et du niveau de soutien supérieur offert par Dell.

"Avec l'aide de la technologie de Dell, nous avons transformé Apollo 13 en une expérience cinématographique époustouflante, affirme avec enthousiasme Brian Bonnick, vice-président principal des technologies chez IMAX Corporation. Les champs stellaires, qui n'étaient que trois points lumineux en 35 mm, deviennent des galaxies entières en IMAX, Ces systèmes à processeurs Intel et fonctionnant avec Red Hat Linux ont fourni le haut niveau de performance, de disponibilité et d'évolutivité nécessaire à nos applications de traitement des données. Le service et le soutien de Dell se sont révélés inestimables et nous ont aidés à maintenir notre système en activité tout au long de ce projet hors normes."

"De plus en plus, nos clients reconnaissent les avantages, les prix et les performances incroyablement intéressants qu'offre Dell avec sa solution complète basée sur Linux et destinée aux environnements informatiques à traitement intensif des données, constate Don Kerr, directeur du Groupe canadien des systèmes avancés de Dell. Le succès remarquable du processus DMR d'IMAX illustre bien les avantages dont bénéficient les clients grâce aux technologies normalisées et économiques. Nous tenons à aider nos clients à profiter de cette tendance en continuant à leur offrir des systèmes fiables, évolutifs et à base de processeur Intel, pour un prix extrêmement bas."

Apollo 13: The IMAX Experience sera présenté en première à Los Angeles le 12 septembre et sortira dans certaines salles IMAX du pays le 20 septembre. IMAX poursuit encore et toujours sa mission : joindre le meilleur des films d'action d'Hollywood à la meilleure qualité de son et d'image grâce à sa technologie IMAX DMR.

"IMAX DMR va permettre à IMAX d'étendre son répertoire à l'imposante collection hollywoodienne de films anciens et récents en 35 mm, et va transformer les cinémas IMAX en des endroits où l'on ira visionner des films "événements", ajoute Greg Foster, président, Divertissements filmés, chez IMAX. Qu'il s'agisse de la réédition spéciale d'un classique ou de la sortie simultanée d'un nouveau film événement en 35 mm et dans les salles IMAX, cette technologie de pointe, assistée par Dell, est en mesure de révolutionner l'expérience cinématographique du public."

 

APOLLO 13

Le film de Ron Howard est désormais en IMAX depuis l'automne 2002. Apollo 13 c'est l'histoire de  ces trois astronautes en perdition sur le chemin de la lune suite à l'explosion du module de service de leur vaisseau spatial. réalisé avec le soutien de la NASA en 1994, ce film réussit l'acteur Tom Hanks et Ed Harris.  Apollo 13 a été digitalisé et remasterisé en IMAX 15/70 utilisé par le nouveau concept IMAX DMRTM. Le film est raccourcit de 24 minutes par raaport à la version 35 mm à cause de la limite de taille des plateaux déroulant le film.


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La caméra IMAX 3D met sur pellicule l'assemblage de la station spatiale Internationale ISS. L'histoire de la construction orbitale sur la station spatiale internationale est ainsi immortalisée en 3D par l'"IMAX Corporation" dans un grand format (70mm) présentée à l'échelle de la planète.

C'est le premier document spatial 70mm en 3D, une invention révolutionnaire rendue possible grâce à la caméra spatiale IMAX qui répond aux exigences et sévères limitations des vols spatiaux. Le film est aussi disponible et distribué en format IMAX-2D (2 dimensions). "Nos astronautes disaient à l'avant-première que les films IMAX sont la chose qui se rapprochent le plus de ce que l'on voit dans l'espace", selon Daniel S. Goldin, administrateur de la NASA. "Capturer l'assemblage de la station spatiale internationale sur pellicule 3D représente un réalisme et un format inégalé. Ceci facilitera la NASA à partager cette expérience avec le public. Après tout, la station est du domaine public et les téléspectateurs ont le droit de la voir devenir réelle."

Cette primeur a été faite sous l'accord "Action Spatiale" entre la NASA et IMAX. La NASA a obtenu le droit exclusif sur tous les films long-métrages de l'espace sous l'égide de cet accord. L'agence, en retour, a délivré une licence limitée IMAX pour créer une primeur long-métrage, utilisant un grand- format. Tous les long-métrages réalisés seront éventuellement disponibles publiquement. A moyen terme, la NASA détient les droits de distribution en tout temps sur les séquences photos et vidéo fabriquées à partir du 70mm.

Sous l'avant-première de l'Accord Action Spatiale, IMAX a reproduit trois documentaires sur le programme spatial: "The Dream is Alive", "Blue Planet" et "Destiny in Space". Il est prévu que ces longs métrages seront vus par plus de soixante millions de personnes et resteront à l'affiche à travers les États-Unis et internationalement. L'annonce du film de la station spatiale internationale fut faite conjointement avec l'activité nommée "today's premiere" à Washington DC lors des quatre films IMAX.

"Mission to Mir", raconte l'histoire de l'ère spatiale à travers les relations des États-Unis et la Russie. Le film débute avec la brutale guerre froide, la compétition, et nous amène aujourd'hui au programme spatial coopératif avec la Russie, incluant les missions d'arrimage entre la navette spatiale et la station Mir. Le long métrage des missions d'arrimage de la "phase 1" du programme se veut le pavé de la route "coopération États-Unis-Russie" pour la station I.S.S. -lequel a été obtenu par IMAX sous le contrat de la NASA et sa pièce maîtresse évoquant la toute récente mise en circulation du film marquant. La NASA veut acquérir les images des futures assemblages, en format non-imax, incluant la télévision, ruban vidéo, photos et seront disponibles bientôt au public. Il y a maintenant 153 théâtres IMAX dans 22 pays, incluant 74 à travers les États-Unis. 29 de ces théâtres sont munis d'équipements pour la projection des films 3D.

SPACE STATION 3D 2002 

Le film raconte l'histoire du partenariat de 16 nations qui ont relevé le défi de construire un laboratoire dans l'espace, à 320 kilomètres de la terre, afin de faciliter l'étude des effets à long terme de l'apesanteur sur l'homme. Sa construction constitue la première étape d'un projet gigantesque qui mènera peut-être un jour, l'homme à marcher sur Mars. Depuis le lancement de la fusée au Kazakhstan, qui transporte le module de base de la SSI jusqu'à la délicate mise en service de la seconde génération du célèbre " bras canadien ", STATION SPATIALE 3D exploite au maximum l'écran géant IMAX. Il peut témoigner ainsi du travail et de l'ingéniosité extraordinaires de ces hommes et de ces femmes en provenance des États-Unis, du Canada, du Japon, de la Russie et de plusieurs pays européens. Le film s'intéresse également au quotidien des ces personnes appelées à vivre pendant des mois non seulement dans un espace restreint mais également en état d'apesanteur. Prendre sa douche, se raser, faire de l'exercice ou simplement veiller à l'entretien de la station devient une expérience en soi.

En vedette: Tom Cruise pour les commentaires ainsi que les astronautes, Michael J. Bloomfield, Robert D. Cabana, Marc Garneau, Michael L. Gernhardt, Yuri Pavlovich Gidzenko, Charles Owen Hobaugh, Charles Owen Hobaugh, Marsha Ivins, Brent W. Jett Jr.

Présenté par Lockheed Martin Corporation en coopération avec la NASA.

 

  Hubble: Galaxies Across Space And Time 2004, 3 mn

Galaxies Across Space & Time takes you on a journey across nine billion years of cosmic history. A computer-generated flight through a field of over 10,000 galaxies flies you back through time when galaxies were newly formed, to see the universe as it appeared when it was young.

 

Magnificent Desolation: Walking on the Moon 3D (2005), 40 mn

En décembre 1999, IMAX et l'acteur Tom Hank annoncerent qu'ils allaient travailler sur un projet commun de film de 45 minutes pour 2005 basé sur les voyages lunaires Apollo. "Magnificent desolation" est basé sur des milliers de photos de la NASA jamais encore vue et de films non montés. Le film est basé sur les livres d'Eric Jones "The Lunar Surface Journals" rassemblant le détails des les marches lunaires racontées par les astronautes eux mêmes.

Il est commenté par John Travolta, Morgan Freeman, Paul Newman, Matt Damon et Matthew McConaughey.

Le titre fait référence aux mots de Buzz Aldrin sur la lune en 1969:

Aldrin: Beautiful view!
Armstrong: Isn't that something! Magnificent sight out here.
Aldrin: Magnificent desolation.

 

Roving Mars 2006

C'est un film documentaire sur le développement, le lancement et les opérations des rovers martiens Spirit et Opportunity. Le film utilise des photos de Mars et des animations issues des photos des rovers et d'autres sondes. La version en Blu-Ray a été distribué par Disney. Le film avait rapporté 10 millions $ au 25 janvier 2009. 40 mn

 

 

Fly Me to the Moon 3D (2008)

Film animation en 3D

 

 

 

HUBLE 3D 2010

Huble ou Huble 3D ou IMAX:Huble, un film réalisé à partir des missions Shuttle vers le télescope Huble, dont STS 61 et STS 125. Commenté par Leonard Di Caprio. 45 mn

Aujourd'hui les films tournés en IMAX imposent toujours des coûts et des contraintes techniques rebutantes, ce qui explique que la plupart des films projetés dans les salles IMAX grand public ne soient que des longs métrages remastérises en IMAX DMR. Avec l'arrivée du système de projection IMAX NUMÉRIQUE, les films IMAX et IMAX DMR vont se multiplier.

IMAX a mis au point une technologie révolutionnaire baptisée IMAXMD DMRMC (Digital Re-mastering) qui rend possible la conversion de presque n'importe quel film 35 mm dans le format The IMAX ExperienceMD à la qualité de son et d'image inégalée. Dans le monde entier, la marque IMAX est synonyme de divertissement familial sensationnel donnant l'illusion de participer à l'action. En juin 2002, on dénombrait plus de 225 cinémas IMAX en exploitation dans 30 pays. Plus de 700 millions de personnes ont vu une projection IMAX depuis l'inauguration de ce système en 1970.

Avril 2012, le musée de l'air et de l'espace de Washington, le NASM reçoit les 2 caméras IMAX qui ont volé dans le Shuttle et filmé les films de la NASA depuis 1984, "The Dream is Alive," "Blue Planet," and "Mission to Mir," et ce jusqu'en 1998 au cours de 17 missions STS.
La première caméra, baptisée "Max" était utilisée à bord du Shuttle par les astronautes, elle sera placée dans la galerie "Shuttle" du musée, la seconde, (ICBC ou Icky-Bicky) située dans la soute sera placé au coté de l'Orbiter Discovery. Ces caméras IMAX sont les Hasseblad d'Apollo. L'idée d'utiliser une caméra IMAX dans l'espace est de l'ancien astronaute Michael Collins, le premier directeur du musée en 1974. Il faudra attendre 10 ans pour que cela devienne réalité.

   

 

  

Une des 2 caméras exposées dans la galerie Moving Beyond Earth du NASM.

2013, Tony Myers va réalisé le prochain film IMAX à bord d'ISS, provisoirement titré "A perfect planet". Les premières images seront prises en septembre 2014 avec l'expédition 42 pendant un an.

       

2016, le film "Beautifull Planet" est présenté au AMC Loews theater de New York le 16 avril. Le film réalisé par Toni Myers a été filmé par les astronautes d'ISS en 2015. L'actrice Jenifer Lawrence prête sa voix pour les commentaires. Ce film difffère des autres de Myers par le choix de la caméras embarquée. Avec le retrait des vols Shuttle en 2011, IMAX a perdu l'opportunité d'envoyer dans l'espace sa caméras analogique 70 mm (maintenant exposée au NASM) et utilise une numérique Canon EOS C500 EF lancée par un Dragon en septembre 2014 et janvier 2015. Pour Myers, "la seule différence est qu'avec le film digital, vous pouvez voir des choses que le film ne peut capturé, il est trop lent. Toutes les vues de la terre la nuit, les aurores, les étoiles dans le ceil et les villes au dessous, survoler les Bahams avec la seule lumière de la lune, vous pouvez voir les couleurs des récifs."

Jennifer Lawrence au centre avec les astronautes Scott Kelly, Samantha Cristoforetti, Butch Wilmore, Kjell Lindgren et Terry Virts.

 

Le site IMAX www.imax.com