A 500 m d'altitude, La
Citadelle symbolise cette barrière, avec ses fortifications et
monuments riches hors du commun. Village préhistorique il y a 4000
ans, étape des Romains sur la voie Domitienne qui reliait l’Italie au
delta du Rhône, évêché au 6e s, place forte des comtes de
Forcalquier au 11e s, propriété des comtes de Provence, elle est pour
eux la frontière du Nord. Léguée en 1483 à Louis XI, elle
rejoint le royaume de France. De 1562 à 1594 les guerres de religion
voient les protestants et catholiques se disputer la ville et sa
forteresse. C’est alors que Jehan Sarrazin la renforce et imagine la
citadelle actuelle. Sur l’ordre de Richelieu, le prince Jean Casimir
de Pologne y fut enfermé en 1639. Le 15 août 1944 l’aviation
anglo-américaine bombarde la ville, tuant une centaine de Sisteronais
et détruisant maisons et monuments. A Sisteron, on peut se vanter d'un climat exceptionnel avec une moyenne annuelle de 300 jours de soleil et un ciel bleu très pur, une faune et une flore de toute beauté. |
Sisteron est dans une cuvette au bord de la Durance. Mais par faute de place de nombreux quartier se sonr développé autour et sur les hauteurs. En venant par la RN 85 de Marseille, le premier quartier à quelques 2 km du centre ville est "Beaulieu" où se trouvent le lycée et la piscine municipale. De l'autre cote le quartier du "Gand" avec l'ancien abattoir municipal et les services techniques de la mairie. Le Gand En hauteur et surplombant la ville, le "Thor" avec un tiers de la population de la ville. Le Thor Derrière la Citadelle, et déjà dans le "Dauphiné", le quartier de la "Baume" et de la "Chaumiane". Une particularité de ces deux quartiers, le climat, radicalement différent de celui des autres quartiers. On note l'hivers des écarts de température allant jusqu'à 10° C. La Baume et son rocher où l'on pratique l'escalade
Au nord de la ville, l'usine chimique de Sanofi-Synthelab. Dans notre département, deux établissements relèvent de la directive européenne concernant les risques d'accidents majeurs de certaines activités industrielles (Directive SEVESO) et Sanofi en fait partie. L'usine avec ses 900 employés a pour mission de produire des "principes actifs", c'est à dire des substance chimiques qui donnent l'activité des médicaments. Plus au Sud nous avons aussi l'usine ELF-ATOCHEM à Chateau Arnoux-Saint-Auban qui à partir de sel, d'électricité et d'éthylène produit essentiellement des solvants chlorés et des P.V.C. Par ailleurs, à Manosque ont été mise en place des installations importantes de stockage souterrain et de traitement pour les produits pétroliers liquides bruts et raffinés (GEOSEL), dont le stockage s'insère dans un ensemble d'installations pétrolières de la région (complexes de FOS et de LAVERA notamment), et de gaz naturel (GEOMETHANE) dont le stockage a pour objectif la régularisation de l'approvisionnement dans l'ensemble de la région Sud-Est et la desserte prévue des communes du Val de Durance, de Digne les Bains et Gap. Malgré les mesures de sécurité prises, les produits utilisés ou fabriqués par ces deux usines présentent des risques d'incendie (fuel, benzène, solvant...), d'explosion (éthylène, chlorure de vinyle), ou de propagation d'un nuage toxique (chlore, phosgène). Bien que non situé dans le département, le Centre d'Étude Nucléaires de Cadarache à Saint Paul sur Durance, de par sa proximité, induit des risques nucléaires et chimiques. Ce centre de la COGEMA ouvert depuis 1962 fabrique du MOX (mélange d'uranium et de plutonium) et emploie près de 4000 personnes sur 16000 hectares de terrain (450 bâtiments). Cadarache teste aussi les prototypes de centrales nucléaire et moteurs nucléaire notamment pour les sous marins. Le centre est aussi en lice pour l'implantation du projet ITER. Cadarache est le plus grand complexe CEA hors région parisienne. L'usine Sanofi vue de la Citadelle. La nouvelle entrée Nord après extension des bâtiments Synthélabo. Toutes ses activités expliquent peut être pourquoi il n'y a pas de photos satellites de notre département. Notons aussi que il y a quelques années, nous avions aussi rassemblé à quelques 40 km de Sisteron l'ensemble des vecteurs de la force de frappe nucléaire du pays sur le plateau d'Albion, à St Christol, à la frontière avec le Vaucluse vers Banon et Sault. |