SOYOUZ EN GUYANE
 

2011

Janvier, la date annoncée pour le premier lancement du Soyouz depuis la Guyane est fixée entre le 1er août et le 30 septembre 2011, probablement le 31 août. Dans le MIK sont présent deux exemplaire du lanceur russe ST-A, un monté depuis novembre et l'autre démonté dans des camions.

Février, selon l'agence fédérale russe le lancement du premier Soyouz ST B est prévu pour le 31 août.

   

Photos ESA Corvaja

15 mars, le premier Soyouz, version 2-1b, série 8 lancera dès le 30 septembre le satellite Galileo de l'ESA (IOV-PFM et IOV-FM2).

       

       

Photos Novosti

Fin mars, une maquette de la charge utile, CU est sortie du MIK. Le Composite Supérieur CS ainsi constitué mesure 12 m sur 4 pour un poids de 9 à 16 tonnes. L'ensemble est transféré par route. APCO Technologies a réalisé pour ce transport le PFRCS, Plate Forme Routière Composite Supérieur équipé de 2 groupes électrogènes redondants alimentant des groupes froids eux mêmes redondés.

   

       

Photos Novosti

1er avril, le site est prêt pour son premier tir. L'ESA donne le complexe à Arianespace. La revue d'acceptance va déclarer le pad prêt pour le premier tir. Dans le même temps, le CNES donne les installations à l'ESA. La campagne de validation avec un lanceur de vol va pouvoir démarre. 

De g. à d. : J.J. Dordain, DG de l'ESA, V. Popovkin, directeur de Roscosmos, J.Y Le Gall, président d'Arianespace, Y. d'Escatha, président du CNES, V. Nikolaev, opérateur en chef de Starsem. 7 mai 2011, Port spatial de l'Europe, Guyane.

29 avril, dans la matinée, le premier lanceur Soyouz en version 2-1a ST A, en fait le second arrivé dans le MIK est mis en position sur le pad. Il s'agit de de tester les opérations de pré-lancement mais sans remplissage des réservoirs. Le lanceur est positionné sur son transporteur et sortie du MIK. Dans la nuit, le composite supérieur avec la coiffe et la charge utile (étage frégate/coiffe/satellite) mais sans le satellite est fixée sur le lanceur à l'intérieur de la tour mobile. L'opération se terminera le 4 mai avec un compte à rebours simulant un arrêt de chronologie puis un décompte final le 5 simulant le lancement et l'envol du lanceur. Le lanceur du premier vol, en version 2-1b ST B arrivera en juin en Guyane.

Le lanceur dans le MIK est mis sur le transporteur

       

Passage sous la tour mobile

      

Mise en place du composite supérieur

Vue de la salle Jupiter 2 lors des simulations

23 mai, le lancement du premier Soyouz depuis la Guyane aura lieu le 20 octobre. Deux fusées Soyouz-ST-B ont été expédiées vers le Centre Spatial Guyanais à partir du TsSKB-Progress. Les fusées passeront par le port de Saint-Petersbourg puis, elles seront chargées sur un navire pour être transportées vers la Guyane française en Juin

18 juin, les deux lanceurs Soyouz STB destinés à emporter les quatre premiers satellites du système global de navigation par satellite européen Galileo arrivent au port du Kourou, en Guyane française, à l’issue d’un voyage qui les a vu traverser la moitié du monde. Les deux lanceurs et leurs étages supérieurs Fregat MT ont fait le voyage à travers l’Atlantique à bord du cargo roulier MN Colibri. C’est par train que les éléments des lanceurs ont quitté l’usine de fabrication des Soyouz à Samara, en Russie, et celle des étages Fregat à Moscou, à destination du port de Saint-Pétersbourg, où ils ont été chargés à bord du cargo qui a pris la mer le 3 juin à destination de la Guyane. Le lancement des deux premiers satellites de validation en orbite Galileo IOV (In Orbit Validation) est fixé au 20 octobre, 7h43, locale, et une seconde paire les suivra sur orbite à la mi-2012. Les deux premiers satellites Galileo – identifiés comme « modèle Proto-vol » (PFM pour Protoflight Model) et « modèle de vol n°2 » (FM2 pour Flight Model 2) – subissent actuellement leurs derniers essais de qualification et de recette chez Thales Alenia Space à Rome, en Italie. ils devraient arriver en Guyane les 7 et 14 septembre. Ils seront placés sur une orbite à 23 222 km d’altitude. Il succède au Giove A et Giove B de l’ESA lancés en 2006 et 2008 qui avait permis de bloquer les fréquences radio de Galileo et d’en protéger les droits. Les 14 satellites Galiléo, construits par OHB System de l'Allemagne, vont commencer leur lancement à la fin 2012 ou début 2013. OHB usine devrait produire environ huit satellites par an, ce qui équivaut à environ un Soyouz avec des charges utiles Galiléo tous les trois mois. Dix des 14 prochains satellites, appelé sa pleine capacité opérationnelle, sont dans les livres pour un lancement de la fusée Soyouz. Les quatre autres pourraient être partagées entre deux missions Soyouz supplémentaires ou volent ensemble sur un seul vol fusée Ariane 5.
 

Les 2 premières Soyouz 2-1B avec un moteur RD 0124 pour le 3eme étage, Block I. Ce moteur est le même que le RD 01110 de la 2-1A mais avec des performances accrues (29 tonnes de poussée, durée de fonctionnement 240 s). 4 lanceurs Soyouz, deux 2-1A et deux 2-1B sont actuellement en Guyane. La seconde 2-1A doit lancer les Pléïades, SSOT et Elisa (x4).

7 septembre, le premier satellite de navigation Galileo arrive en Guyane française, prêt à démarrer sa campagne de préparation en vue d'un lancement le 20 octobre. A bord d’un avion cargo Antonov, bien à l’abri dans son conteneur de protection climatisé, le satellite a atterri sur l’aéroport de Cayenne Rochambeau à 6h45, heure locale,  en provenance de l’établissement de Rome de Thales Alenia Space, en Italie, où il a été construit.
Une équipe de Thales Alenia Space et de l’ESA était prête à l’accueillir, ayant fait le voyage vers la Guyane la semaine précédente, en compagnie de l’ensemble des équipements d’essais et de soutien. L’équipe a chargé le conteneur du satellite dans un camion pour son transport vers le Centre spatial guyanais, où il est arrivé à 10h00, heure locale, et a été transféré dans un Ensemble de préparation des charges utiles (EPCU). Il y a passé la nuit le temps que la température se stabilise avant d’être extrait de son conteneur le matin suivant. Les quatre premiers satellites Galileo, construits par un consortium mené EADS Astrium Allemagne, formeront le noyau opérationnel de la constellation de satellites de navigation Galileo, après les tirs des prototypes Giove A et B en 2005 et 2008 pour réserver les fréquences et valider le concept. Ils combinent les meilleures horloges atomiques jamais lancées dans l'espace pour la navigation – avec une précision de l’ordre d’une seconde tous les 3 millions d’années – avec un émetteur puissant pour diffuser des données de navigation très précises dans le monde entier.

12 septembre, deux des quatre lanceurs Soyouz déployés à Kourou doivent être rapatriés en Russie car ils sont équipés d'un moteur identique à celui qui a provoqué l'échec du lancement d'un vaisseau Progress en août.
Le troisième étage des Soyouz-ST-A doit être rapatrié en Russie pour passer en revue les moteurs RD-0110, dont une panne a entraîné l'échec du lancement (fin août) du vaisseau Progress M-12M". Le premier lancement d'un Soyouz depuis Kourou, prévu le 20 octobre, ne devrait cependant pas être retardé, le lanceur n'étant pas équipé du moteur incriminé. Le décollage prévu le 16 décembre pour mettre sur orbite Pleïades-1 devrait en revanche être reporté.
Les autorités russes ont indiqué que l'accident était dû à un défaut technique dans le système de transmission du carburant qualifié de "fruit du hasard". La reprise des vols n'a cependant pas encore été décidée.

16 septembre, début d'assemblage du lanceur Soyouz 2.1b dans le MIK pour le vol VS01 prévu le 20 octobre. Dans le MIK, les 2 parties constituant le corps central du lanceur, le block A sont mise ensemble sur le banc de montage. L'étage ainsi constitué est ensuite déplacé afin de recevoir les 4 block latéraux, B,V,G et D.
 



Assemblage du block A et des 4 Block latéraux.
 

10 octobre, l'intégration des 2 satellites Galileo (700 kg chacun) se poursuit dans le S5 du CSG. Ils ont été chargés en carburant et intégré dans leur "dispenser" qui sera chargé de les déployer une fois en orbite 4 heures après le lancement. Le "dispenser" a été développé par RUAG Space Sweden pour Arianespace. Il transporte les satellites cote à cote ce qui permet un largage dans des directions opposés à une altitude de 23 222 km.
Parallèlement, l'étage Fregat a été placé dans son stand d'intégration dans le bâtiment S3B, attendant de recevoir sa charge utile et la coiffe. Le rollout vers la zone de lancement est prévu pour le 14 et le tir au matin du 20 octobre à 7h 34 locale.

 

13 octobre, la coiffe renfermant les deux satellites Galileo est refermée. Lundi 10, l'ensemble a été assemblé avec l'étage fregat MT, formant le composite supérieur. Ce dernier sera amené sur le pad et assemblé au Soyouz le 14.

Le wagon érecteur sur lequel repose le lanceur a été amené sur le pad de tir le 13 et les manoeuvre de relevage réalisées.

Sur le pad, les techniciens vérifient une dernière fois les installations.

14 octobre, 7 h du matin, locale (pour respecter la tradition russes) le lanceur Soyouz est amené sur le pad de tir à l'horizontale et érigé à la verticale.
En parallèle avec la mission VS01, la campagne du vol VS02 a commencé avec les contrôles initiaux de l'étage Fregat dans le MIK. En décembre, le second Soyouz emportera le satellite du CNES Pleiades et 5 nano satellites, 4 ELISA et SSOT. Ils seront mis en place sous la coiffe sur une structure ASAP S avec Pleiades au centre, SSOT dessous et les 4 ELISA autour sur les cotés.

   

   

La tour mobile est roulé contre le lanceur. Dans la soirée, le composite supérieur est amené en ZLS et hissé dans la tour. il est ensuite positionné au sommet du lanceur. Le 15 octobre, la tour de service est reculé de 80 mètres, elle sera remis en position par la suite pour protéger le Soyouz jusqu'au 20 octobre, une heure avant le décollage.

LES SITES D'OBSERVATION DU SOYOUZ

Le site Colibri, site jumeaux de Toucan est à 4800 m du pad de tir Ariane 5. il est au nord du CSG, sur la RN1 près des installations Soyouz à 4800 m. Il accueillera essentiellement les VIP et les clients. le site avait été fermé en 2003 après le dernier lancement d'Ariane-4. À l'instar de Kikiwi, il avait été ouvert pour observer le décollage de ce lanceur. Colibri, qui vient d'être réhabilité, peut accueillir jusqu'à 150 personnes est idéalement situé pour les lancements vers le nord. À noter que le CSG envisage de construire un autre site pour les lancements vers l'Est.

Le site d'Agami à l'est est à 8,9 km du pad de tir de Soyouz et seulement 7,5 km d'Ariane-5. Créé pour Ariane-4, il a été réutilisé à l'arrivée du grand frère. D'une capacité de 500 places, il n'accueille que les personnes de plus de 16 ans.

Le bâtiment Venus au centre technique qui abritait jadis le musée de l'espace est aujourd'hui transformé en bureaux mais aussi en site d'observation. Situé à 22 km de la zone de lancement de Soyouz, il ne devra pas offrir un spectacle aussi saisissant que lors d'un lancement d'Ariane-5. Il peut néanmoins accueillir 260 personnes.

Le site Jupiter qui abrite le centre de contrôle est à 23 km du décollage. Son seul intérêt, être prêts des opérationnels.

Quant à suivre le lancement en extérieur comme pour Ariane-5, il ne faut pas trop espérer voir décoller Soyouz. Moins puissant qu'Ariane et surtout bien plus loin, le lanceur russe sera à peine visible. Dernier site "validé", Carapa à l'entrée de Kourou, à 24 km du pad de tir. Il peut accueillir beaucoup de monde « sans restriction d'âge » mais on peut s'interroger sur son intérêt. Plus au Nord, la ville de Sanamary, à 15 km du lanceur sera probablement le must. Ce petit village qui accueillait les russes lors de la construction du site Soyouz offre une belle vue sur la trajectoire du lanceur. À titre d'indication, Soyouz, en filant vers l'Est-Nord-Est devra s'éloigner de Kourou et passer près de Sinnamary.

Deux ou trois ministres sont attendus au lancement de Soyouz, ainsi qu'un vice-premier ministre russe et trois députés européens. Ni les présidents ni les premiers ministres ne sont évoqués.
Pendant longtemps, le lanceur Soyouz s'est demandé s'il décollerait de Kourou sous les yeux du tandem Nicolas Sarkozy - Dimitri Medvedev ou sous ceux du duo François
Fillon - Vladimir Poutine. Pour beaucoup, il semblait évident qu'une des deux têtes des exécutifs des deux pays assisterait au premier tir de Soyouz depuis la Guyane. Et que la France serait représentée à la hauteur de la délégation russe. Même les élus de Sinnamary avaient insisté sur la présence éventuelle de Vladimir Poutine, au moment de négocier une subvention de la préfecture pour rénover la mairie. Pourtant, il se pourrait bien que Soyouz décolle sans président, ni Premier ministre, jeudi prochain. L'agenda d'aucune des quatre personnalités n'annonce leur visite en Guyane. Lundi, lors de la réunion de sécurité à la préfecture, il a été question des personnalités attendues pour Soyouz. Mais aucun des quatre n'a été évoqué. Pour plusieurs participants à la réunion, « même s'il est encore possible qu'ils viennent et que le centre spatial est très bien protégé, il est étonnant que leur venue n'ait pas été discutée » .
Wauquiez et Mariani...
D'autres noms, en revanche, figurent sur la liste des personnalités attendues à la salle Jupiter. Celui de Laurent Wauquiez, en premier lieu. La venue du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche est tenue pour acquise, même si l'on sait que les annulations de dernières minutes ne sont pas rares. La seconde personnalité du gouvernement évoquée est Thierry Mariani. Le ministre des Transports tient désormais la corde par rapport à sa ministre de tutelle, Nathalie Kosciusko-Morizet. La ministre de l'Écologie, donnée comme présente ces dernières semaines, n'est plus attendue. « De toute façon, la liste change toutes les semaines » , soupire un gradé. Nadine Morano, ministre de l'apprentissage et de la formation professionnelle, est également annoncée en Guyane dans les prochains jours, sans que l'on sache si elle assistera au lancement.
Trois députés européens devraient également être présents. La délégation russe sera composée d'une quarantaine de personnes, dont un vice-premier ministre. Elle doit arriver en fin de semaine et prendre ses quartiers à Kourou jusqu'au lancement. Parmi les personnalités non politiques, la spationaute Claudie Haigneré devrait être là.
 

19 octobre, RAL du vol VS01. Début d'assemblage dans le MIK du second lanceur Soyouz pour le vol VS02 en décembre.

VS01

20 octobre, tout est prêt pour ce premier lancement. En salle Jupiter 2 au Centre technique du CSG, les responsables sont à pied d'œuvre. Le décompte est prononcé en Français, la Guyane est française par le DDO Thierry Vallée qui est le représentant de l’État français, propriétaire du CSG et responsable de la sécurité liée aux lancements, et ce quelque soit le lanceur utilisé. Les gens présents en Jupiter 2 sont les responsables de la Sauvegarde, de la sécurité des populations, etc.

Salle Jupiter 2, le DDO Thierry Vallée. Il est entouré de Jean Yves Legall, directeur général d'Arianespace, Jean Jacques Dordain, président de l'ESA et Alexander Lopotin, directeur de Roskosmos. Dans le CDLS, le Chef de Mission CM est Thierry Wilmart, le Chef des Opérations sur les Ensembles de Lancement, COEL Jean Claude Garreau et le COLS, Dimitri Baranov de TSKB Progress.

Vers 9h 00 TU du matin, 6h 03 locale, Arianespace annonce que Le lancement VS01 est reporté de 24 heures, le 21 octobre à 12h30 heure de Paris suite à un problème dans le ravitaillement en ergols du 3eme étage. Lors des essais en mai, il n'y avait pas eu d'essai de remplissage. Lorsque le remplissage du 3eme étage a fini, une anomalie a été observé: une déconnexion intempestive des 2 connecteurs qui permettent de le remplir. Les techniciens ont décidé de vidanger le lanceur et de remplacer la vanne en cause, ce qui  permettra de reprendre une chronologie pour un tir le 21.

21 octobre, la météo est bonne même si le plafond nuageux est bas, il pleut autour de la ZL. Dans le CDLS, une centaine de personnes assure le contrôle du lancement, avec plus de Russes que de français. Après une chronologie sans problème, le lanceur VS01 prend son envol à 6h 30 locale. A Colibri, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez assiste au lancement tandis que Nadine Morano, ministre de l'apprentissage et de la formation professionnelle est à Jupiter.
L'ascension est nominale selon le plan de vol prévu vers un azimut de 54°, séparation des 4 boosters, de la coiffe, de l'étage central et du 3eme étage. Le Fregat, 23eme exemplaire prend le relais au dessus de l'Europe du nord. Il s'éteint une première fois à T+23mn 21s. Suit une phase balistique de plus de 3 heures puis un rallumage à T+ 3h 40mn 05s durant 4mn 25s. La séparation de la charge utile a lieu à T+ 3h 49mn 27s. Les 2 satellites sont placés sur une orbite à  29,603.8 km d'altitude inclinée à 54,66°. L'étage Fregat poursuit quand à lui sa route et rejoindra son orbite de désactivation à 300 km au dessus des Galiléo.

           

Les stations Galliot à Kourou, Natal dans l'Atlantique, Ascension aux Açores et Aussaguel Toulouse assurent le suivit du lanceur. La station de Pearl en Australie récupère l'étage Fregat après sa phase balistique.

Arianespace a d’ores et déjà signé 14 contrats de lancement avec Soyouz, et en signera d’autres car un satellite de 3 tonnes pourra être lancé soit par Soyouz soit par Ariane 5 en lancement double. L'utilisation du Soyouz en Guyane va progressivement être freinée à cause de la nouvelle politique de l’Esa et de l’Union européenne qui ont clairement fait le choix de la préférence européenne pour le lancement des satellites européens. De plus se profile à l'horizon 2025, le remplaçant d’Ariane 5 qui devrait pousser le lanceur russe hors de Guyane. Ce futur lanceur (NGL) vise les missions institutionnelles couvrant une plage de performance à partir d’un équivalent à 3 tonnes en orbite géostationnaire (incluant ainsi le segment 4 tonnes en orbite héliosynchrone), jusqu’à un équivalent de près de 8 tonnes en orbite de transfert géostationnaire.

19 octobre, début de la campagne VS02 avec l'assemblage du corps central du Soyouz dans le MIK. Le vol prévu pour mi décembre emportera le satellite du CNES Pleiades pour observer la terre et 5 microsats, 4 ELISA pour le ministère de la défense et ELINT pour observer la terre.

31 octobre, VS02, MIK, début d'assemblage du lanceur Soyouz.

       

   

12 décembre, VS02, mis en place du lanceur sur le pad de tir.

VS02

Le second lanceur Soyouz, en version 2-1a est lance de Guyane le 17 décembre à 23h 03 mn 08 s, locale avec dans sa coiffe Pléiades 1 (CNES) et SSOT (Chilie) et 4 micro satellites ELISA pour le ministère de la défense. La charge utile de 2190 kg est placé en orbite héliosynchrone 3h 26 mn après.

 

Date

Vol

Lanceur

Satellites

Commentaires
 
21 octobre VS01 Soyouz 2-1b Galileo-IOV (PFM et FM2) 1er vol de Sinamary
1777eme tir du Soyouz
19 décembre VS02 Soyouz 2-1a Pléiades-1 & ELISA (4 sats) & SSOT  
 

 

SOYOUZ EN GUYANE 2012
L'ENSEMBLE DE LANCEMENT SOYOUZ EN GUYANE

Photos: CNES/ESA/CSG Service Optique/S.Corvaga