LA FIN D'UN REVE
1991, Buran 2 est prête pour son premier vol.
1993, le programme Buran est officiellement
annulé le 30 juin par Boris Eltsine. La course effrénée vers les armements a entraîné la récession
totale dans l'industrie russe, ce qui a eu un effet défavorable sur le projet
Energia-Buran. Il reste à Baikonour des lanceurs Energia et l'Orbiter Buran 2.
1206 organismes et 100 ministères et agences ont participé au
développement du système spatial Energia-Buran. Les Soviétiques avaient rêvé d'une grande astronautique et leurs projets
avec le couple Energia - Buran furent grandioses, avec notamment une conception
de station orbitale conçu autour de Mir et Bourane. Les pads du complexe Energia ont au total servit 6 fois
depuis les années
1960 avec une seule satellisation, la navette Buran. Le site 254 d'intégration des navettes est
maintenant utilisé pour les Soyouz et les étages Block D des lanceurs Protons.
Une maquette de Buran reste dehors près des
installations de mise à feu devant le bâtiment du site. Cette maquette,
baptisée OK-M pour les tests de température et mécanique puis pour valider
les interfaces avec le lanceur Energia devait servir pour le premier vol et
être détruite à son retour dans l'atmosphère. Les retards dans le programme
ont fait passer la charge Poliot devant.
Buran a été la réponse technologique au
Shuttle US, bien que les soviétiques aient toujours pensé que le STS servirait
de bombardier, un rapport avait été écrit dans ce sens. Avec Bouran, les
soviétiques ont montré aux Américains qu'il était possible de faire pareil
sinon mieux, notamment en faisant revenir leur navette de façon
automatique.
Après l'effondrement du bloc soviétique en
1990-1991, la technologie russe arrive chez les Américain. Ces derniers
découvrent avec stupeur une série de moteurs à flux intégré utilisant des
combustibles classique, kérosène et LOX. Le flux intégré permet de gagner 25
% de poussée en plus en réinjectant les gaz issue de la préchambre de
combustion dans le moteur. La firme Aerojet découvre le NK 33 qui équipa le
premier étage du lanceur N1. Pratt & Witney découvre le RD 170 qui
équipait les boosters de la navette Buran et le Zenith.
En juillet 1998, le RD 180 est testé avec succès au centre de vol Marshall de
la NASA (Huntsville, Alabama). Avec 430 tonnes de poussée, il est le plus le
plus puissant testé aux USA depuis le F-1 de la Saturne 5 (750 tonnes).
En 1999, le RRD 180 est utilisé pour la
première Atlas 3 de Lockheed Martin. Après une autre série d'essai, il
équipera les Atlas 5. P&W et NPO Enrgia vont fabriqués ensemble ce moteur
en russie.
2001, le moteur RD 180 termine ses 150 mises
à feu pour sa certification sur les Atlas 3 et 5. Huit moteurs ont été livre
à Lockheed par NPO Russia et 5 sont en attente pour la fin de cette année.
25 février 2002, l' USAF envisagerait de
financer une chaîne de production du moteur RD 180 de NPO Energomash aux USA. Avril,
Lockheed Martin envisage de mettre en attente le développement d' une chaîne
de production de moteur RD 180 de NPO à moins que cela s' avère nécessaire à
l' autonomie spatiale américaine. Cette chaîne a été préparé par P&W
à West Palm Beach depuis 1997 afin d' être en accord avec les règles du DoD
dans la production de moteurs 100% US pour les EELV. Lockheed Martin
propose de stocker 7 ou 8 moteurs pour assurer une capacité du lancement
continue pendant les deux à trois années à venir avec l' opportunité dans l'
avenir de démarrer une production sur site si les provisions russe deviennent
non disponible pour toute autre raison. Cette stratégie permettrait d' économiser
de l'argent. L' USAF qui dirige le programme EELV pense qu' une chaîne national
serait plus utile.
Le 21 août l' Atlas 5 AV 001 est lancé avec
succès à 18 h 05 locale depuis le SLC 41 de Cap Canaveral porteuse du
satellite de télécommunication Eutelsat Hot Bird 6 (remplaçant du 5 par 13°
E). Son premier étage est équipé de deux moteurs RD 180.
Juin 2003, l'unité de propulsion spatiale de
Pratt & Whittney, basée en Floride, construit actuellement des copies de
plusieurs composants du moteur-fusée russe RD-180 utilisé par le lanceur Atlas
5 de Lockheed Martin. D'après le Pentagone, Pratt & Whittney sera à terme
capable de construire les moteurs sans assistance russe. L'entreprise américaine
a commencé à travailler sur la réplique des chambres de combustion début
2004. Lockheed Martin a récemment acheté des données techniques lui
permettant de construire un moteur 100% américain. Les gouvernements américains
et russes se sont mis d'accord sur le transfert de technologie. Lockheed est
encore en train de traduire les documents. Pratt & Whittney, associé à NPO
Energomash, va former les ingénieurs américains pour la production à grande
échelle des moteurs de design russe. Le Pentagone espérait en 2001 que la
nouvelle ligne de production serait prête dès 2005, mais elle ne le sera
vraisemblablement pas avant 2008. Le retard est en partie dû à l'effondrement
du marché commercial. Lockheed Martin détient actuellement 18 moteurs russes
RD-180 en stock. Le Pentagone a déclaré que la faiblesse du marché commercial
devrait faire augmenter le coût des futurs lancements d'EELV (Evolved
Expendable Launch Vehicle - Delta 4 et Atlas 5) d'au moins 50%. Michael Wynne,
undersecretary of defense pour l'acquisition, la technologie et la logistique,
est convaincu que le Pentagone doit continuer de financer les deux lanceurs
nationaux de Boeing et Lockheed.
STRUCTURES
ET VEHICULES DE TEST |
OK-M No.001, BTS-01
ou OK-ML1 |
Véhicule complet grandeur
nature destiné aux tests dynamique et statique.
Construite en
1982, sert pour des tests à Moscou puis à Baikonour assemblé à une
maquette d'Energia (test dans le bâtiment dynamique et sur le pad).
Exposé depuis dans la zone 254 de Baikonour. En 2007, elle est
amené en zone 2 près du musée de baikonour pour y être exposé après
restauration.
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OK-GLI No.002, BTS-02
ou OK-ML2 |
Equivalent de l'Enterprise US, mais équipé de 4 moteurs sur l'arrière pour les vols
libres. 24 vols
habités, utilisé sur le dos d'un avion porteur 3M T pour des vols combinés, stocké au centre de test de Zhukovskiy près de Moscou pour
des exhibitions, puis amené en mars 2000 au Darling Harbor de Sidney
Australie pour exposition pendant les jeux olympiques.
En 2002, elle est entreposé dans le désert de l'Etat de Bahrein sous
contrôle allemand avant d'être amené fin 2004 au Musée technique à
Sinsheimpour y être exposé. |
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OK-KS No.003 (MT ou ML 2) |
Véhicule de
test grandeur (électrique/intégration), devait voler accoler sur un
Energia et brûler dans l'atmosphère, stocké à Baikonour dans le MZR
au coté de Ptitcka (OK 1.02). |
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OK-MT No.004 |
Maquette
grandeur réelle pour des tests électrique et aménagements divers,
exposé à l'usine Energia de Korolev. |
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OK-?? No.005 |
Structure de fuselage
test de vibration et thermique |
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OK-TVI No.006 |
Structure de fuselage
test statiques et électriques |
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OK-?? No.008 |
Segments
structurel pour les tests thermique et à vide |
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OK-TVA No.015 |
Véhicule de
test statique grandeur réelle, devenu attraction touristique du park Gorky
depuis 1997. Repeinte depuis comme Buran. |
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OK-M (ML 1) |
Construite en
1982, sert pour des tests à Moscou puis à Baikonour assemblé à une
maquette d'Energia (test dans le bâtiment dynamique et sur le pad).
Exposé depuis dans la zone 254 de Baikonour. En 2007, elle est
amené en zone 2 près du musée de baikonour pour y être exposé après
restauration. |
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AN 225 MRIYA |
Deux avions
porteurs de navette commandés, un seul livré en 1988( immatriculation UR-82060). Le plus gros avion du monde avec une charge de 250 tonnes (L:
84 m, Env: 88 m, 528 tonnes) équipé de 6 moteurs ZMKB Progress
DT-18T |
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