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1 Port d'amarrage avant
2 Prise du bras télémanipulateur
3 Sas
4 Cible de RV
5 Poste de communication
6 Panneau solaire orientable
7
8
9 Vélo ergonomique
10 table
11 Sas
12 cabin,e individuelle
13 Apareil de "footing"
14 Toilettes
15 Moteurs de contrôle d'attitude
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17 |
Mir
en russe signifie "paix". Les Soviétiques veulent ainsi souligner le
caractère pacifique du projet par opposition à l'initiative de défense stratégique
dite "guerre des étoiles" des Américains. (En 1988, ces derniers répliquèrent
en baptisant leur future station orbitale "Freedom" ou liberté!) Mir
peut également se traduire par "monde" ou "village"; des
invités de tous les pays seront d'ailleurs un jour conviés à bord de ce futur
village orbital...
PETITE
HISTOIRE
Désigné
17KS DOS (Dolgovremennaya Orbitalnaya Strantsiya ou station orbital de longue
durée), le corps central MIR est un dérivé des stations orbitales civiles mis
en orbite par l'URSS depuis 1970, DOS 1 Saliout 1, DOS 2, DOS 3 Cosmos 557, DOS
4 Saliout 4 avec une seule pièce d'amarrage et DOS 5 Saliout 5 DOS 5-2 Saliout
7 avec deux ports d'amarrage. Mir est né en 1974 des dessins de Valentin
Gloushko, nouveau chef du NPO Energia, succédant au bureau d'études de Korolev.
Baptisé "station permanente en orbite" elle devait être lancé par
un nouveau lanceur RLA 120 de 980 tonnes capable de placer 30 tonnes en orbite
basse, soit 10 de plus que le D1 Proton. Ce RLA 120 était en fait destiné à
remplacer le N1 lunaire tout juste abandonné après 4 échecs. Selon les plans
de Gloushko, le corps central de la station devait être lancé en 1979 et
complété en 1981. La mission principale de cette station était mal définie,
certain y voyant une station destinée à la reconnaissance terrestre et
d'autres le départ vers une station sur la lune. En 1976, le projet est mis de
coté, les efforts soviétiques se concentrant maintenant sur le développement
d'un gros lanceur de 100 tonnes de capacité et d'un véhicule réutilisable en
réponse au Space Shuttle Américains. Le projet Energia-Bouran est officialisé
en février. Deux stations plus moderne sont en étude, DOS 7 et 8, la première
devenant MIR. Les premières études mentionnent la mise en place de deux ports
d'amarrage axiaux et deux latéraux, une idée rejetée par le ministère de
tutelle. En août 1978, confiant du succès de Saliout 6, les ingénieurs du
bureau d'étude NPO évoquent la possibilité d'ajouter aux deux ports
d'amarrage axiaux quatre ports latéraux. En février 1979, le projet est placé
sous la responsabilité du NPO Energia laquelle délègue 100 organisations et
20 ministères différents. Mais dans les mois qui suivent, le NPO est plus préoccupé
par les programme Saliout 7, Soyouz T, Progress Energia-Bouran et laisse de
coté sa station et donné au KB Saliout, le bureau qui avait conçue les
premières stations civiles. En juillet, le bureau d'étude commencent sa
nouvelle tache en apportant sa "touche personnelle" au projet. Ainsi
le compartiment de transfert devient sphérique comme les premiers projet de
station Almaz. Ce compartiment possède les 5 ports d'amarrage. Le bureau change
les panneaux solaire, ajoute le système de rendez vous orbital KURS, améliore
l'informatique et le système de renouvellement d'air et d'élimination des gaz
résiduels. Mais tous ces changements alourdissent la station et en août 1981
il est décidé que certains éléments seront lancés séparément avec les
modules externes. Ainsi les gyroscopes seront placés dans le futur module Kvant
2.
Entre
1982 et 1983, les plans subissent quelques changements se qui retarde
l'achèvement du modèle de vol jusqu'en fin de décembre. Début 1984, les
crédits sont donnés en priorité pour le programme de navette Bouran. Le
gouvernement ordonne de lancer la station pour le 27eme congrès du parti
communiste de février 1986. Quelques mois plus tard, en novembre 1984, le devis
de masse a encore augmenté (de 1000 à 4500 kg en plus). Malheureusement, le
modèle de vol est déjà en construction et la seule possibilité de l'alléger
consiste à enlever certains équipements pour les lancer ultérieurement.
Choses beaucoup plus facile à dire qu'à faire et qui nécessitera le travail
des cosmonautes à bord. Première conséquence le passage de trois à deux
panneaux solaire, ce dernier sera monté ultérieurement par les cosmonautes
(juin 1987). Autre conséquence de la chasse au poids la station ne sera pas
lancé sur une orbite inclinée à 65° mais seulement à 51,6° comme les
stations précédentes. il faudra toutefois augmenter la poussée des moteurs du
lanceur Proton de 7%.
Définition de la station Mir et
fabrication
Test de la maquette dynamique et
test en chambre à vide
Cependant
les difficultés arrivent. La fabrication des panneaux solaire est interrompue
après l'examen de morceaux d'éléments ramenés par l'équipage de Kizim en
octobre 1984, les cellules photo-voltaiques se sont dégradées beaucoup plus
rapidement que prévu en 2 ans et demi. de plus, le nouveau système
informatique ne sera pas prêt à temps, obligeant les ingénieurs a équipé la
station avec l'ancien système Argon. La station définitive ressemblant à MIR
s'appelle "modèle d'intégration", une modification du modèle
dynamique. Le modèle de vol est terminé à NPO et équipé début 1985, mais
il devient évident que le lancement ne pourra avoir lieu en 1986. Il est
envoyé à Baikonour pour terminer les travaux le 6 mai 1985. Jusqu'au
dernier moment, des modifications de dernières heures seront demandées et
réalisées avant le lancement.
Programmé
pour le 16 février 1986, le lancement de MIR est reporté à quelques secondes
de la mise à feu suite à une perte de liaison télémétrique. Les basses
températures et de grands vents sur la base de Baikonour obligent à prendre
des précautions pour protéger la station et son système de support vie. Une
autre tentative a lieu le 20 avec succès.
UNE NOUVELLE STATION
Le
module Mir est l'élément de base d'un complexe orbital permanent, une sorte de
parc industriel et scientifique multidisciplinaire qui devrait être assemblé
sur orbite d'ici 1992. D'autres modules spécialisés (astronomie, télédétection,
biomédecine, fabrication de matériaux en apesanteur, etc.) viendront s'y
ajouter. Lorsqu'il sera terminé, ce complexe orbital aura une masse de plus de
cent tonnes, soit la plus grande station spatiale jamais construite. Mir est le
résultat de quinze ans d'efforts soutenus. En effet, depuis 1969, les Soviétiques
ont lancé onze stations orbitales de la version "Saliout", dont
quatre furent un échec. Six ont hébergé 72 cosmonautes: trente d'entre eux
pour des séjours prolongés et onze représentants de pays étrangers. Les Soviétiques
ont annoncé que la dernière de la série, Saliout 7, sera maintenue en orbite
pendant huit autres années.
Afin
de rendre leur nouvelle station spatiale habitable en permanence, le module Mir
comporte de nombreuses améliorations par rapport aux précédentes stations
Saliout. En effet, au dire des spécialistes, la durée maximale d'un séjour à
bord des Saliout se limite à huit mois. Mir est conçu avec le souci d'offrir
à ses occupants un confort sans égal. Ainsi, la pièce principale servira dorénavant
de logement alors que sur les Saliout son homologue était à la fois quartier
d'habitation et laboratoire scientifique.
Contrairement
au programme lunaire N1, le développement de MIR est réalisé avec sérieux.
De nombreuses études au sol sont réalisées avec des maquettes en bois pour
l'agencement interne facilitant le confort et l'accessibilité aux équipements
scientifiques. Les soviétiques ont trois ans pour fabriquer Mir qui devra être
lancé début 1986 pour le congrès du parti communiste. De nouveaux problèmes
apparaissent pour la distribution de l'énergie électrique, la circulation de
l'air pour la ventilation, le refroidissement des appareils de bord et l'accessibilité
pour le démontage et le remontage des appareils en cas de panne..
Premier
casse tête, la masse du câblage électrique destiné à alimenter la station
et les différents modules. L'alimentation au travers des pièces d'amarrage se
révélant insuffisant, les soviétiques ont du trouver de nouvelles solutions
avec un nouveau câblage.
Comme
la masse du module de base augmentait de mois en mois, il a fallu augmenter les
performances du lanceur Proton pour lancer une station avec 1000 kg de plus. De
nombreux équipements seront apportés par les vaisseau progress ou installer
dans les autres modules à leur lancement.
Afin
de tester la solidité de la station au conditions de vie dans l'espace et
surtout lors du lancement, un banc d'essai est construit pour une maquette
analogue au module de vol.
Mir
se divise en trois compartiments : le sas de transfert avant, la pièce
de séjour au centre et la salle des moteurs à l'arrière
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- Masse : 20.9 tonnes
- Longueur : 13.13 m
- Diamètre maximal : 4.15 m
- Volume pressurisé : 90 m3
- Nombre de panneaux solaires : 3
- Surface de panneaux solaires : 76 m2
- Puissance fournie 10.1 kW
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LE
SAS AVANT
Le
sas de transfert est une sphère de 2,5 mètres de diamètre qui sert de port
d'amarrage simultané à cinq vaisseaux. Un port est sur l'avant, c'est le
principal où viennent s'amarrer tous les vaisseaux et modules. Les modules sont
ensuite transféré par un bras robot fixé à même le sas sur l'un des quatre
autres ports disposés autour. Ce bras manipulation très court moins d'un
mètre a été conçue par le NPO Energia et fabriqué par l'usine de
construction mécanique d'Azof. Ses moteurs électriques permettent de déplacer
les 20 tonnes d'un module.
Le
compartiment de transfert sert également de sas pour les sorties dans l'espace
et les cosmonautes y entreposent les deux gros scaphandres prévus à cet effet.
Vue du Soyouz, le sas avant
d'amarrage. L'écoutille du haut va vers Kvant 2, celui de gauche vers Krystall
et celui de droite vers Priorda. L'écoutille du bas va vers Spectr. (photo STS
84)
LA
SALLE DE SEJOUR
Les
cosmonautes vivent la majeure partie du temps dans la salle de séjour aménagée
de façon à leur permettre de mener une vie normale en apesanteur. C'est la
plus grande pièce de la station : elle mesure 7,7 mètres de long sur 2 mètres
de largeur et a une hauteur maximale de 2,5 mètres. Cette salle est scindée en
deux sections distinctes. Le sol de la section arrière est vert gazon et les
murs sont vert clair, celui de la section avant est brun et les murs sont
jaunes. La section avant est un peu moins spacieuse parce que le plafond y est
plus bas. Celui-ci, dans les deux sections, est blanc et éclairé par des
lampes fluorescentes. Les couleurs sont
agencées de manière à faciliter l'orientation et donnent aux occupants
l'impression visuelle d'être sur Terre.
La décoration intérieure a d'ailleurs été pensée par des
psychologues dans l'intention de créer une ambiance agréable et propice à de
longs séjours en local exigu. Les murs ont été débarrassés des "nids
de serpents" formés par les amas de fils entremêlés qui encombraient les
parois des Saliout. Tous sont désormais dissimulés derrière des panneaux
amovibles. En outre, deux douzaines de hublots font office de baies décoratives,
toujours dans le but d'agrémenter le séjour. Le centre de la pièce est occupé par une table où six personnes
peuvent s'asseoir pour se restaurer ou travailler. Si l'on regarde vers l'avant
de Mir, la cuisinière et le distributeur d'eau sont encastrés dans le mur de
droite. Sur le mur de gauche se trouve le réfrigérateur qui ressemble à un
gros lave-linge avec sa porte ronde et blanche. Il conserve les viandes et plats
cuisinés à une température qui varie entre -3 C et -10 C. Près du réfrigérateur
est installé un garde-manger mural.
De
l'autre côté de la table, vers l'avant de la station, une bicyclette
d'exercice, munie d'un siège rouge et d'une ceinture, est fixée au sol. Comme
les cosmonautes des Saliout s'étaient plaints de la monotonie des longues
heures d'exercice quotidien, les occupants de Mir peuvent désormais visionner
des films sur un écran ou écouter de la musique tout en pédalant. Entre les périodes
d'utilisation, la bicyclette se range normalement sous le plancher.
Au
centre de la salle de séjour, dans la partie où le plafond s'abaisse, se
trouvent la pharmacie et l'atelier comprenant un établi de métal, des outils
spéciaux et le matériel de soudure. Presque tout l'appareillage de bord est
d'un entretien facile, car il est généralement constitué de cartouches à
insertion instantanée. C'est également dans cette partie qu'est installé le
pupitre de commande de la climatisation qui permet aux cosmonautes de choisir
eux-mêmes les degrés de température et d'humidité désirés ainsi que la
composition de l'atmosphère. La température ambiante est plus élevée
(environ 28 C) que celle des Saliout (de 19 C à 24 C). Il appert en effet
qu'une telle température augmente le confort des cosmonautes.
Sur
les murs, le plafond et le sol, des armoires numérotées renferment la
documentation et une partie de l'équipement scientifique. Dans l'attente de
l'arrivée des modules spécialisés, un certain nombre d'appareils
scientifiques sont déjà installés dans le module Mir.
Le
centre de contrôle et de pilotage de la station prend place à l'extrémité
avant de la salle de séjour. Pendant que huit ordinateurs dirigent les opérations
de routine, les cosmonautes, installés à des pupitres munis d'écrans
cathodiques, de claviers et de panneaux de signalisation lumineux, supervisent
leur déroulement. Chacun des voyants lumineux révèle l'état du système
qu'il commande au moyen d'un code de couleur : vert si tout va bien, jaune si
quelque attention est requise et rouge en cas de panne.
Le
centre du mur avant est percé d'une écoutille donnant accès au sas de
transfert. Installés de part et d'autre de cette écoutille, quatre écrans
cathodiques permettront de surveiller le fonctionnement de chacun des modules spécialisés.
De la sorte, tous les pôles d'activité de la station seront entièrement sous
la surveillance du poste de pilotage.
Vers
l'arrière se trouvent les installations sanitaires et les 2 chambres à coucher.
Fixés au mur, la toilette et le lavabo ressemblent à ceux de la navette américaine.
La toilette fonctionne toutefois de façon plus simple ; les fèces sont aspirées
dans des sachets de plastique. Trois ouvertures ovales pratiquées dans la
coupole du lavabo permettent d'y insérer la tête et les mains. Sur le sol, un
tapis roulant sert au jogging quotidien. La douche rétractable est directement
fixée au-dessus. (Non, un cosmonaute ne peut faire du jogging tout en prenant
sa douche !)
Deux
cellules, chacune de la dimension d'une cabine téléphonique, sont encastrées
dans les parois de la station. Ces chambres à coucher individuelles accordent
aux cosmonautes un minimum d'intimité, ce qui est une nette amélioration sur
ce que leur offraient les Saliout. Alors que dans ces derniers, les cosmonautes
accrochaient simplement leur sac de couchage au plafond, à bord de la station
Mir, un sac de toile brun pend "verticalement" à l'un des murs de
chaque chambrette. Celle-ci est également pourvue d'une petite table et d'un
magnétophone. Pour se rappeler la Terre, le cosmonaute écoute des chants
d'oiseaux, le bruit des vagues ou du vent. Un hublot, dans la paroi, permet
d'admirer notre planète et les étoiles, passe-temps jugé essentiel au bien-être
psychologique de l'occupant.
La stabilisation est assurée par des
gyroscopes appelés "gyrodyne". Au nombre de 6, ce sont des roues à
inertie entrainées par des moteurs électriques. Lorsque ces gyrodyne
n'arrivent plus à stabiliser la station, ce sont les moteurs de contrôle
d'attitude qui prennent le relais. Alors que sur Saliout la stabilisation était
assuré par des capteurs de verticalité IR, des gyroscopes assurant la
stabilisation et la rotation de la station, on trouve sur Mir un ordinateur à
bord duquel sont enregistré les coordonnées de bord et des capteurs mesurant
la vitesse de rotation de la station sur ses axes. Plus sensible, ce système
permet un positionnement plus précis pour des observations du ciel ou de la
terre. MIR est aussi doté d'un capteur de verticalité IR, d'un senseur
d'étoiles, et un capteur solaire définissant un référentiel trois axes dont
les coordonnées sont rentrés dans l'ordinateur de bord. L'utilisation d'un
ordinateur de bord est un grand pas dans la conception des vaisseaux spatiaux
soviétiques. Le système assure le contrôle de la station, des équipements de
bord, du système électrique, de climatisation, pressurisation. Au sol, un
simulateur spécial a été installé pour entrainer les équipages à
l'informatique.
Le gyrodyne et les capteurs
Autre problème, la régulation thermique dans
la station. Par rapport à Saliout, la puissance électrique est multipliée par
4 ce qui augmentait la puissance calorifique à évacuer au dehors. Un nouveau
système de ventilation et d'échangeur a été monté à bord. En apesanteur,
les échanges de calories ne s'effectue que par circulation de l'air et non par
convection. Le brasage de l'air se fait en permanence au sein de chaque zone et
entre elle afin d'éviter toute stagnation. Deux blocs de condensation sont
installé dans la station au contact desquels l'humidité de l'air se condense
ainsi que la vapeur d'eau des cosmonautes. Conçus par le NPO Energia, ce un
système de réfrigération au fréon qui rejette les calories à l'extérieur
sur des radiateurs fixés sur la station. Ces radiateurs doivent en plus
résister à l'impact de micro-météorites, résister au froid de l'espace et
être indépendant en cas de perforation pour éviter toute vapeur nocive dans
l'habitacle. De nombreux essais ont lieu sur des maquettes et en chambre
thermique.
Le condenseur de Mir
Système d'évacuation de la
chaleur de Mir
L'énorme puissance électrique impose un
câblage de forte sections pour pouvoir passer les centaines d'ampère
demandés. La dissipation de chaleur entre les câbles assemblés en faisceau
devient un autre problème. Des simulations sont réalisées afin d'optimiser le
passage des câbles au travers des différentes parties de la station.
Vue du câblage électrique à
bord de Mir
Les hublots qui étaient fréquemment salis
par des poussières sur les Saliout sont désormais équipés d'un cache
amovible qui permet de ne les ouvrir que pour les observations.
L'appareil
Elektron fournie l'oxygène pour respirer, de l'eau au cosmonautes à partir de
leur urine retraitée. Le premier modèle opérationnel est installé dans le
module Kwant 2 en 1989. Une première unité avait déjà fonctionner dans le
module Kwant et brancher avec la station en avril 1987. Il produit 1900 litres
d'eau par jour. D'une puissance de 850 , il pèse 150 kg. D'une durée de vie de
3 ans, il fonctionnera trois an et demi.
VISITE
DE MIR
LE SAS ARRIERE
L'arrière
de la station se continue par un passage de deux mètres qui conduit au sas
d'amarrage arrière. Sur les Saliout 6 et 7, il recevait les vaisseaux Progress.
Avec l'arrivée du module Kvant, les Progress s'amarreront à l'arrière de ce
dernier. Comme les Saliout, ce module est équipé pour le transfert d'ergols
vers la station. Les moteurs-fusées servant
à orienter le complexe orbital et les réserves de carburant sont disposés de
part et d'autre du passage sur MIR. Lorsque Kvant sera amarré, ses moteurs ne
serviront plus.
Sur
l'extérieur de la station se trouve:
_ L'antenne "Luch" disposée à
l'arrière sert
_ Deux antennes de rendez vous à l'avant et
à l'arrière de la station permettent grâce aux système Kurs (qui remplace
Igla) de réaliser les rendez et les amarrages avec les Soyouz Progress et les
différents modules.
_ Deux panneaux solaire de 90 m2 recouvert de
cellules à arséniure de gallium.
Contrairement
aux stations Saliout, MIR est modulaire. Lorsque tous les modules seront
assemblés d' ici 5 ans, la station pèsera plus de 140 tonnes soit 7 fois un
Saliout.
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