LES INSTALLATIONS DE LANCEMENT EUROPA
ELE, Ensemble de Lancement Europa La BEC, base équatoriale ELDO abrite toutes les installations financées par l'ELDO nécessaire pour le transport et le lancement depuis la Guyane des lanceurs Europa 2. L'ELE, Ensemble de Lancement Europa est construit sur un lit de roches, il comprend la zone de lancement, le centre de lancement et des bureaux, la zone de préparation et d'assemblage, les bâtiments pour les étages de périgée et les zones de stockage des ergols toxiques. Associé à cet ensemble de lancement se trouvent d'autres installations partagé avec le CSG comme l'usine de production de LOX et azote, près de Kourou, les stations de télémétrie et de poursuite à Kourou et Cayenne, et celle situées au Brésil et en Afrique.
L'entré de la zone de lancement, au rond de la RN1 en 1971
La zone de lancement, avec son axe de symétrie orienté Nord-Sud est un concept conventionnel. Elle comprend l'aire lancement avec sa table, la tour mobile de service et de montage, le mat ombilical fixe et les installations et équipements supports du lanceur avec à proximité la zone de stockage du kérosène, du LOX, de l'azote gazeux et liquide, le château d'eau et les installations pyrotechniques. L'ELE pour Europa avec l'aire de lancement et sa rampe d'accès , le château d'eau et le stockage des propergols et fluides. Le pad de tir en béton renforcé est à 5 mètres au dessus du sol afin de pouvoir évacuer librement les flammes du lanceur au décollage. Il est divisé en 2 zones ancrées sur un lit de roche et bétonné autour de piliers de fondation. La zone avant supporte le lanceur, la tour de service, le mat ombilical et les systèmes supports du lanceur ainsi que les lignes d'alimentation en carburants, fluides et les réseaux électriques. Les fondations de la table mesure 13 m sur 13 pour une masse de 2500 tonnes avec 2 déflecteurs disposé au dessous recouvert de béton réfractaire capable de résister à un tir statique du premier étage durant 20 secondes. L'arrière du pad est séparé physiquement des fondations du lanceur par un joint chargé de réduire la transmissions des vibrations. Cette zone de 45 m sur 27 assure le chemin de roulement de la tour de service et les manoeuvres des camions réservoirs. En dessous se trouvent les locaux techniques abritant le poste avant et les salles de contrôle pneumatiques. Une rampe en dur sur le coté Ouest permet son accès. L'aire de lancement dans son ensemble avec le lanceur F11. La table de lancement en métal pèse 25 tonnes. Elle est attachée aux fondations par des câbles précontraints. Elle n'est pas pivotante comme à Woomera mais construite pour assurer des lancements vers l'Est, les autres azimuts de tir se font par programmation dans le lanceur. La table maintient le lanceur au sol et sa libération lorsque la poussée est atteinte, elle assure également les liaisons électriques, pneumatiques et les connections fluides. Elle transporte aussi les le système de déluge du pad pendant l'allumage et le décollage du lanceur. Vue des crochets retenant le lanceur Europa. Ils sont au nombre de 4, 2 de chaque coté du lanceur (axe Yn devant et Y coté mat) avec au milieu les 2 ombilicaux amenant coté Y le carburant et coté Yn le comburant d'une part et les connections électriques. La table Europa: le lanceur est posé son axe Z et Zn (moteurs) orienté Est-Ouest et son axe Y et Yn orienté Sud-Nord Coordonnées de la table de lancement selon le système C6 est Longitude :52°, 77821 O et latitude: 5°, 23655 N, altitude 10,5 m.
La tour de service sert pour la préparation du lanceur, son assemblage, sa vérification et le remplissage en ergols de l'étage supérieur dans un environnement contrôlé. Elle mesure 12 x 15 mètres de base sur 45 mètres de hauteur pour une masse de 800 tonnes. Sa structure porteuse principale est recouverte de bardage pouvant résister aux vents, le tout posé sur 2 bogies. Pour le lancement, elle recule de 55 mètres en arrière. La manutention des étages dans la tour se fait grâce à une grue de 20 tonnes montée sur pont roulant fixée à son sommet 5 mètres en avant. Chaque étage arrive au devant de l'aire de lancement par le Nord sur son chariot de transport. L'arrière du chariot est positionné sur des crochets au sol puis basculé à la verticale, la partie avant étant soutenue par la grue de la tour. Pour le hissage du premier étage Blue Streak, la partie avant du chariot de transport vient se positionner sur 2 crochets fixés sur 2 bras support sortant de la tour. L'étage se retrouve ainsi à la bonne hauteur pour être sortie de son bati, tourné et posé sur la table de lancement. Elle est composée de 8 plateformes fixes avec sections repliables, une plateforme mobile pour l'étage de périgée et le satellite, un ascenseur de 1000 kg, de portes sur la face Nord, un escalier coté Ouest et d'un rapide système d'évacuation pour les ouvriers en cas d'urgence. Vue de la tour de montage par dessous avec sur les cotés les portes en position ouverte, les plateformes de services fixes, les 2 bras support pour la fixation des érecteurs du premier étage et le pont roulant tout en haut Vue de dessous des plateformes de service fixes dans la tour de montage Le mat ombilical est 6,5 m du lanceur, au niveau du second étage. C'est un pylône fixe à ossature en métallique de 30 m de haut (niveau 40,8 m depuis le niveau zéro IGN) comprenant 8 plateformes (1,8 x 1,8 m)pour les connections pneumatiques et électriques entre les étages du lanceur et le sol, à 16, 22, 27, 31, 33,5, 35,8 et 40,5 m. La connexion au lanceur se fait par des câbles gainés portés, sauf pour le premier étage, le log de bras métalliques fixés au mât. Le mat assure les connections fluides et gaz pour le 3e étage (une ligne d'hélium, une ligne ligne d'air conditionné, une ligne d'azote et 2 lignes d'évent pour le "scrubber", système de filtrage qui utilisent un liquide pour éliminer les polluants indésirables d'un flux de gaz), le second (une ligne d'air conditionné, 2 lignes d'alimentation en azote et 2 lignes d'évent vers le "scrubber") et le premier (une ligne d'air conditionné et et une ligne d'alimentation en azote). L'accès au plateforme se fait par un escalier quand la tour est retirée. La boite de jonction de l'ombilical satellite est au niveau de la plateforme supérieure.
Haute de 45 m, la tour de service enveloppe complètement le lanceur. 7
plateformes pliables et une 8e mobile assure un accès tout autour. Le niveau
zéro de la tour se réfère
à un niveau zéro (niveau IGN) de 40 cm sous la base de la plateforme de
lancement.
La plateforme supérieure, la n°8 est la seul mobile. Elle peut bouger entre 40 et 45 m à la vitesse de 2,5 m par minute. La charge maximale est de 10 tonnes. La grue au sommet a une capacité de 20 tonnes et peut se déplacer à une vitesse de 6m et 0,6m/minute en hauteur et sur les cotés. La tolérance maximale sous le crochet est à 48 mètres. 2 monorails de 500 kg sont montés sur le même rail, au niveau 51,23 m desservent aussi la PL8. Sur le coté ouest de la tour se trouve l'ascenseur (2x 1,95 x 2,2 m) d'une capacité de 1000 kg, capable de descendre à 5 m/minute.
Sous l'aire de lancement
se trouvent
les équipements de support du lanceur, le poste d'essais avancé et la salle de
contrôle pneumatique, tous 2 situés sous la zone de lancement dont le sous-sol
technique abrite :
La zone de stockage kérosène pour le premier étage se trouve au Sud-Ouest de la zone de lancement, à bonne distance. Elle comprend des réservoirs de 60 m3, un réservoir auxiliaire de drainage, 2 pompes de 54 et 2 m3/h et l'équipement de distribution. La zone de stockage d'oxygène liquide LOX
et azote est à l'opposé, au Sud-Ouest, devant l'aire de lancement. Le stockage
LOX pour le premier étage comprend 2 réservoirs de 75 m3, 2 pompes de 175 et 16
m3/h, un évaporateur pour la pressurisation, un réchauffeur pour amener le
liquide à la bonne température et l'équipement de distribution. Vue des zones de stockage LOX et azote.
Le château d'eau est entre les 2 zones de stockage kérosène, LOX, azote. Il mesure 30 m de haut et contient 510 m3 d'eau. Cette eau propulsée par 4 pompes est utilisée pour la protection du stockage kérosène et la table lors du lancement au travers le système de déluge.
CDL, Centre De Lancement Le Centre de lancement est un bâtiment circulaire en béton armé, situé à 250 m du lanceur au Sud-Est. Il abrite les équipements de contrôle et de vérification pour la préparation du lanceur après son assemblage. Le personnel de sécurité et d'exploitation du lancement est posté ici. Le bâtiment circulaire est protégé contre l'explosion d'un véhicule sur la rampe ou l'impact de la baie de propulsion du 1er étage qui viendrait s'écraser dessus. La base est une dalle de béton de 0,80 m d'épaisseur recouverte de 5 m de sable. Le bâtiment est équipé de portes blindées étanches à l'air et peut accueillir le personnel pendant 4 heures en cas de contamination de l'environnement extérieur. Il est climatisé à 25 °C avec une humidité de 55%. Son diamètre est de 32 m, et sa hauteur de 12,5 m, dont 3,5 m sous le niveau du sol.
A l'intérieur, le bâtiment comporte deux niveaux : L'équipement comprend les équipements de contrôle spécifiques à chaque étage, et les équipements intégrés par lequel l'ensemble du lanceur est contrôlé. L'entrée du CDL, la porte donne accès au sas puis au hall d'accueil avec à droite la salle de repos, les toilettes, la salle de maintenance et d'inspection électronique ainsi que la salle du chef de mission et des sponsor du lanceur. A gauche, les salles surveillance, Telex et dactylographique, le bureau des opérations, la salle de conférence et la salle des assistants opérations et séquence. Un escalier permet l'accès au sous sol et ses salles de travail, dortoir, repos pour les équipes qui travaillent en 3/8. L'intérieur du CDL1, avec au fond, à l'extrêmement gauche, les pupitres du 3e étage "Astris", à gauche, "Blue Streak" et à droite" Coralie", au milieu, les pupitres "sol" pour l'équipe SITE. Devant, sauvegarde et responsable ELDO. Vue panoramique du CDL Europa depuis la salle de réunion et d'observation avec debant les pupitres sauvegarde et responsables ELDO et les 4 écrans TV suspendus. 2 autres sont situés de part et d'autre de la salle sur le devant. Pupitres 3e étage "Astris" La salle équipement avec ses baies informatique située autour de la salle de contrôle La zone d'assemblage du lanceur, située au Sud à environ un kilomètre de la plate-forme de tir, se compose d'un hall d'assemblage pour un lanceur complet et un autre en stockage, de tous les locaux annexes, et d'un bâtiment d'assemblage de l'étage de périgée. La zone d'assemblage et de préparation du lanceur à 1,2 km de la zone de lancement avec au centre à gauche le hall de préparation. Sur la vue du bas, le bâtiment d'assemblage de l'étage périgée est au devant, à gauche.
Le bâtiment principal est le hall de préparation dans lequel sont
effectuées les opérations de pré-montage des étages.
La taille du bâtiment permettra d'accueillir un second véhicule.
Le bâtiment est entièrement climatisé.
Il mesure 53 m sur 16 m et est équipé de deux ponts roulants de 10 tonnes. De
chaque côté du bâtiment principal se trouvent des locaux annexes comprenant: L'étage Blue Streak d'Europa VRME dans le hall d'assemblage L'étage Coralie du VRME Vue du hall d'assemblage Europa avec au premier plan de gauche à droite, Astris, Coralie et Blue Streak
Les autres bâtiments qui complètent la zone de préparation sont :
Le Perigee Stage Assembly Building est à 250 m de la zone d'assemblage dans un lieu sécurisé, pour éviter tout danger de risques d'explosion. Le bâtiment est utilisé pour l'inspection et l'assemblage du moteur de périgée avec son allumeur. Il comprend une salle de 13 m sur 7 avec un pont roulant de 3 tonnes, une salle de pesé et un atelier et des bureaux.
L'ELDO imposait pour Europa de grandes quantités de fluides, ce qui obligea le CNES à produire sur place le comburant et carburant du lanceur, notamment azote et oxygène. Il a été installé en zone portuaire à Kourou, une usine de production d'azote et d'oxygène liquide capable de produire 376 tonnes d'oxygène liquide et 166 tonnes d'azote liquide en 2 mois afin d'assurer 4 lancements par an, tous les 2 mois. L'usine comprend le centre de production LOX, les réservoirs de stockage et les camions citernes pour le transport. Les fluides étaient transportés par remorque d'avitaillement, jusqu'à l'ensemble de lancement ELDO (ELE). Le CNES était apparemment les seuls dans la région du Nord-est de l'Amérique du Sud à disposer de ces capacités de production industrielle. Pour le kérosène, la trop grosse quantité empêchait d'en importer de métropole. A quelques mois du lancement d'Europa, le CNES découvrit qu'il était produit à Trindad, la grande île caraïbe proche, et donc disponible à l'aéroport Rochambeau chez Shell livrable directement dans les installations de transfert vers le lanceur.
Le premier étage Europa 2 comportait une phase opérationnelle particulière : il fallait tester à chaud les moteurs du Blue Streak avant lancement. Pour cela, un tir statique d'une dizaine de secondes était réalisé, pour mesurer la poussée des moteurs et assurer de leur fonctionnement nominal. Lors de l'essai VRME en mai 1971, les ingénieurs se sont rendus compte qu'avec les ergols locaux c'était mieux qu'à Woomera. Pour l'étage Astris qui brulait de l'aérozine, mélange d'UDMH et hydrazine, il fallait l'acheter aux USA. L'unique transport d'aérozine américaine, produit très toxique et inflammable, s'est fait paradoxalement par des chalutiers pêcheurs de crevettes du port de Tampa, en Floride, qui livrèrent au port du Larivot à Cayenne, les quelques futs nécessaire.
La zone de stockage des produits toxiques (peroxyde d'azote N2O4 et UDMH) est située au Sud-Ouest de la zone de lancement et sert aussi bien pour l'ELDO (étage Coralie et Astris) que les autres clients du CSG. Elle comprend 2 bâtiments de stockage principal, 2 garages pour les camions citernes, un laboratoire d'analyse et un bâtiment pour stocker les substances non dangereuses. Le bâtiment pour le stockage de l'UDMH et l'aérozine 50 a une capacité de 60 tonnes. Pour le N2O4, même capacité de 60 tonnes stockés dans des containers de 2300 litres, utilisés aussi pour le transport depuis l'usine de production. Piscines de rétention (100 m3), respirateurs, douches et matériels de secours équipent chaque bâtiment. Chaque garage abrite 2 camions citernes et ateliers assurant la maintenance. Chaque installations pour les second et 3e étage comprennent 2 camions, un de N2O4 et l'autre d'UDMH et Aerozine. Chaque camions a 2 réservoirs de 3000 et 6000 litres, une unité de mesure et de distribution pour mélanger les composants aérozine, une unité neutralisante, une unité réfrigérée et divers systèmes pour la sécurité.
La zone de stockage des ergols toxiques (peroxyde d'azote N204, UDMH) pour le 2eme étage, aérozine 50 pour le 3ème, avec des avitailleurs en N204 et en UDMH par les équipes réseaux Fluides de la COMSIP-AUTOMATION et un labo d'analyse.
Plan du centre technique et de l'ELE du CSG en 1971
LES MOYENS DE MESURE
Le CSG possède un ensemble de moyens permettant d'assurer la localisation, l'observation, la réception des télémesures et les fonctions de servitudes comme la synchronisation, la transmission des données et les télécommandes. Le CSG couvre 3 zones géographiques distinctes, à Kourou sur une bande côtière de 25 km sur 5 regroupant les 3 îles du Salut, à Cayenne sur le site Montabo, à 55 km de la zone des fusées sondes et Fortaleza, au Brésil (3° latitude S) pour les équipements aval trajectoires et visibilité des lanceurs. Du Nord au Sud se trouvent la station Diane pour les télémesures TM et la station météo avec 2 radars "Adour" et "Cotal" entre l'ensemble de lancement Europa. Le centre technique abrite le centre de contrôle "Jupiter" et de sauvegarde, le dépouillement des télémesures, le prédicteur, la base de temps et la télécommande "sauvegarde". Au Sud de Kourou, sur la montagne des pères se trouve le premier radar "Bretagne", un cinéthéodolite IR et les télémesures TM. Le second radar "Bretagne" est à Montabo, Cayenne et prend le relais du CSG 80 secondes après le décollage du lanceur avec la aussi les télémesures TM. Le second cinéthéodolite est installé sur les îles du Salut, en face l'ELE à 18 km de distance. Les 2 appareils ont une vue directes du pad, donc une acquisition dès la mise à feu. Autour du pad de tir sont disposées 12 caméras en plus de celle du centre technique, du mont Pariacabo, du site météo, la station Diane. Ce sont des caméras de 35 mm défilant à 360 i-s ou à 3000 i-s qui servent pour l'observation à posteriori d'évènements survenus au cours du vol ou la restitution du déroulement du vol. Pour la réception des télémesures, le CNES a implantés 6 équipements distincts dans 4 sites dans Ia gamme 216-230 MHz (fréquence II) et la gamme 136-138 MHz (fréquences I). Les stations de la montagne des pères reçoivent les gamme I et II, celle de Montabo la gamme I et celle du site Diane la gamme II. la station aval de Forteza reçoit dans les gammes I et II. Pour la sauvegarde des biens et des personnes est assuré par la salle de sauvegarde au centre technique dans le bâtiment "Jupiter". Le signal de destruction du lanceur est émis depuis 2 antennes sur 406-450 MHz, une fixe et une autre orientable selon les données fournies par le système de localisation.
PAYLOAD ASSEMBLY SATELLITE Les moyens de préparation des charges utiles se font dans le Payload Assembly Building, le bâtiment Venus situé au nord du centre technique du CSG. Le bâtiment peut accueillir 2 satellites dans ses 2 salles de préparation. Les 2 salles de préparation sont identiques en taille et séparées par une salle blanche. Une grue commune gèrent les déplacements. La hauteur sous plafond est de 7 mètres. La salle blanche (8 x 6 m pour 4 m de plafond) est au centre du bâtiment et permet la préparation du satellite dans un environnement sans poussières avec une température de 25°C +-3°C, 45% d'humidité +- 5%. Elle communique avec le bâtiment principal grâce à un sas. La campagne satellite dure environ 50 jours, dès la réception des container. Suivent les vérifications des systèmes électriques J-49, de télémétrie J-46, le transfert sur l'ELE J-34 et la mise en place sur le lanceur et les tests avec les ombilicaux. La coiffe est mis en place à J-28. Les tests de déconnection des ombilicaux débutent à J-26. Les tests RF (radio fréquence) sont à J-22 et la mise en place finale de la coiffe est à J-13 ainsi que le remplissage du Blue Streak en kérosène. J-12 remplissage des ergols des étages supérieurs. La répétition du compte à rebours du jour J est à J-9 avec un décompte qui démarre à H-7 heures.
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