LE LANCEUR EUROPEEN VEGA
9 janvier, la préparation du vol VV01 se déroule comme prévu, le lancement est fixé au 9 février. 14 janvier, les vérification finales sont
terminées. Les quatre étages ont subi l'acceptation finale, y compris les
tests de l'avionique, de guidage, la télémétrie, la propulsion, la
séparation pyrotechniques et de systèmes de sécurité. Les éléments du
lanceur ont été allumés sur le banc de contrôle pour simuler le compte à
rebours du lancement. Le logiciel embarqué a ensuite pris le relais et
simulé les différentes phases d'un vol. Les interfaces entre le véhicule et
le banc de contrôle ont également été testés. La revue des essais a confirmé
que tout s'est déroulé comme prévu et que le lanceur est prêt pour le vol. Cette mission vise à qualifier le système de lancement Vega, y compris le véhicule, son infrastructure de lancement et des opérations, à partir de la campagne de lancement jusqu' à la séparation de la charge utile et de l'élimination du module supérieur. 19 janvier, fermeture de la coiffe. 23 janvier, transport en ZLV 1 22 janvier, le président Sarkozy de passage en Guyane vient rendre visite au lanceur Vega encore dans sa tour. "Avec ce troisième programme, vous enracinez le centre comme pas de tir européen et vous êtes beaucoup plus forts que lorsque vous ne disposiez que d'Ariane, qui reste cependant notre produit phare et notre fierté", a lancé le président de la République à l'attention des quelques salariés présents pour un échange informel.
3 février, après la répétition générale
qui a eu la vielle et la revue des éléments de la base le 1er, l’Agence
spatiale européenne (Esa) a annoncé hier soir une nouvelle date pour le
lancement de Vega, à savoir le 13 février entre 10 et 12 h TU. Un report qui doit
certainement permettre de mieux préparer ce vol inaugural. Le décollage
est toujours programmé pour 7 heures du matin. La mission dure 1h30. Les
techniciens vont commencer le remplissage de l'étage supérieur AVUM.
Vol Vega 01 12 février, le décompte est enclenché à 2h 15 du matin avec les vérifications du sol et des systeèmes de vol. Une heure plus tard sont vérifiés les communications avec le lanceur. A 4h25, le lanceur est mis en puissance. A 5h40, les centrales inertielles sont aligné, la tour mobile est reculé à 7h20. 13 février, après un compte a rebours sans problème, Vega quitte sa table de lancement à 10h00. L'ascension est "nominale" commenté par Aimée Cippe, 1er femme DDO qui a officié sur VA204. Les satellites se séparent comme prévu après 55 minutes de vol pour LARES et 1h 10 minutes pour ALMASAT et les nanosats.
Le lanceur est suivit au sol
par les stations de poursuite Galliot en Guyane, la station mobile navalisé
en Atlantique (T+4mn30s), Santa Maria au Portugal (T+10mn), Saldbard en
Norvège (T+18mn), Jeju en Corée du Sud (T+35mn30s), Perth en Australie
(T+52mn 45s) et Mc Murdo en Antartique (T1h10mn). Cette mission qualifiera
l’ensemble du système Vega, ce qui comprend le véhicule proprement dit, son
infrastructure de lancement, ainsi que les procédures opérationnelles allant
de la campagne de lancement jusqu’à la séparation des charges utiles et la
passivation de l’AVUM. La performance de référence fixée pour Vega consiste
à injecter 1500 kg sur une orbite circulaire à 700 km d’altitude inclinée à
90° par rapport à l’équateur, avec une précision d’injection de 5 km pour
l’altitude et de 0,05° pour l’inclinaison.
Le cout du lancement est estimé à 25 M$ au sorti
d'usine plus 7 M$ pour les frais de commercialisation (Arianespace) et de
lancement (Kourou). Après ce vol de qualification
ESA, l’exploitation de Vega sera confiée à Arianespace, qui sera également
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2013 |
CSG, Ensemble de Lancement VEGA |