2003 Le 8 janvier, la NASA interdit au cosmonaute russe Nikolaï Boudarine d'effectuer une sortie dans l'espace depuis ISS prévue pour le 15 janvier, estimant sa condition physique insuffisante. La sortie dans l'espace sera effectuée par les astronautes américains Don Pettit et Ken Bowersox. Le système cardio-vasculaire de Nikolaï Boudarine a "réagi excessivement" aux épreuves physiques lors d'un test médical effectué début décembre, obligeant la NASA à reporter à mi-janvier la sortie dans l'espace initialement prévue pour le 12 décembre. Le porte-parole de l'Agence aérospatiale russe Sergueï Gorbounov a souligné à la télévision NTV que les Russes et les Américains avaient des critères différents pour juger de la capacité physique des astronautes à sortir dans l'espace. L'astronaute russe se porte bien selon le centre de contrôle. La sortie sera réalisée avec des scaphandres américains. Trois équipages d'occupation russo-américains résideront, chacun 4 mois, à bord de ISS en 2003. Ils accueilleront 31 collègues à bord, Américains, Russes, Européens, Canadiens et Japonais, qui y effectueront des séjours de 7 à 10 jours. 24 sorties dans l'espace sont aussi prévues, dans le cadre de la poursuite de l'assemblage de l'ISS. Le 17 janvier, Ken Bowersox, et Don Pettit
réalisent une EVA de 6 h 51 mn hors de la station. La tâche principale de cette
sortie consistait à libérer les attaches et à a déployer l'énorme radiateur
de la poutrelle externe P1, récemment installée sur l'ISS. Ce radiateur, un
long panneau de 25 mètres de long dans lequel circulera bientôt de l'ammoniac
pur, servira à assurer le refroidissement de l'équipement électronique et de
l'avionique du complexe orbital. Les deux hommes ont aussi procédé à diverses
tâches de préparation pour l'installation des futurs éléments de l'ISS.
Seule l'installation d'une lampe externe n'a pu être menée à bout, en raison
d'un boulon réticent. L'équipage regagne le sas Quest à 14 h 41 (heure de
Houston). 1er février, la navette Columbia de retour d'une mission scientifique de 16 jours se désintègre dans l'atmosphère causant la mort des 7 astronautes qui la pilotait. Les Shuttle sont interdits de vol dans l'attente des résultats de la commission d'enquête mis en place.
Pour la construction de la station, cette catastrophe stoppe l'avancée des travaux pour l'année. Pour le moment, la station n'est équipée que des trois segments de base de la poutrelle. Il était prévu qu'au cours de l'année, les segments porteurs des paires de panneaux solaires y seront ajoutés (segment P3-P4, segment S5, segment S3-S4 et segment S6). En outre, la paire de panneaux solaires qui domine actuellement ISS sera déplacée à l'extrémité droite de la poutrelle. Début 2004, aux yeux des Américains, l'essentiel de la Station spatiale internationale sera alors complété "U.S. core complete" avec ses 4 grands panneaux solaire et le Node 2 à l'avant du laboratoire Destiny. Il y manquera cependant les laboratoires scientifiques européens Colombus et japonais JEM ainsi que les ressources permettant à plus de trois personnes de vivre et de travailler en permanence à bord du complexe orbital. Le 2 février, le vaisseau Progress M47 est
lancé comme prévu de Baikonour à destination d'ISS. Il emporte 2 tonnes de
vivres, matériel et du carburant pour "rebooster" l'orbite de la
station. Le 4 il s'amarre sans problème à la station. Ce Progress est le 10
eme à être lancé vers ISS et le 100 eme depuis les années 70-80 (Saliout 6).
A cause des suspension de vols du Shuttle, il restera amarré à la station plus
longtemps que prévu se détachant seulement en août. 5 février, pendant que l’équipage d’ISS
consacre une bonne partie de sa journée à décharger le Progress, les
responsables au sol analysent la situation quant à ce qu’il adviendra de leur
mission. Entre autre, ils demandent aux astronautes de faire le relevé précis
des réserves disponibles à bord (eau, nourriture, produits d’hygiène,
etc.). Ils estiment qu’ISS dispose de tout le nécessaire pour demeurer habitée
jusqu’en juin. La ressource la plus critique semble devoir être l’eau, de
sorte que dès maintenant, les résidants font tout pour la conserver. Les
responsables d’ISS étudient aussi la stratégie à adopter pour maintenir
l’altitude de la Station, le nouveau Progress doit d’ailleurs utiliser ses
moteurs-fusée la semaine prochaine pour accroître l’altitude du complexe
orbital. En outre, il est prévu qu’un onzième Progress sera lancé le 8
juin, livrant ainsi des ressources additionnelles. La Russie a actuellement 12
vaisseaux Progress en chantier à des stades différents de construction. Si la
NASA veut plus de Progress, il faudra les payer ce qu'interdit la loi INA. Les
russe essaient aussi de "refiler" leur module LTV basé sur le FGB 2
partiellement achevé. mais la proposition est refusée. 28 février, l'ESA a finalement décidé en accord avec l'agence spatiale russe Rosaviakosmos et la NASA de reporter de 6 mois ces vols habités vers la station ISS prévu initialement en avril et octobre prochain. La prochaine envolée d'un Soyouz permettra d'assurer la relève de l'équipage de l'expédition 6 par un équipage américano-russe en mai . Les missions ESA de Pedro Duque (Espagne) et de André Kuipers (pays Bas) sont repoussées en octobre 2004 et début 2004. En cas d'indisponibilité plus longue du Shuttle, c'est l'équipage doublure de celui d'octobre qui partirait en mai 2004 (Tokarev et MacArthur). D'autre part, l'administrateur de la NASA a déclaré qu'un accord avait été réalisé avec les russes pour l'achat de 2 vaisseaux Progress supplémentaires pour rejoindre ISS en 2003 et 2004, considérant que les navettes américaines ne pourront plus voler avant une longue période. Une proposition de loi sera présenté au congrès américain visant à "détourner" la loi de non-prolifération des armements qui vise essentiellement l'Iran, votée en 2000, et qui s'étend également à la Russie afin de permettre ces achats. Il reste 6 Soyouz à fournir par la Russie sur les 11 prévus en 1996. La NASA se retrouve aujourd'hui dans une situation semblable à celle de 1986 après l'accident de Challenger. Les américains avaient décidé dans les années 1970 de confier les vols habités et l'exploration de l'espace circumterrestre à un seul type d'engin. Après l'accident de Challenger, il a fallu remettre en chantier les lanceurs dits "classiques" afin d'assurer la relève des lancements US. Aujourd'hui avec des navettes clouées au sol pour probablement 2 ans, les questions se posent quand à la relève cette fois ci de la station internationale ISS. 8 avril, les astronautes Kenneth Bowersox et Donald Pettit sortent dans l'espace pour réaliser quelques travaux au dehors d'ISS pendant 6 heures 26 minutes (installation de lampes sur un chariot, remplacement une unité de télécommande sur un bras mécanique, modification de la configuration de l'alimentation électrique d'un gyroscope et remplacement des pièces d'un échangeur de chaleur sur le module américain Destiny). Cette sortie la 51eme consacrée à l'assemblage d'ISS (17eme depuis le sas Quest) sera probablement la dernière pour cette année, la station devant prochainement n'être occupé que par deux personnes en attendant la reprise des vols STS. SOYOUZ TMA 2 Expédition 7 26 avril, lancement à 3 h 54 TU du Soyouz TMA 2 embarquant l'équipage Youri Malentchenko et Edward Lu vers la station ISS. C'est le premier vol habité depuis l'accident de Columbia le 1er février dernier. Les deux hommes relèveront l'équipage résident n°6 (Ken Bowersox, Nikolai Budarin et Don Pettit) en orbite depuis novembre 2002. Ce dernier retournera sur terre le 4 mai prochain à 2 h 03 TU à bord du Soyouz TMA 1. L'équipage n°7 sera chargé pendant leur 6 mois de séjour de réaliser diverses expériences et d'entretenir la station, mais il ne sera pas prévu de sortie EVA dans l'espace. 29 avril Après un amarrage réussit le 28 à 5 h 56 TU à ISS, l'équipage du Soyouz TMA 2 est rentré dans la station où les attendaient les astronautes américains Kenneth Bowersox et Donald Pettit, et le cosmonaute russe Nikolaï Boudarine, à bord depuis cinq mois. Par mesure d'économie, les missions sont donc pour l'instant assurées par un équipage de deux cosmonautes au lieu de trois. Après une semaine de vie commune, visant à assurer le transfert du contrôle de la station, les actuels occupants rentreront sur Terre. Leur atterrissage est prévu vers le 4 mai. La tâche du nouvel équipage sera donc essentiellement limitée à l'entretien de la station spatiale. Les deux hommes procèderont toutefois à quelques expériences scientifiques, notamment concernant l'entrée de la capsule dans l'atmosphère terrestre ou ayant pour objectif de réduire la perte de masse osseuse dans l'espace. Le ravitaillement de l'ISS comme le transport d'équipages repose donc désormais entièrement sur la Russie en attendant la reprise des vols Shuttle. Après l'accident de Columbia, les américains et les russes avaient décidé de limiter l'occupation de la station à seulement deux hommes au lieu de trois. 4 mai, retour mouvementé pour l'équipage de Soyouz TMA 1 au Kazakhstan, à environ 460 km du lieu initialement prévu. Le centre de contrôle de Koroliov (Moscou), a annoncé l'atterrissage à 02h19 TU, soit environ trois heures et trente minutes après le départ de la capsule de l'ISS. Si tout s'est semble-t-il bien déroulé lors de la descente, selon la communication établie avec l'équipage, le vaisseau ne s'est pas posé à l'endroit prévu. Après plus de deux heures de recherches aériennes, Soyouz a été repéré au nord de la mer d'Aral. L'annonce de sa localisation a été saluée par des applaudissements dans la salle de contrôle, tant la tension et l'inquiétude étaient allées en grandissant. Dix hélicoptères de recherche à bord desquels se trouvaient des médecins de la NASA, des responsables de l'agence spatiale russe, des militaires et des journalistes sont partis en direction du site. 27 mai, suite au retour mouvementé de Soyouz TMA 1 le 4 mai dernier (ramenant l'équipage d'occupation d'ISS) dans le Kazakstan, la commission d'enquête qui a remis son rapport a confirmé que les problèmes rencontrés étaient la conséquence d'un problème technique et non d'une erreur de pilotage de la part des astronautes. La RKK Energia va maintenant procéder aux modifications nécessaires sur le vaisseau Soyouz TMA-3 qui devrait être lancé vers la Station Spatiale Internationale à l'automne prochain. Cependant, ces modifications ne pourront pas être réalisé sur le Soyouz TMA-2, amarré actuellement à la station et devant ramener sur Terre, toujours cet automne, l'astronaute américain Edward Lu et son confrère russe Iouri Malenthenko. Le 6 juin, la RKK Energya a confirmé, par la voix de son premier Vice-Président Nikolaï Zelenchikov, que le nouveau vaisseau spatial Soyouz TMA était parfaitement apte à une utilisation régulière. Lors de sa prochaine mission, il emportera à son bord l'astronaute de l'ESA Pedro Duque à destination de la Station Spatiale Internationale (ISS), et le ramènera sur Terre en octobre prochain La nouvelle version des Soyouz
présente quelques différences essentielles par rapport aux anciens véhicules
spatiaux. Le système d'atterrissage, notamment, a été considérablement
modifié en recevant de nouveaux moteurs et une nouvelle structure, afin de réduire
le choc à 5 g au lieu de 12 g. Cela a parfaitement fonctionné, ainsi que le
nouveau système de parachutes. Ce qui a posé problème, c'est en fait le système
de guidage automatique de l'engin au cours de sa traversée de l'atmosphère. La commission d'enquête estime
qu'aucune modification ne s'impose sur le vaisseau Soyouz TMA-2 actuellement
amarré à l'ISS qui devra ramener sur Terre, en octobre prochain, l'astronaute
européen Pedro Duque au terme d'une mission de deux semaines, ainsi que l'équipage
permanent actuellement à bord. Toutefois, certaines précautions seront observées
à l'avenir. Le 8 juin, lancement
de Progress M1-10 de Baikonour à 11 h 17 TU. Il s'amarre
le 10 à ISs à 11 h 14 TU. Le 1er juillet, Edward Lu, ingénieur de bord de l'expédition 8 célèbre son 40e anniversaire. L'astronaute en est à son troisième vol depuis 1997. 27 juillet, nomination de l'équipage d'occupation 8 qui rejoindra la station en octobre à bord de Soyouz TMA 3: le commandant Michael Foale et le russe Alexander Kaleri. Il sera lancé de Baikonour le 18 octobre en compagnie de l'astronaute espagnol Pedro Duque de l'ESA. 10 août, le premier mariage dans l'espace et à bord d'ISS est célébré ce WE. Le cosmonaute russe Youri Malentchenko 41 ans, actuellement dans ISS a épousé à distance sa fiancée américaine Ekaterina Dmitrieva, 26 ans au cours d'une séance de communication entre la station spatiale internationale et la Terre. La cérémonie s'est déroulée vers 14h00 locales à Houston. Son collègue américain Lu a servi de témoin, tandis qu'un ami de la famille devait jouer le rôle du marié au cours de la cérémonie au Texas. Selon la loi texane, un mariage peut se dérouler même si l'une des parties est absente, mais uniquement pour des raisons valables. Les autorités ont accepté de considérer cette mission dans l'espace comme un motif suffisant. Malentchenko reviendra sur terre en octobre. Le
27 août, le vaisseau Progress M47 attaché depuis le 4 février à la station
ISS à l'avant du module Zvezda s'est détaché à 22 h 48 TU. Il embarque les "poubelles" de l'équipage
résident n°7 à bord depuis avril. Un nouveau Progress M48 doit être lancé
le 29 à 1 h 48 TU de Baikonour. 28 août, lancement à 1 h 48 de Baikonour du Progress M48 (baptisé Progress 12 par les américains) vers ISS. 1er septembre, amarrage du vaisseau Progress M48 à la station ISS sur le port avant de Zvevda à 3 h 45 TU. Ce vaisseau apporte 2566 kg de matériel, nourriture, boissons, des DVD vidéo à l'usage des astronautes ainsi qu'un équipement de téléphonie par satellite et un GPS. 4 septembre, le Progress M1-10 attaché à la station depuis juin sur le module PIRS s'est détaché pour poursuite un vol autonome de un mois avant sa destruction dans l'atmosphère. Le cargo réalisera différentes prises de vues de la terre. Le module libère permettra l'arrivée du Soyouz TMA 3 le 20 octobre prochain.
1er octobre, les trois agences spatiales japonaise, ISAS (Institute of Space and Aeronautical Science), NAL (National Aerospace Laboratory of Japan) et la NASDA (National Space Development Agency) fusionent pour donner la JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency). Avec le lancement de leur second vaisseau habité Shenzhou 5, la Chine est maintenant un membre important dans la gestion des vols habités. Sa participation à ISS comme partenaires est en étude. Mais un "non" catégorique est exprimé, du moins dans un propre avenir. Préparation du Soyouz TMA de la mission "Cervantes".
Le 18 octobre, lancement du Soyouz TMA 3 mission Cervantes vers ISS à 5 h 38 TU depuis Baikonour. A bord Michael Foale, astronaute de la NASA qui a déjà volé 5 fois sur le Shuttle (STS 45, 56, 63 et 84). Lors de cette dernière mission, il est resté 4 mois et demi avec l'équipage MIR 23 dans la station russe. Il a notamment réaliser 6 sorties dans l'espace pour tenter de réparer le module Spectr endommagé lors d'une collision avec le vaisseau Progress. Sa dernière mission en décembre 19999 STS 103 a permit de réparer le télescope Huble avec le suisse Nicolier. Foale est le commandant de l'expédition 8. Il est accompagné du cosmonaute russe Alexander Kaleri qui a à son actif 3 vols (Soyouz TM14 en 1992, TM24 en 1996 et TM30 en 2000) totalisant 415 j 3 h et 19 mn dont 19 h 31 en quatre EVA. le troisième homme est Pedro Duque astronaute espagnol de l'ESA qui a déjà volé sur le Shuttle US au cours de la mission STS 95 en octobre 1998.
La mission ESA Cervantes va
permettre la réalisation d'un programme d'expérimentation de 40 heures répartie
sur 8 jours. Un certains nombres de ces expériences avaient déjà vole en
octobre 2002 avec le Belge DeWine. Duque réalisera un certain nombre expérimentation
à destination du public notamment les jeunes. Selon le Washington Post, deux scientifiques de la NASA s'étaient opposés au lancement du vol Soyouz, dénonçant les mauvaises conditions de l'équipement médical à bord. Mais la NASA a estimé qu'il n'y avait aucun danger immédiat et a donné son feu vert. Il n'y a aucun risque pour la santé de l'équipage de la Station spatiale internationale (ISS), indique les responsables russes. L'unique problème réel est impossible de ramener de la station un analyseur de gaz américain, dont les indications ne peuvent être exploitées que sur Terre. Cet appareil ne peut être transporté que par une navette américaine. Or, les vols des navettes ont été suspendus après la catastrophe de Columbia le 1er février dernier. Dans les Soyouz, il n'y a pas de place pour embarquer cet analyseur. les renseignements sur l'état de l'atmosphère à bord de l'ISS sont excellents et les appareils russes qui surveillent la composition de l'air n'ont pas besoin d'être ramenés sur Terre. Le 27 octobre, l'équipage n° 7 (Lu et
Malanchenko) accompagnés de Pedro Duque quittent la station à bord du
Soyouz TMA 2 laissant un vaisseau neuf pour l'expédition 8.
A bord de la station restent l'équipage n° 8 composé de l'Américain Michael Foale et Alexander Kaleri. ils seront remplacé dans 6 mois en mars 2004 par un autre Soyouz TMA commandé par le cosmonaute Valeri Tokarev, l'astronaute William Mc Arthur et l'astronaute ESA André Kuipers (Pay Bas).. D'ici là, ils recevront 2 ou trois vaisseaux de ravitaillement Progress. Le 20 novembre, la station fête ses 5 ans. En effet, le 20 novembre 1998 était lancé le premier module russe Zarya, suivit deus semaines plus tard d'Unity. Près de 80 tonnes de matériels ont été lancés depuis. ISS a réalisé 29 000 révolutions autour de la terre. Depuis novembre 2000, huit équipages (22 astronautes cosmonautes) ont successivement occupés la station sans interruption. La NASA nomme le nouvel équipage d'occupation qui partira à bord d'un Soyouz en avril 2004. il s'agit de l'équipage de doublure de l'actuel équipage à bord d'ISS, l'astronaute NASA William S. McArthur Jr. (3 vols STS) et l'ancien colonel Valery I. Tokarev (STS 96). Il partiront avec l'astronaute ESA Andre Kuipers. Leur doublure comprend Leroy Chiao, et le russe Salizhan S. Sharipov. D'autre part, selon Valery Rouimine, le constructeur en chef adjoint de RKK "Energuia".il apparaît que la mise en marche accidentelle des moteurs du Soyouz TMA-2 au moment où son équipage commandait la séparation avant d'amorcer le retour sur Terre serait due à une erreur humaine. Cette manoeuvre avait fait pivoter l'ISS d'environ 25 degrés, ce qui avait exigé la consommation d'une importante quantité de combustible pour rétablir la bonne orientation de la station. L'équipage accusé dans un premier temps a toujours nié avoir appuyer sur quelques boutons que ce soit. Rouimine ne croit pas du tout à une défaillance de l'ordinateur de bord.27 novembre, un incident vient troubler
la quiétude de l'équipage dans ISS: un bruit suspect est entendu venant
de l'extérieur, comme une boite de conserve que l'on écraserait. mais
aucun senseur n'a détecté de choc, ni aucun perçage de la paroi et
aucune fuite d'air. Selon Michael Foale et Alexander Kaleri, le son
semblait provenir du module russe, alors qu'eux-mêmes se trouvaient dans
une autre partie du complexe orbital. Sa cause n'a pu être identifiée
mais il semblerait que ce soit le bruit d'un ventilateur.
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