LA B.L.A, base de lancement Ariane
Avec la construction de l'ELA 2 plus au Sud au début des années 1980, la route a fait un détour contournant la zone de préparation par le Sud. A partir de 1988, la route RN 1 est simplement coupée au niveau des installations Diamant pour permettre la construction de l'ELA 3 d'Ariane 5 avec sa zone de préparation et de lancement ainsi que celle de l'usine de production du propergol solide au Sud avec le BIP, le BEAP et l'UPG. Même si la RN 1 est coupée au public, elle traverse les ELA et sortant de la zone protégée du CSG, elle redevient publique. La première route RN 1 sort du centre spatial et rejoint la novelle RN 1 qui passait derrière l'ELA 2. Elle quitte la savane de Karouabo et traverse celle de Malmanoury. Sur cette route se trouve la station de contrôle satellite Diane, l'ELA4 d'Ariane 6 (à 4km d'l'ELA2), les anciens sites d'observation Kikiwi et Colibri (désormais dans la zone ELA 4) et l'ensemble de lancement pour le Soyouz ELS à 4,6 kilomètre au Nord. Sur la route de l'espace, la RN1, l'EPCU S5 et la station météo. Le CSG se visite gratuitement les jours
ouvrées de la semaine (sauf J-0 et J-1). Quatre visites sont possibles par jour
en autocar. Il suffit de réserver à l'avance en fonction des places
disponibles et de l'activités des vols. Il vous sera demandé une pièce
justifiant de votre identité.
Après la projection du film, l'autocar vous amène du centre technique vers les ELA à 10 km au Nord. L'entrée se fait par le poste de garde Orchidée qui borde la zone technique du même nom. La zone technique Orchidée ZTO (ancienne plateforme nord) comprend plusieurs moyens et infrastructures de propriété ESA nécessaires aux activités de développement et de lancement Ariane. Cette zone comprend les infrastructures comme le laboratoire de mesures physiques « Calypso », le bâtiment bureau d'études et travaux « Vesta », le bâtiment d'énergie et de climatisation « Junon », le bâtiment de bureaux (ex Cluster) « Iris », le bâtiment SDS (sous-direction sol) « Danaïdes » et divers locaux ateliers et magasins. Devant vous l'ELA 2 avec ses tours et à droite au fond le château d'eau de l'ELA 3. Jusqu'à l'abandon des Ariane 4, la visite menait jusqu'au dock d'assemblage de l'ELA 2 où l'on pouvait voir Ariane 4 en cours de montage et le centre de contrôle CDL 2. Suivait un arrêt au niveau de l'échangeur reliant la zone de préparation à celle de lancement. Par chance on pouvait voir une Ariane 4 sur son pad. Après les attentats de 2001 aux États Unis, la visite de l'ELA 3 d'Ariane 5 a été suspendu pendant quelques temps et remplacé par un passage devant les installations EAP, le BIP et le BEAP. Quand Ariane 4 a terminé sa carrière, les visites de l'ELA 3 ont repris. Du carrefour Orchidée, on peut aller n'importe où sur la base. A gauche, on accède au BAF et au BIL. A droite, on va vers la ZL3. Droit devant, on emprunte soit l'ancienne route nationale 1 vers l'ELA 1, soit la nouvelle RN1 vers le CDL 3 et l'ELA 2. Cette route sort du périmètre du centre vers la zone Soyouz. Le CDL3 et la ZL3 La visite normale vous amène au CDL 3, le bâtiment qui contrôle tous les paramètres d'un vol Ariane 5. L'autocar passe devant le BIL et le BAF que l'on voit de loin, puis tourne vers la zone de lancement Ariane 5. On arrive en ZL 3 par derrière. Le car s'arrête sur le massif bétonné où repose la table de lancement ce qui permet de voir les imposants carneaux d'évacuation des gaz au lancement et la tour ombilicale. Un arrêt à 400 m du pad permet de réaliser de merveilleux clichés souvenir avec la ZL3 en fond. Télécommunications Le Centre Spatial Guyanais dispose de moyens de télécommunications internes et externes modernes qui permettent d'assurer des services de communications vocales, de communications de groupes à distance, de communications de données, de communication de l'écrit. Outre les réseaux classiques de communications vocales (téléphones, radiotéléphones, recherche d'individus, radio convois) et les possibilités de communication de groupes à distance (réunions téléphoniques, visioconférences, multiplex,...), les besoins de communication internes du CSG, liés aux lancements Ariane, aux besoins des clients satellites, au fonctionnement du CSG ont nécessité la mise en place de différents supports de transmissions spécifiques, organisés en réseaux indépendants, complémentaires et interconnectables. En matière de communication externe, toutes les liaisons du CSG sont acheminées en Guyane et hors du département par France Télécom. Les liaisons sécurisées utilisent les satellites Télécom 2 (A et B) ou Intelsat à partir des stations terriennes de Kourou et Cayenne. Le réseau TETA est un réseau de communications avec les stations Ariane de Galliot, Natal, Ascension et Libreville qui permet la transmission en temps réel et différé de la totalité des données de télémesures reçues du lanceur Ariane vers les centres de traitement de la télémesure de Kourou et Toulouse. Le réseau numérique Inter-Centre (RNIC) permet au CSG d'être connecté de manière permanente au Centre Technique du CNES Toulouse. Localisation Télémesure Les moyens de mesure sont implantés sur des élévations de terrain (montagne des Pères et Montabo) respectivement à 10 km et 50 km du sud-est du Centre technique. La trajectoire précise des lanceurs est établie grâce à un ensemble de moyens installés au CSG avec 3 radars et 5 calculateurs et dans les stations aval situées à Natal, Ascension, Libreville et Malindi. Cet ensemble est complété par un système optique de localisation rapprochée (situé près de l'ensemble de lancement) par un cinétélescope (île Royale). Les moyens de télémesure collectent les
données entre la mise à feu des moteurs du premier étage du lanceur et
l'injection du/des satellite(s) en orbite. Deux centres de traitement (SET pour
Ariane 4 et SCET pour Ariane 5) et cinq stations de réception (dont
une au CSG « Galliot », quatre stations aval : Natal,
Ascension, Libreville et Malindi) composent cet ensemble de moyens destiné à
acquérir, enregistrer et traiter sans discontinuité la totalité des
informations émises par le lanceur pendant toutes les phases de vol pour les
lancements vers l'Est. Le dispositif est complété par une station
transportable de télémesure, utilisée pour les orbites plus inclinées, avec
l'appui éventuel du Bâtiment français d'essais et de mesures
« Monge ». Pour les lancements vers le Nord, le CNES/CSG s'appuie
sur la station aval des Bermudes (USA) et/ou Prince Albert (Canada) et/ou de
Svalbard (Norvège). Les informations sont acquises à partir des sites radar et télémesure. Les informations issues des radars sont transmises au Centre de Coordination et d'Exploitation de la Localisation (CCEL), qui est le point stratégique le plus important du Système de Localisation et Trajectographie (SLT). L'ensemble radar a une précision de localisation de 2 mètres à une distance de 400 km, avec une erreur de datation des données de 50 millisecondes. De leur côté, les stations de télémesure fournissent au CCEL des informations transmises par les centrales inertielles qui se trouvent à bord du lanceur et traitées par les Moyens d'Interface Télémesures. Elles sont ensuite transmises au Centre de Contrôle Jupiter sous forme graphique pour visualisation, puis à la sauvegarde pour traitement. Après le vol :
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Photos CNES, Arianespace, ESA, Service optique CSG, Didier Capdevila.